mardi 22 juillet 2008

Danses pendant la période de Ben Hametsarim (Entre le 17 Tamouz et le 9 Av)

Danses pendant la période de Ben Hametsarim
(Entre le 17 Tamouz et le 9 Av)

Cette Hala’ha est dédiée à la Refoua Shelema – la guérison complète de ma chère maman Simi Bat Leah, ainsi que pour la Refoua Shelema du Gaon et Tsaddik Rabbi Morde’haï Tsema’h Ben Mazal Tov (le Rav Morde’haï Eliyahou shalita)

Question

Est il permis de danser – même selon les exigences de la Hala’ha – pendant la période de Ben Hametsarim ?

Décision de la Hala’ha

Il est formellement interdit d’organiser des danses durant la période de Ben Hametsarim, et il n’y a aucune différence sur ce point entre les Sefaradim et les Ashkenazim

Ceci est valable même lorsque les danses se déroulent selon les exigences de la Hala’ha, et selon les usages de la pudeur propres au peuple d’Israël, les hommes à part et les femmes à part, séparés par une parois de sorte que les uns ne voient pas les autres.

Mais des danses mixtes, auxquelles participent des hommes et des femmes ensemble, sont formellement et totalement interdites durant toute l’année, et cela de façon très sévère, comme l’ont écris plusieurs Geonim.

Le prétexte avancé par certains, selon lequel les jeunes hommes et les jeunes filles en arriveraient grâce à cela à se connaître et à se marier, ceci n’est que le conseil du Yetser Hara’ (le mauvais penchant), car Hashem n’est pas à cour de moyens pour unir des êtres entre eux.

Le manque de pudeur entraîne que la She’hina (la présence Divine) se retire du peuple d’Israël, et à cause de cela, de nombreux et terribles malheurs s’abattent sur Israël, qu’Hashem nous en préserve.

Tout ce qui est traité ici ne concerne que les danses en elles même, mais s’il y a également une femme qui chante, cela représente un interdit supplémentaire, comme nous le développerons dans l’avenir, avec l’aide d’Hashem.

Sources et développement

Il est interdit de s’adonner à des danses pendant les jours entre le 17 Tamouz et le 9 Av, même sans instruments de musique.

Tout ceci même lorsque les danses se déroulent selon les exigences de la Hala’ha, et selon les usages de la pudeur propres au peuple d’Israël, les hommes à part et les femmes à part, séparés par une parois de sorte que les uns ne voient pas les autres.
Mais des danses mixtes, auxquelles participent des hommes et des femmes ensemble, sont formellement et très sévèrement interdites durant toute l’année.

En 5748 (1988), un Talmid ‘Ha’ham de la ville de Deal dans le New Jersey (Etats-Unis) consulta le Gaon Rabbi David YOSSEF shalita (digne fils de notre maître le Rav Ovadia YOSSEF shalita et directeur des institutions Ye’havé Da’at à Jérusalem), car des gens de sa ville désiraient organiser des danses durant la période de Ben Hametsarim, en prétendant que seuls les Ashkenanzim avaient l’usage de se l’interdire, et sous prétexte que cela permettrait à des jeunes hommes et des jeunes filles de se connaître et de se marier.
Hormis l’évidence qu’il faut interdire une telle chose, malgré tout, la question fut soumise à notre maître le Rav Ovadia YOSSEF shalita car les paroles d’un grand homme sont toujours écoutées.
Il leur répondit par écrit qu’il est formellement interdit d’organiser des danses durant la période de Ben Hametsarim, qu’il n’y a aucune différence sur ce point entre les Sefaradim et les Ashkenazim et qu’ainsi avaient tranchés le Gaon Rabbi H’aïm PALLAG’I[D1] , le Gaon Rabbi Yossef H’AÏM[D2] z.ts.l, ainsi que d’autres Poskim (décisionnaires).

Notre maître le Rav shalita poursuit en écrivant que tout ceci est valable même lorsque les danses se déroulent selon les exigences de la Hala’ha, et selon les usages de la pudeur propres au peuple d’Israël, les hommes à part et les femmes à part, séparés par une parois, comme c’est expliqué dans la Mishna (Soukka 52a). Mais des danses mixtes, auxquelles participent des hommes et des femmes ensemble, sont formellement et totalement interdites durant toute l’année, et cela de façon très sévère, comme l’ont écris plusieurs Geonim.
Le prétexte avancé par certains, selon lequel les jeunes hommes et les jeunes filles en arriveraient grâce à cela à se connaître et à se marier, ceci n’est que le conseil du Yetser Hara’ (le mauvais penchant), car Hashem n’est pas à cour de moyens pour unir des êtres entre eux.

Mais nous avons aussi entendu récemment, de saintes communautés d’un pays à l’étranger où les grands Rabbanim locaux ont institués divers usages dans le but de renforcer la religion et la muraille de la pudeur, en particulier lorsqu’on célèbre une ‘Houpa (cérémonie religieuse de mariage) à laquelle assiste un public important et mélangé, et où une attention particulière est exigée afin que l’on n’en arrive pas à se heurter à des interdits.
Mais voici que certains dirigeants de la communauté – parmi eux, des gens considérés comme des juifs pratiquants - se sont élevés en protestation contre les Rabbanim qui leur font (selon leurs dires) « hériter de traditions islamiques », car il ne laisse pas les femmes se comporter comme elles le désirent.

Une telle réaction provient malheureusement d’un manque de compréhension de la spécificité du peuple d’Israël, et de sa sainteté, car le manque de pudeur entraîne que la She’hina (la présence Divine) se retire du peuple d’Israël, et à cause de cela, de nombreux et terribles malheurs s’abattent sur Israël, qu’Hashem nous en préserve.

Le fait de comprendre et d’observer les valeurs de la pudeur conformément aux exigences du Din, augmente le respect envers Hashem, et grâce à cela, Hashem se réjouit d’Israël qui sont vigilants vis-à-vis de la sainteté, et fait régner sa Présence Divine sur eux.

Nous devons nous souvenir de cela et y croire, afin d’être vigilants vis-à-vis de valeurs pour lesquelles nos mères et nos pères ont véritablement sacrifié leurs vies. Comment pouvons nous donc tranquillement pratiquer des brèches dans la muraille de la pudeur, tout comme les non juifs ?! Ceci n’est que l’œuvre du Satan qui nous fait oublier l’authenticité de telles évidences, et qui incite les gens à se conduire avec légèreté envers les fondements de la religion.

Tout ce qui est traité ici ne concerne que les danses en elles même, mais s’il y a également une femme qui chante, cela représente un interdit supplémentaire, comme nous le développerons dans l’avenir, avec l’aide d’Hashem.

Rédigé et adapté par R. David A. PITOUN France 5768 sheelot@free.fr
(à partir des écrits du Gaon Rabbi Ya’akov SASSON shalita)
Pour recevoir la Halaha Yomit chaque jour, ainsi qu’un Dvar Torah le vendredi, paremail, contactez nous sur sheelot@free.fr

[D1]
Rabbi ‘Haïm PALLAG’I Turquie 19ème siècle. Auteurs de très nombreux ouvrages comme Roua’h ‘Haïm, Mo’ed Le’hol ‘Haï, Nishmat Kol ‘Haï, ou bien Kaf Ha’Haïm, entre autres…

[D2]
Rabbi Yossef ‘HAÏM Auteur du Ben Ish ‘Haï Irak 19ème siècle Auteur de nombreux autres ouvrages, dont Shou’t Rav Pe’alim, ‘Od Yossef ‘haï et d’autres…

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