dimanche 25 novembre 2007

'Hanouka

‘Hanouka

Contexte historique

A l’époque du 2ème Beit Hamikdash (le 2ème Temple), les rois grecs ont imposé des décrets sur Israël, dans le but de leur faire oublier la Torah et les Mitsvot. Il les ont privés de l’étude de la Torah, ils ont pénétré dans le Beit Hamikdash et l’on souiller de toutes sortes d’idolâtries, ce qui fit souffrir Israël. Jusqu’au moment où Hashem les prie en pitié, et les sauva de la main des grecs.

Une famille de Cohanim, les ‘Hashmonaïm, soulevèrent le peuple contre leurs ennemis, et Hashem leur fit obtenir la victoire, bien qu’ils était très peu nombreux face aux grecs, qui eux, étaient des millions. Après la victoire, les ‘Hashmonaïm décidèrent de restaurer le Beit Hamikdash de toutes les impureté des grecs, et voulurent rallumer la Ménorah du Beit Hamikdash, restée jusque là éteinte. Pour cela, seule une huile d’olive pure, fabriquée à cet effet, et scellée avec le sceau du Cohen Gadol, n’est valable.

Ils trouvèrent, en effet des flacons d’huile d’olive, mais ils étaient tous ouverts, et donc inutilisable pour le culte. Après de grandes recherches, ils trouvèrent enfin un flacon d’huile d’olive pure, scellé par le sceau du Cohen Gadol, mais ce flacon ne contenait que la quantité d’huile pour que la Ménora reste allumée qu’une nuit. Il se produit un Ness (un miracle), et la Ménora ne s’éteignit que huit jours plus tard, le temps nécessaire pour que les Cohanim se rendent à Goush ‘Halav, qui était le lieu de fabrication de l’huile d’olive, et de revenir.

Les ‘Ha’hamim (les sages) de cette génération, instituèrent pour les générations à venir, que ce miracle serait commémoré pendant huit jours, à partir de la date du 25 Kislev, en allumant des lumières chaque soir, en récitant le Hallel chaque jour, et en disant le passage de Al Hanissim dans le Birkat Hamazon, ainsi que dans les prières quotidiennes.

Les principeaux décrets imposés par les grecs

· Ne plus pratiquer la Brit Mila (la circoncision)

· Ne plus observer Shabbat

· Ne plus fixer Rosh ‘Hodesh

Il faut être très attentionné envers la Mitsva de l’allumage des lumières de ‘hanouka, car cette Mitsva est très précieuse, afin de divulguer le miracle, en adressant des remerciements à Hashem. Nos ‘Ha’hamim enseignent dans la Gmara Shabbat (23b) que celui qui accomplie la Mitsva des lumières de ‘Hanouka selon les exigences de la Hala’ha, aura le mérite d’avoir des enfants Talmidé ‘Ha’hamim (érudits dans la Torah). Comme il est dit : « Le Ner (la lampe) est la Mitsva, et la Torah est la lumière » (Mishlé chap.6).

Rashi[DP1] explique ce verset ainsi : C’est par le Ner Mitsva (le Ner que l’on a l’obligation d’allumer) que vient la lumière de la Torah.

Le Meïri[DP2] ajoute qu’il s’agit ici d’accomplir la Mitsva de Ner avec beaucoup de soin, et beaucoup d’afffection.

Combien de Nerot doit on allumer ?

Selon le strict Din, il est suffisant d’allumer un seul Ner par foyer, chaque soir, quel que soit le nombre d’habitants dans le foyer.

Mais tout le peuple d’Israël a la tradition d’embellir la Mitsva et d’ajouter un Ner par soir, jusqu’à ce qu’il y est 8 Nerot le 8ème soir.

Selon la tradition des Sefaradim, conformément à l’opinion de MARAN[DP3] dans le Shoul’han ‘Arou’h, c’est le chef de famille qui allume, et il acquitte tous les membres du foyer par son allumage.

Mais selon la tradition des Ashkenazim, chaque membre du foyer allume ses Nerot de ‘Hanouka.

Avec l’aide d’hashem, les prochaines Hala’hot seront consacrées à ‘Hanouka.

Rédigé et adapté par R. David A. PITOUN France 5768

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[DP1]RaSHI Rabbi Shlomo ITS’HAKI France 11ème siècle

[DP2]Meïri Rabbenou Mena’hem Ben Shlomo HaMeïri France 13ème et 14ème siècle

[DP3]Maran ou « Notre maître » en araméen. Rabbi Yossef Karo, 16ème siècle, Espagne – Israël, l’auteur du Beit Yossef et du Shoul’han Arou’h

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