Suite des lois relatives au 2ème Yom Tov en dehors d’Israël (Yom Tov Sheni Shel Galouyot)
Cette Hala’ha est dédiée à la Refoua Shelema – la guérison complète de ma chère maman Simi Bat Leah, ainsi que pour la Refoua Shelema du Gaon et Tsaddik Rabbi Morde’haï Tsema’h Ben Mazal Tov (le Rav Morde’haï Eliyahou shalita)
Question
Quelles sont les choses qu’un israélien – de passage en dehors d’Israël pour les fêtes – est autorisé à faire pendant le 2ème Yom Tov ?
Décision de la Hala’ha
Lorsqu’un juif habitant Israël séjourne momentanément en dehors d’Israël, il ne lui est interdit de réaliser des activités interdites, uniquement lorsqu’il se trouve dans un lieu où il y a des juifs. Par contre, s’il se trouve dans un endroit où il n’y a pas de juifs, il est autorisé à réaliser des activités interdites.
S’il se trouve dans un endroits où il y a des juifs, il est convenable de s’imposer la ‘Houmra (la rigueur) de ne pas réaliser d’activités interdites, même dans l’intimité (c'est-à-dire, même lorsqu’il se trouve seul, il ne devra pas réaliser d’activités interdites).
Cependant, dans l’intimité, il lui est permis de déplacer un objet Mouktsé, pendant le 2ème Yom Tov.
Il lui est également permis d’allumer la lumière électrique pendant le 2ème Yom Tov (puisque nous utilisons aujourd’hui des minuteries), à la condition que personne ne le voit enclencher la lumière électrique, afin qu’on ne le soupçonne pas de mépriser la Sainteté du Yom Tov.
Des juifs habitants en dehors d’Israël, qui viennent passer les fêtes en Israël, gardent leur statut de juifs habitants en dehors d’Israël, pour toute chose.
Ils doivent donc se comporter comme ci ils se trouvaient en dehors d’Israël, et célébrer 2 jour de Yom Tov.
Mais il est permis à un habitant d’Israël d’effectuer une activité interdite pour son ami juif habitant en dehors d’Israël (venu passer les fêtes en Israël). De même, il est permis à un juif habitant en dehors d’Israël (venu passer les fêtes en Israël) de demander à un habitant d’Israël, d’effectuer pour lui une activité interdite.
A la sortie du 1er Yom Tov, un habitant d’Israël (qui se trouve en dehors d’Israël) doit dire le passage de « Ata H’onantanou » (passage de Havadala) dans la ‘Amida, comme il le fait pour chaque sortie de Shabbat.
Il devra aussi réciter la Havdala sur un verre de vin, dans l’intimité.
Sources et développement
Nous avons expliqué qu’un habitant d’Israël, qui séjourne momentanément en dehors d’Israël, par exemple, pour une réjouissance familiale ou autre, est tenu de se comporter comme un juif habitant en dehors d’Israël, excepté pour certaines choses dont nous avons fais mention, comme la prière ou autre.
Nous allons maintenant expliquer, quelles sont les choses permises à un habitant d’Israël pendant le 2ème Yom, lorsqu’il se trouve en dehors d’Israël.
Il ne lui est interdit de réaliser des activités interdites, uniquement lorsqu’il se trouve dans un lieu où il y a des juifs. Par contre, s’il se trouve dans un endroit où il n’y a pas de juifs, il est autorisé à réaliser des activités interdites.
S’il se trouve dans un endroits où il y a des juifs, il est convenable de s’imposer la ‘Houmra (la rigueur) de ne pas réaliser d’activités interdites, même dans l’intimité (c'est-à-dire, même lorsqu’il se trouve seul, il ne devra pas réaliser d’activités interdites).
Cependant, dans l’intimité, il lui est permis de déplacer un objet Mouktsé, pendant le 2ème Yom Tov.
Il est permis à un habitant d’Israël qui se trouve en dehors d’Israël, d’allumer la lumière électrique pendant le 2ème Yom Tov, à la condition que personne ne le voit enclencher la lumière électrique, afin qu’on ne le soupçonne pas de mépriser la Sainteté du Yom Tov.
Même si – il est vrai – on pourrait voir à travers les fenêtres, la lumière allumée pendant Yom Tov, malgré tout, cela ne représente pas une crainte particulière, étant donné que nous avons l’usage, de notre époque, d’utiliser une minuterie pour Shabbat qui allume et qui éteint la lumière, on n’en viendra donc pas à le soupçonner d’avoir allumé la lumière pendant la fête.
C’est ainsi que tranche également le Gaon Rabbi Moshé FEINCHTEIN z.ts.l[DP1], dans son livre IGUEROT MOSHE (section O.H tome 4 chap.104).
Il est permis à un habitant d’Israël qui possède une usine en dehors d’Israël, dont les ouvriers sont des non juifs, de les laisser poursuivre leur travail pendant le 2ème Yom Tov, puisqu’il s’agit d’un habitant d’Israël, sur qui la Sainteté du 2ème Yom Tov n’a pas pris effet du tout, pour qui ce jour est totalement un jour de semaine, et qui n’est pas tenu de faire cesser toute activité ce jour là.
De même, il est permis à un juif habitant en dehors d’Israël, qui possède une usine en Israël, de laisser ses ouvriers - habitants en Israël – travailler à l’usine le jour du 2ème Yom Tov, selon leur habitude en semaine, car ils ne leur est pas du tout interdit de réaliser des activités interdites ce jour là, et ils ne sont pas soumis à l’interdiction qui frappe le propriétaire de l’usine.
Des juifs habitants en dehors d’Israël, qui viennent passer les fêtes en Israël, gardent leur statut de juifs habitants en dehors d’Israël, pour toute chose.
Ils doivent donc se comporter comme ci ils se trouvaient en dehors d’Israël, et célébrer 2 jour de Yom Tov. Il leur est donc interdit de voyager en bus ou autre, même si le chauffeur est un habitant d’Israël (étant donné que le supplément de poids provoque une combustion plus importante du moteur du bus). Mais il est permis à un habitant d’Israël d’effectuer une activité interdite pour son ami juif habitant en dehors d’Israël (venu passer les fêtes en Israël). De même, il est permis à un juif habitant en dehors d’Israël (venu passer les fêtes en Israël) de demander à un habitant d’Israël, d’effectuer pour lui une activité interdite.
Des juifs habitants en dehors d’Israël – venus passer les fêtes en Israël – peuvent organiser un Minyan en Israël, afin de dire la prière de Yom Tov, selon leur habitude en dehors d’Israël..
De même, pour ce qui est de la lecture de la Torah, la Haftara, conformément à leur usage en dehors d’Israël.
S’il n’y a pas 10 habitants en dehors d’Israël pour pouvoir organiser un Minyan, ils prieront dans l’intimité et seuls. Ils ne peuvent pas joindre un habitant d’Israël, pour compléter Minyan.
A la sortie du 1er Yom Tov, un habitant d’Israël (qui se trouve en dehors d’Israël) doit dire le passage de « Ata H’onantanou » (passage de Havadala) dans la ‘Amida, comme il le fait pour chaque sortie de Shabbat.
Il devra aussi réciter la Havdala sur un verre de vin, dans l’intimité.
Rédigé et adapté par R. David A. PITOUN France 5768 sheelot@free.fr
(à partir des écrits du Gaon Rabbi Ya’akov SASSON shalita)
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