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mercredi 30 avril 2008

Coutumes de deuil pendant la période du ‘Omer

Coutumes de deuil pendant la période du ‘Omer

Cette Hala’ha est dédiée à la Refoua Shelema – la guérison complète de ma chère maman Simi Bat Leah

Question

Certaines coutumes de deuil sont observées durant la période du ‘Omer.

Jusqu’à qu’en sont-elles en vigueurs ?

Décision de la Hala’ha

Nous observons certaines coutumes de deuil pendant le ‘Omer, comme par exemple, ne pas célébrer des mariages.

Ces coutumes de deuil commémorent la disparition des 24 000 élèves de Rabbi ‘Akiva qui décédèrent tous dans la même année, entre Pessa’h et Shavou’ot, qui est justement la période du ‘Omer.

Selon la tradition Sefarade, ils cessèrent de mourir au 34ème jour du ‘Omer, mais selon la tradition Ashkenaz, ils cessèrent de mourir au 33ème jour du ‘Omer.

C’est pourquoi les Sefaradim ont la tradition d’observer les coutumes de deuil du ‘Omer jusqu’au 34ème jour au matin, alors que les Ashkenazim les arrêtent dés le 33ème jour.

Sources et développement

Selon la tradition répandue dans toutes les communautés d’Israël, on ne célèbre pas de mariages pendant les jours du compte du ‘Omer, jusqu’au 34ème jour.

La source de cette tradition est rapportée dans les Réponses Hala’hics des Gueonim (Sages d’Israël qui vécurent juste avant la période médiévale où vécurent des Rishonim).

En effet, cette coutume a pour raison le deuil des élèves de Rabbi ‘Akiva, comme il est rapporté dans le Guemara Yebamot (62b) :

Rabbi ‘Akiva avait 12 000 paires d’élèves (24 000). Ils sont tous décédés entre Pessa’h et Shavou’ot, parce qu’ils ne se respectaient pas mutuellement. Ils sont tous morts de Askera (maladie qui provoque l’étouffement).

La raison pour laquelle on célèbre de nouveau les mariages dés le 34ème jour du ‘Omer, est expliquée dans le livre HaManhig[DP1] (page 72b), de Rabbi Avraham Bar Natan HaYar’hi, le RABaN, qui a vécut dans la ville de Lunel (France), et décédé au début du 13ème siècle.

Il cite Rabbenou Zera’hya Halevi[DP2] , (le RaZHa l’auteur du Maor) qui a trouvé un livre ancien, provenant d’Espagne, dans lequel il est écrit que les élèves de Rabbi ‘Akiva sont tous morts entre Pessa’h et « Peross ‘Atseret » (‘Atseret est le nom de la fête de Shavou’ot).

Mais que veut dire « Peross » ?

« Peross » veut dire « la moitié ». (C'est-à-dire, la moitié de la période qui précède Shavou’ot), comme on enseigne au sujet de Pessa’h :

« On commence à questionner au sujet des Hala’hot Pessa’h, 30 jours avant. »

Le laps de temps de 30 jours avant une fête, représente donc la « période avant la fête ». La moitié de ce temps représente 15 jours.

« Peross ‘Atseret » veut donc dire 15 jours avant Shavou’ot. C’est ainsi qu’expliquent certains autres Rishonim, en disant que si l’on retire effectivement 15 jours des 49 jours qu’il y a entre Pessa’h et Shavou’ot, il reste exactement 34 jours.

Cependant, dés le matin du 34ème jour, il est permis de célébrer des mariages, car concernant le deuil, nous avons la règle de MIKTSAT HAYOM KEKOULO (une partie de la journée équivaut à toute la journée), et puisque s’est écoulée une partie du 34ème jour, il n’est pas nécessaire d’observer d’avantage les règles du deuil.

Mais selon la tradition des Ashkenazim, on célèbre les mariages dés le 33ème jour du ‘Omer, conformément à l’opinion du RaMA[DP3] (dans O.H’ chap.493), car selon eux, les élèves de Rabbi ‘Akiva ont cessés de mourir au 33ème jour du ‘Omer, comme l’ont écris plusieurs Rishonim (parmi eux, l’auteur du Manhig). Il possèdent en effet, un enseignement qui leur a été transmis, et selon lequel, ils ont cessés de mourir dés le 33ème jour du ‘Omer.

Même au soir du 33ème jour du ‘Omer, certains Ashkenazim ont l’usage de célébrer des mariages.

Rédigé et adapté par R. David A. PITOUN France 5768 sheelot@free.fr

(à partir des écrits du Gaon Rabbi Ya’akov SASSON shalita)

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[DP1]

Rabbenou Avraham Bar Natan Ibn Yar’hi (auteur du Manhig 13ème siècle)

[DP2]RaZHa (Rabbenou Zera’hya HaLevi Espagne 12ème siècle, auteur du MAOR)

[DP3]RaMA Rabbi Moshé ISSERLEISS Pologne 16ème siècle, opinion Hala’hic principale pour les Ashkenazim

mardi 29 avril 2008

Les femmes et le compte du ‘Omer

Les femmes et le compte du ‘Omer

Cette Hala’ha est dédiée à la Refoua Shelema – la guérison complète de ma chère maman Simi Bat Leah

Question

Les femmes peuvent-elles compter le ‘Omer ?

Décision de la Hala’ha

La Mitsva de compter le ‘Omer fait partie de la catégorie des Mitsvot Positives liées au temps (Mitsvot ‘Assé SheHazeman Guerama). C'est-à-dire, des Mitsvot dont l’accomplissement est soumis à un laps de temps avant lequel et au-delà duquel la Mitsva n’est pas valide (Ex : le Tsitsit ou les Tefilin que l’on ne peut mettre que lorsqu’il fait jour, ou le Loulav que l’on accomplie qu’à Soukkot …).

Les femmes sont généralement exemptes de toutes les Mitsvot ‘Assé SheHazeman Guerama, excepté certaines Mitsvot comme la Mitsva d’allumer ‘Hanouka, ou la lecture de la Meguila, puisque les femmes ont-elles aussi bénéficiées des miracles commémorés par ces Mitsvot.

Les femmes sont donc exemptes de la Mitsva de compter le ‘Omer.

Si toutefois une femme désire malgré tout compter le ‘Omer, elle est autorisée à le faire, mais elle ne peut en aucun cas le faire avec la Bera’ha, puisqu’elle contient le terme « Vetsivanou » (« …qui nous a ordonné… »). Or, fondamentalement, la femme n’est pas ordonnée sur cette Mitsva, puisqu’elle est liée au temps.

Cependant, chez les Ashkenazim, l’usage est de laisser les femmes réciter la Bera’ha, même sur une Mitsva de laquelle elles sont exemptes, conformément à l’opinion du RaMA.

Mais une femme Sefarade doit se comporter selon l’opinion de MARAN, l’auteur du Shoul’han ‘Arou’h, selon qui, les femmes n’ont pas le droit de réciter une Bera’ha sur une Mitsva de laquelle elles sont exemptes.

Selon nos maîtres les Kabbalistes, il est bon qu’une femme ne compte pas du tout le ‘Omer, même sans Bera’ha.

Sources et développement

Nous connaissons la Hala’ha selon laquelle, les femmes sont exemptes de toute Mitsva positive liée au temps (c’est à dire, une Mitsva qu’il faut réaliser, mais qui est tributaire d’un temps, comme la Mitsva de Tsitsit qui n’est relative qu’à la journée, ou la Mitsva de Loulav qui n’est relative qu’à la fête de Soukkot, ou d’autres exemples).

Excepté pour certaines Mitsvot auxquelles les femmes sont soumises, pour certaines raisons particulières, comme la Mitsva d’allumer H’anouka, ou la lecture de la Meguila, puisque les femmes ont-elles aussi bénéficiées des miracles commémorés par ces Mitsvot.

Mais en général, les femmes sont exemptes des Mitsvot positives liées au temps.

C’est donc pour cette raison que les femmes sont exemptes de la Mitsva de compter le ‘Omer, puisqu’il s’agit d’une Mitsva positive liée au temps.

Cependant, il est expliqué dans les Poskim (décisionnaires) qu’il y a des Mitsvot pour lesquelles même si les femmes ne sont pas soumises, elles peuvent les réaliser, comme le compte du ‘Omer ou autre. C’est ce que font de nombreuses femmes en accomplissant la Mitsva de Soukka, et d’autres Mitsvot liées au temps, et cela, bien qu’elles sont exemptes de cette catégorie de Mitsvot.

Mais on peut apparemment émettre une remarque sur un tel usage.

En effet, il est rapporté dans le Yeroushalmi (Shabbat chap.1, Halah’a 2) :

« Toute personne exempte d’une chose, mais qui la réalise malgré tout, est qualifiable de Hediyot (Imbécile ou ignorant). »

Apparemment, il n’est donc pas convenable pour une femme d’accomplir des Mitsvot desquelles elle est exempte.

De plus, cette remarque est encore plus difficile vis-à-vis des propos de nos maîtres les Rishonim (décisionnaires de l’époque médiévale. Parmi eux Rabbenou Tam[DP1] , le RaMBaN[DP2] , le RAHa[DP3] , RYTBA[DP4] , et d’autres), selon lesquels, les femmes peuvent également réaliser des Mitsvot desquelles elles sont exemptes, alors que des propos de nos maîtres, il en ressort qu’elles seront qualifiables de Hediyot (Imbécile ou ignorant).

Notre maître le Rav Ovadia YOSSEF shalita rétablie l’opinion des Rishonim, en citant l’explication de notre maître le Meïri[DP5] , dans ses commentaires sur la Gmara Rosh Hashana (33a), où il écrit que l’on est qualifiable de Hediyot (Imbécile oui ignorant) que lorsqu’on accompli une Mitsva de laquelle tout le monde est exempts (les hommes comme les femmes). Ce qui n’est pas le cas pour une Mitsva positive liée au temps, puisque les hommes y sont soumis. Dans ce cas, il n’est donc pas justifié de dire que la personne qui la réalise est qualifiable de Hediyot (c’est ainsi qu’écrit également le RaMBaN, et d’autres).

Nous comprenons donc pourquoi les femmes peuvent réaliser des Mitsvot desquelles elles sont exemptes.

Il en est de même pour la Mitsva de compter le ‘Omer. Les femmes qui le désirent peuvent tout à fait accomplir cette Mitsva, au même titre que toutes les autres Mitsvot, mais elles ne peuvent en aucun cas réciter la Bera’ha sur le compte du ‘Omer, car du point de vue de la Hala’ha, nous optons pour l’opinion de MARAN[DP6] , l’auteur du Shoul’han ‘Arou’h (O.H chap.17 et chap.589) qui interdit aux femmes de réciter la Bera’ha sur une Mitsva de laquelle elles sont exemptes. Toute femme qui récite malgré tout la Bera’ha sur une telle Mitsva, s’introduit elle-même dans une situation de risque de Bera’ha Levatala (Bénédiction prononcée en vain).

Ce qui n’est pas le cas selon l’opinion du RaMA[DP7] , et selon l’usage de nombreux Ashkenazim, selon qui, les femmes sont autorisées à réciter la Bera’ha d’une Mitsva de laquelle elles sont exemptes.

Hormis tout ceci, il est à noter que selon l’opinion de nos maîtres les Kabbalistes, il est bon que les femmes ne comptent pas du tout le ‘Omer, même sans Bera’ha, pour des raisons Kabbalistiques qu’il serai difficile d’expliquer ici.

C’est pourquoi, selon notre tradition, les femmes ne comptent pas du tout le ‘Omer.

Rédigé et adapté par R. David A. PITOUN France 5768 sheelot@free.fr

(à partir des écrits du Gaon Rabbi Ya’akov SASSON shalita)

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[DP1]

Rabbenou TAM Rabbenou Yaakov Ben Meïr TAM France 12ème siècle, petit fils de Rashi, et l’un des principaux auteurs des Tossafot

[DP2]RaMBaN Rabbi Moshé Ben Na’hman ou « Na’hmanide » Espagne – Israël 13ème siècle

[DP3]RAHA Rabbenou Aharaon HaLevi auteur présumé du SEFER HA’HINOU’H Espagne 14ème siècle

[DP4]RYTBA Rabbenou Yom Tov Ben Avraham Espagne 14ème siècle

[DP5]Meïri Rabbenou Mena’hem Ben Shlomo HaMeïri France 13ème et 14ème siècle

[DP6]Maran ou « Notre maître » en araméen. Rabbi Yossef Karo, 16ème siècle, Espagne – Israël, l’auteur du Beit Yossef et du Shoul’han Arou’h

[DP7]RaMA Rabbi Moshé ISSERLEISS Pologne 16ème siècle, opinion Hala’hic principale pour les Ashkenazim

lundi 28 avril 2008

La Mitsva de compter le ‘Omer

La Mitsva de compter le ‘Omer

Cette Hala’ha est dédiée à la Refoua Shelema – la guérison complète de ma chère maman Simi Bat Leah

Question

Quelle est l’origine de la Mitsva de compter le ‘Omer ?

Décision de la Hala’ha

A l’origine, la Mitsva de compter le ‘Omer consiste à compter les 7 semaines ou 49 jours qui séparent la fête de Pessa’h de la fête de Shavou’ot.

Selon la Torah, cette Mitsva s’accompagnait d’une offrande de blé et d’un sacrifice, mais de notre époque où le Beit Hamikdash est détruit, la Mitsva de compter le ‘Omer persiste mais n’est plus qu’une institution de nos ‘Ha’hamim, en souvenir du Beit Hamikdash. Ceci est l’opinion de la majorité des Rishonim, ainsi que de MARAN, l’auteur du Shoul’han ‘Arou’h. Cependant, elle n’en reste pas moins une totale obligation.

On ne compte le ‘Omer qu’à partir de la nuit. Si l’on a oublié de compter le ‘Omer durant la nuit, on peut se rattraper la journée, mais sans Bera’ha, et on reprendra le compte le soir suivant avec Bera’ha.

Par contre, si l’on n’a pas rattraper le compte sans Bera’ha durant la journée, on ne peut plus continuer à compter avec Bera’ha la soir. Il faudrait poursuivre le compte sans Bera’ha.

Lorsqu’on a un doute si l’on a compter la veille ou non, on poursuit le compte avec Bera’ha.

Les femmes qui désirent compter le ‘Omer, peuvent le faire mais sans Bera’ha.

Sources et développement

Il est écrit dans la Torah (Vaykra 23 – 15) :

« Vous compterez pour vous, dés le lendemain du Shabbat, depuis le jour où vous apporterez le ‘Omer du balancement, 7 semaines pleines. »

Selon l’explication transmise à nos H’ah’amim (et citée dans la Gmara Mena’hot 65b), le sens des termes « dés le lendemain du Shabbat » employés dans ce verset, indique en réalité le lendemain du 1er Yom Tov de Pessa’h, qui est un jour de cessation d’activité (« Shabbaton », de la racine « Shabbat »). (C’est cela que visent les termes « dés le lendemain du Shabbat », le lendemain du 1er jour de Pessa’h, qui est un jour comme Shabbat. C’est pourquoi, dés la sortie du 1er Yom Tov de Pessa’h – après la prière de ‘Arvit - on commence à compter le ‘Omer.)

Le compte du ‘Omer depuis le soir du 16 Nissan, jusqu’à la fin des 7 semaines, qui font 49 jours, est une Mitsva positive ordonnée par la Torah.

Cependant, il est écrit (Devarim 16 – 9) :

« Tu compteras pour toi 7 semaines, depuis le moment où la faucille est dans le blé, c’est là que tu commenceras à compter. », c'est-à-dire, depuis le moment où l’on va moissonner le blé pour l’offrande du ‘Omer. Or, de notre époque, où le Beit Hamikdash est détruit, nous n’avons plus la Mitsva de moissonner le blé du ‘Omer, ni la Mitsva de l’offrande du ‘Omer, et c’est pourquoi, de notre époque, la Mitsva de compter le ‘Omer n’est plus que par institution de nos ‘Ha’hamim, en souvenir du Beit Hamikdash.

Par conséquent, dans la formule du « Leshem I’houd » que l’on a l’usage de dire avant de compter le ‘Omer, il est juste ne pas prononcer la phrase « Kemo Shekatouv Batorah Ousfartem La’hem … » (« comme il est écrit dans la Torah : « Vous compterez pour vous… »), car la Mitsva de compter le ‘Omer n’est plus ordonnée par la Torah (mais elle reste une totale obligation par ordonnance de nos H’ah’amim).

(En réalité, selon la RaMBaM (Rabbi Moshé Ben Maïmon, Maïmonide)[DP1] et le RABYA (Rabbi Eli’ezer Bar Yoel Halevi)[DP2] , il n’y a aucun lien entre la Mitsva de moissonner le blé du ‘Omer et la Mitsva de compter le ‘Omer, et selon leur opinion, la Mitsva de compter le ‘Omer reste ordonnée par la Torah, même de notre époque.

Malgré tout, la Hala’ha n’est pas tranchée selon leur avis, mais uniquement selon l’opinion de MARAN[DP3] , l’auteur du Shoul’han ‘Arou’h - dont nous avons accepté les décisions Hala’hics – qui tranche que le compte du ‘Omer est aujourd’hui une Mitsva ordonnée par nos ‘Ha’hamim, puisque telle est l’opinion de Rav Haï Gaon[DP4] , des Tossafot[DP5] , du ROSH[DP6] , de l’auteur du ‘Itour[DP7] , du RaSHBA[DP8] , du RaN[DP9] , et d’autres…)

Le moment du compte du ‘Omer est la nuit.

Chaque soir du ‘Omer, compte comme une Mitsva indépendante.

Toutefois, l’auteur du Hala’hot Guedolot[DP10] tranche que si l’on a oublié de compter un soir, on ne peut plus poursuivre le compte, puisque l’on ne peut effectuer un compte en sautant des chiffres (car si l’on compte : « 1, 2, 4,.. » on ne compte pas de façon juste. De même, si l’on oublie un jour du compte du ‘Omer, il n’y a plus de solution, et le compte n’est plus qualifiable de tel).

Mais du point de vue de la Hala’ha, si l’on a oublié de compter durant la nuit, on peut encore rattraper le compte durant la journée qui suit, mais sans Bera’ha, et la nuit suivante, on poursuivra chaque soir avec Bera’ha.

Par contre, si l’on n’a pas rattraper le compte sans Bera’ha durant la journée - bien que selon la majorité des Rishonim, le compte du ‘Omer est une Mitsva sur chaque soir de façon indépendante - on prend malgré tout en considération le principe de SAFEK BERA’HOT, LEHAKEL (Lors d’un doute sur la récitation d’une Bera’ha, nous allons à la souplesse, et nous ne la récitons pas). Or, il y a ici une divergence d’opinion Hala’hic entre l’auteur du Hala’hot Guedolot et les autres Poskim sur le fait de définir si le compte du ‘Omer est une Mitsva sur chaque soir, ou bien un compte global.

Par conséquent, si l’on a oublié de compter durant la nuit, et que l’on n’a pas rattraper le compte sans Bera’ha durant la journée, on ne peut plus continuer à compter avec Bera’ha la soir. Il faudra désormais compter chaque soir sans Bera’ha, où écouter la Bera’ha d’une autre personne, en pensant à s’acquitter par sa Bera’ha, et en lui demandant au préalable de penser à nous acquitter.

Lorsqu’on a un doute si l’on a compter la veille ou non, on poursuit le compte avec Bera’ha.

En effet, il y a ici ce que l’on appelle un « Safek Sefeka » (un double doute), et selon la règle, SAFEK SEFEKA, LAKOULA (lorsqu’il y a un double doute, nous allons à la souplesse)

1er doute : Peut être a-t-il compter, peut être pas.

2ème doute : Même dans l’hypothèse où il n’a pas compter, peut que la Hala’ha est (dans l’absolu) comme les Poskim qui pensent que même si l’on a oublié une nuit et une journée, on peut encore compter avec Bera’ha le soir suivant, puisque - selon eux - chaque soir compte comme une Mitsva indépendante.

Les femmes qui désirent compter le ‘Omer sans Bera’ha, sont autorisées à le faire.

Ce sujet sera développé plus tard, avec l’aide d’Hashem.

Rédigé et adapté par R. David A. PITOUN France 5768 sheelot@free.fr

(à partir des écrits du Gaon Rabbi Ya’akov SASSON shalita)

Pour recevoir la Halaha Yomit chaque jour, ainsi qu’un Dvar Torah le vendredi, par

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[DP1]RaMBaM ou Maïmonide Rabbi Moshé Ben Maïmon Espagne – Egypte 12ème siècle

[DP2]

Rabbenou Eliezer Bar Yoël HaLevi (RABYHA, Allemagne 12ème siècle)

[DP3]Maran ou « Notre maître » en araméen. Rabbi Yossef Karo, 16ème siècle, Espagne – Israël, l’auteur du Beit Yossef et du Shoul’han Arou’h

[DP4]

Rabbenou Haï Gaon (Irak 10ème siècle)

[DP5]Tossafot gendres et petits enfants de RASHI. Commentateurs et décisionnaires de France et d’Allemagne 11ème et 12ème siècle

[DP6]Rosh Rabbenou Asher Allemagne-Espagne 13ème siècle

[DP7]Sefer Ha‘Itour Rabbi Its’hak Bar Rabbi Abba Maré de Marseille France 12ème siècle

[DP8]RaSHBA Rabbenou Shlomo Ben Aderet Espagne 13ème siècle

[DP9]RaN Rabbenou Nissim de Gérone Espagne 14ème siècle

[DP10]Ba’al Hala’hot Guedolot Rabbi Yehoudaï Gaon Irak 10ème siècle

vendredi 18 avril 2008

Commentaires sur la Hagada de Pessa'h

hagada de pessa’h

Extraits des commentaires de notre mâître

le Rav Ovadia YOSSEF shalita, dans son livre

‘Hazon Ovadia – Hagada Shel Pessa’h.

Ce Dvar Torah est dédié à la Refoua Shelema – la guérison complète

de ma chère maman Simi Bat Leah

Le véritable héritage

Lorsqu’ Hashem contracte un pacte d’alliance avec Avraham Avinou, il lui dit :

« Sache que ta descendance sera étrangère, dans un pays qui ne leur appartiendra pas, on les asservira et on les fera souffrir durant 400 ans, et ensuite, ils sortiront avec une grande richesse. » (Bereshit 15 – 13)

Lorsqu’ Hashem est sur le point de délivrer Israël d’Egypte, il dit à Moshé Rabbenou :

« Parle s’il te plait aux Bné Israël, et dis leur d’emprunter des égyptiens, des objets en or, des objets en argent, ainsi que des vêtements. » (Shemot 11 – 12)

Gmara Bra’hot (9b) :

Hashem insiste sur les termes « s’il te plait », pour dire :

Dis leur : de grâce, empruntez des objets en or et en argent, afin que ce Tsaddik (Avraham) ne dise pas : Hashem a accompli sur eux la promesse de « on les asservira et on les fera souffrir », mais celle de « … et ensuite, ils sortiront avec une grande richesse », il ne l’a pas accompli sur eux.

Question :

Et si Avraham Avinou n’avait aucune « réclamations », Hashem n’aurait il pas malgré tout accompli sa promesse ?!! Est-il concevable qu’Hashem puisse prononcer une parole sans la mettre en application ?!!

Image :

Un jeune homme loua ses services en tant que domestique dans la maison d’un particulier.

Au terme de son embauche, le patron signa un chèque correspondant au salaire du jeune homme, mais celui-ci refusa le chèque en précisant qu’il désirait des espèces.

Le patron convoqua le père du jeune homme, en lui montrant le chèque. Le patron dit au père :

« Observe ce chèque et dis moi si tu lui trouve quelque chose de suspect ou d’illégal. »

Le père examina le chèque, et dit :

« Certes, ce chèque est parfaitement légal, et il ne fait aucun doute qu’il est encaissable immédiatement. Cependant, ceci ne peut s’adresser qu’à des gens qui connaissent la valeur d’un chèque, alors que les jeunes gens, ne connaissent que la valeur « sonnante et trébuchante » de l’argent, c'est-à-dire les espèces.

Il en est de même pour les Bné Israël. Hashem promet « … et ensuite, ils sortiront avec une grande richesse ». Mais en vérité, cette promesse vise une grande richesse différente de l’or et de l’argent. Cette grande richesse, c’est l’héritage spirituel et éternel acquis par les Bné Israël grâce à l’esclavage d’Egypte.

En effet, tout le but du passage des Bné Israël par l’étape de l’esclavage d’Egypte, ne visait que la purification spirituelle de leurs âmes, et l’acquisition de la qualité de la soumission (Ha’hna’a), afin de devenir de véritables serviteurs d’Hashem (‘Avdé Hashem). Comme il est enseigné dans la Gmara Bra’hot (5a) : Rabbi Shim’on Bar Yo’haï dit : Hashem a gratifié Israël de 3 cadeaux, et ils ne les ont mérités que seulement grâce aux souffrances. Ces 3 cadeaux sont : la Torah, Erets Israël et le Monde Futur (‘Olam Haba).

Voici donc ce qu’Hashem veut dire :

Certes, ce Tsaddik (Avraham) dira qu’Hashem a accompli sur eux la promesse de « on les asservira et on les fera souffrir », car ils ont réellement ressenti « sur eux », de façon physique, sur leur peau et sur leur corps, toute la dureté de l’esclavage.

Par contre, la promesse de « …ils sortiront avec une grande richesse », il ne l’a pas accompli sur eux, car les Bné Israël ne seront pas encore en mesure de comprendre la valeur inestimable de la richesse spirituelle de la Torah, incommensurable même face à l’or et au cristal le plus précieux.

Ils désireront une grande richesse, dans son sens le plus simple, c'est-à-dire de l’or et de l’argent.

La dureté de l’esclavage

« Les Bné Israël se mirent à gémir des suites du travail, et ils implorèrent. Leurs supplications montèrent jusqu’à Hashem, des suites du travail. » (Shemot 2 – 23).

Question :

Pourquoi le terme « travail » apparaît-il 2 fois dans ce verset ?

On peut expliquer cela par le fait que les Bné Israël étaient descendus si bas par le travail, qu’ils en avaient perdu toute sensation humaine.

En effet, alors que les égyptiens arrachaient les enfants à leurs mères pour les égorger, afin que le maudit Par’o se baigne dans leurs sang, malgré ce cauchemar, lorsqu’un Ben Israël rencontrait son ami et qu’il lui demandait : « Pourquoi ton visage est-il si pâle, comme un homme qui est malade ? » Il lui répondait : « A cause de la dureté du travail que l’on m’impose, dans le bitume et les briques. »

Quelle dégradation humaine !

Au même moment où l’on était en train d’égorger ses propres enfants, afin qu’un monstre nommé Par’o se baigne dans leur sang, le Ben Israël ne se plaignait même plus d’une telle atrocité. Le travail avait atteint un degré de dureté si élevé qu’ils avaient perdus toute sensibilité !

C’est pour cela que « Leurs supplications montèrent jusqu’à Hashem, des suite du travail », c'est-à-dire, qu’il fallait les délivré avant que le travail ne fasse d’eux des êtres sans la moindre sensibilité.

Le Midrash rapporte que le maudit Par’o égorgeait 150 enfants juifs chaque matin, et 150 enfants juifs chaque soir, afin de se baigner dans leurs sang, sur le conseil de ses médecins (qu’ils soient maudits avec lui !) pour guérir sa lèpre.

Les commentateurs précisent que ses 300 enfants égorgés chaque jour étaient appelés à devenir de grands Resha’im (des impies), comme nous le voyons au sujet de Mi’ha qui était sur le point d’être emmuré vivant lorsqu’il était bébé, quand Moshé Rabbenou le sauva. Bien plus tard, c’est ce même Mi’ha qui incitera Israël à l’idolâtrie.

Nous trouvons cette allusion dans l’enseignement du Pirké Avot :

« Ne regarde pas la bouteille (KANKAN), mais plutôt ce qu’elle contient. »

Le mot KANKAN à pour valeur numérique le nombre 150 et 150 = 300.

Kaved Lev Par’o (Le cœur de Par’o est dur)

Lorsque Moshé Rabbenou et Aharon Hacohen se présentent devant Par’o afin de lui transmettre le message d’Hashem de laisser partir les Bné Israël, ce jour là était l’anniversaire de Par’o. Tous les rois du monde entier étaient venus le saluer et lui offrir une couronne. Quand Moshé Rabbenou et Aharon Hacohen lui annoncèrent qu’ils venaient au Nom d’Hashem, Par’o leur dit : « Qui est Hashem, pour que j’écoute Sa voix ?! Ne devait il pas lui aussi m’offrir une couronne ?! »

Image

Un jour, le lion - accompagné de tous les animaux, ainsi que du renard - faisait une balade en bateau. L’âne occupait la fonction de douanier et prélevait la taxe de passage. Lorsqu’il vit arrivé le bateau « Royal », l’âne leur exigea de payer la taxe, sous peine de ne pas les laisser passer. Le renard lui dit : « N’as-tu pas honte ! Ne vois tu pas le roi de animaux qui est avec nous, et tu ose malgré tout nous réclamer une taxe ! » L’âne répondit : « Je prélève la taxe, même du roi, car ensuite, je fais rentrer cet argent dans ses trésor ! » Le lion perdit patience et déchiqueta l’âne. Il dit ensuite au renard : « Prépare moi les différentes parties du corps de cet imbécile. » Le renard prépara les différentes parties de l’âne pour le repas « Royal ». Le renard aperçu le cœur de l’âne et s’en empara pour le manger.

Lorsque le lion entama son festin, il s’aperçu que le cœur était absent. Il questionna le renard, et celui-ci lui répondit : « Majesté ! Cet âne n’avait pas de cœur (il ne réfléchissait pas), car s’il possédait un cœur, il n’aurait jamais osé réclamer au roi de payer une taxe ! »

Il en est de même au sujet de Par’o.

Lui aussi n’avait pas de cœur, car s’il en possédait un, il n’aurait jamais réclamer un présent de la part d’Hashem !

Ceci est le sens de « Kaved Lev Par’o » (le cœur de Par’o est dur, parce qu’il n’en possède pas !)

Sur les 10 plaies

Tehilim (105 – 31)

« Il dit : Que viennent les bêtes sauvages (‘Arov), les poux dans toute leur frontière ».

Question :

La plaie des poux précède celle des bêtes sauvages. Pourquoi David Hamele’h change t-il l’ordre ?

Image :

Un homme très riche célébra le mariage de son fils avec la fille d’un grand notable de la ville.

Le père du ‘Hatan organisa des festivités durant 7 jours, et réparti les invitations sur les 7 jours.

Le 1er jour était réservé aux aux étudiants des Yeshivot. Le 2ème jour, au simples gens qui fixent des moments d’étude. Le 3ème jour, aux nécessiteux. Le 4ème jour, aux personnes à qui la chance avait tourné le dos. Le 5ème jour, aux membres de la famille.

Le père du ‘Hatan ordonna aux domestiques de ne pas laisser entrer la même personne, 2 jours.

Voilà que le 5ème jour, se présente un homme que les domestiques reconnaissent pour l’avoir déjà laisser entrer au 2ème jour. Ils lui dirent de faire demi tour et de s’en aller, car il avait déjà participé aux festivités 3 jours plutôt. L’homme leur répondit : « Il y a 3 jours, le festin était réservé aux gens qui étudient la Torah, et comme vous pouvez le vérifier, je fais partie de cette catégorie. Aujourd’hui, le festin est réservé à la famille du ‘Hatan, et comme vous pouvez aussi le vérifié, je suis un cousin direct de père du ‘Hatan. »

Il est vrai que les poux précédèrent les bêtes sauvages, et qu’ils ont eu droit à un véritable festin en dévorant la peau des égyptiens, et en les vidant de leur sang.

Cependant, lors de la plaie suivante – celle des bêtes sauvages – les poux furent de nouveau conviés au festin, car – comme il est expliqué dans le Sefer Hayashar (Rabbenou Tam) – toutes les bêtes et insectes de la création ont participés à la plaie des bêtes sauvages, aussi bien les animaux sauvages que les bestioles en tout genre.

C’est là le sens du verset de Tehilim : « Il dit : Que viennent les bêtes sauvages (‘Arov), les poux dans toute leur frontière ». Les poux dont il est question ici, ne font pas allusion à la plaie des poux, mais à la participation des poux à la plaie de ‘Arov les bêtes sauvages).

Shabbat Shalom et Pessa’h Casher Vessamea’h

Rédigé et adapté par R. David A. PITOUN France 5768 sheelot@free.fr

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jeudi 17 avril 2008

Préparatifs du Seder de Pessa’h

Préparatifs du Seder de Pessa’h

Cette Hala’ha est dédiée à la Refoua Shelema – la guérison complète de ma chère maman Simi Bat Leah

Question

A partir de quel moment précis pouvons nous dresser la table du Seder, et entamer tous ses préparatifs ?

Comment doit se dérouler le Kiddoush du soir de Pessa’h, lorsqu’il tombe un samedi soir ?

Décision de la Hala’ha

Lorsque le soir du Seder de Pessa’h tombe un samedi soir, il est interdit de dresser la table du Seder, et d’entamer les préparatifs, avant la tombée de la nuit (sortie des étoiles). A titre indicatif, pour la ville de Lyon (France), cet horaire correspond à 21h10.

Il faut dire le passage de « Vatodi’enou » dans la ‘Amida de ‘Arvit. Si l’on a oublié de le dire, on ne recommence pas.

Une femme qui a oublié de dire « Vatodi’enou » dans la ‘Amida de ‘Arvit de samedi soir (ou qui ne prie pas ‘Arvit), devra dire – avant d’allumer les Nerot de Yom Tov – « Barou’h Hamavdil Ben Kodesh Le’hol ».

Lorsque Yom Tov tombe un samedi soir, le Kiddoush de Yom Tov inclus également la Havdala, en respectant l’ordre de YaKNeHaZ, qui sont les initiales de Yaïn ; Kiddoush ; Ner ; Havdala ; Zeman, ou Hagefen ; Asher Ba’har Banou (Mekadesh Israël Vehazemanim) ; Bougie (Boré Meoré Haesh) ; Hamavdil ; Shehe’heyanou.

Sources et développement

Etant donnée la Hala’ha selon laquelle il est interdit de préparer quelque chose pendant Shabbat, pour les nécessités d’un Yom Tov, il est donc interdit de dresser la table du Seder, et d’entamer les préparatifs, pendant Shabbat – veille de Pessa’h. Il faut attendre la tombée de la nuit (Tset HaKo’havim - sortie des étoiles) pour le faire.

S’il y a une grande nécessité de dresser la table et de commencer les préparatifs avant la sortie des étoiles – lorsqu’il s’agit d’une pièce très spacieuse et que l’on sera nombreux à table – on peut autoriser à partir du couché du soleil (Shki’a).

(Le couché du soleil et la sortie des étoiles sont séparés par un laps de temps que l’on appelle « Ben Hashemashot ». Ce laps de temps n’est pas définit, et l’on ne sait pas s’il fait partie du jour ou de la nuit, ce qui entraîne de très nombreuses nuances au niveau de la Hala’ha).

Lorsque Yom Tov tombe un samedi soir, on dit le passage de « Vatodi’enou » (passage de Havdala entre Shabbat et Yom Tov) dans la ‘Amida de ‘Arvit (voir Ma’hzor – rituel des 3 fêtes).

Si l’on a oublié de le dire :

· Si l’on n’a pas encore conclu la Bra’ha (on n’a pas encore dit « Barou’h Ata A.D.O.N.A.Ï Mekadesh Israël Vehazemanim »), on reprend à partir de « Vatodi’enou ».

· Si l’on a déjà conclu la Bra’ha (on a déjà dit « Barou’h Ata A.D.O.N.A.Ï Mekadesh Israël Vehazemanim »), on ne reprend pas, mais on poursuit normalement, car on doit - de toute manière - réciter la Havdala sur le verre de vin à la maison.

L’absence de Havadala dans la prière, sera comblée par celle qui sera récitée à la maison sur le vin.

Une femme qui a oublié de dire « Vatodi’enou » dans la ‘Amida de ‘Arvit de samedi soir (ou qui ne prie pas ‘Arvit), devra dire – avant d’allumer les Nerot de Yom Tov« Barou’h Hamavdil Ben Kodesh Le’hol ».

Lorsque Yom Tov tombe un samedi soir, le Kiddoush de Yom Tov inclus également la Havdala, en respectant l’ordre de YaKNeHaZ, qui sont les initiales de Yaïn ; Kiddoush ; Ner ; Havdala ; Zeman, ou Hagefen ; Asher Ba’har Banou (Mekadesh Israël Vehazemanim) ; Bougie (Boré Meoré Haesh) ; Hamavdil ; Shehe’heyanou.

Rédigé et adapté par R. David A. PITOUN France 5768 sheelot@free.fr

(à partir des écrits du Gaon Rabbi Ya’akov SASSON shalita)

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