jeudi 1 janvier 2009

‘Aïn Hara’ (Le mauvais œil) 3ème partie Comment se protéger du ‘Aïn Hara’ ?

‘Aïn Hara’ (Le mauvais œil)

3ème partie Comment se protéger du ‘Aïn Hara’ ?

Cette Hala’ha est dédiée à la guérison totale de notre Grand Maître

Rabbi Ovadia YOSSEF Ben Guorgyié.

Qu’Hashem lui envoi une totale guérison, qu’Il lui accorde une longue vie, pleine de santé, et qu’il continue de nous éblouir de sa lumière et de son prestige.

Cette Hala'ha est aussi dédiée à la réussite totale de nos soldats de Tsahal

Qu'Hashem les protège, et qu'il fasse plier nos ennemis sous leur force

Que chacun de nos frères soldats rentre chez lui sain et sauf, AMEN

Cette Hala’ha est dédiée à la Refoua Shelema – la guérison complète de ma chère maman Simi Bat Leah, ainsi que pour la Refoua Shelema du Gaon et Tsaddik Rabbi Morde’haï Tsema’h Ben Mazal Tov (le Rav Morde’haï Eliyahou shalita)

Pour l'élévation de la Neshama de mon ami Refael Eliyahou Ben Esther (ALLOUCH)

Et aussi, pour l’élévation des Neshamot de nos frères sauvagement assassinés en Inde.

Qu’Hashem venge le sang des innocents.

Dans les 2 précédentes Hala’hot (que vous pouvez consulter en cliquant sur ces 2 liens http://halahayomit.blogspot.com/2008/12/hara-le-mauvais-il-2me-partie-hara-par.html et http://halahayomit.blogspot.com/2008/12/le-hara-le-mauvais-il-1re-partie-le-ain.html), nous avons fais mention des propos de nos maîtres, selon lesquels il existe des situations dans lesquelles, il y a lieu de craindre le ‘Ain Hara’.

C’est la raison pour laquelle, nous ne faisons pas monter à la Torah, deux frères, ou un père et un fils, l’un derrière l’autre, afin qu’ils ne subissent pas de préjudices dus au ‘Ain Hara’, puisque toute chose qui attire l’attention, est susceptible d’entraîner le ‘Ain Hara’.

Notre maître le Rav Ovadia YOSSEF shalita écrit dans son livre ‘Anaf ‘Ets Avot (page 138) que même un orateur, gratifié par Hashem de grandes capacités d’élocution, et qui est doté d’une véritable « force de la parole », doit se protéger et être très vigilant, pour ne pas subir le ‘Ain Hara’.

Il peut utiliser le remède indiqué par nos ‘Ha’hamim dans la Guemara Bra’hot (52b) :

Celui qui pénètre dans une ville où l’on ne le connaît pas, et qui craint que l’on soit impressionné par sa grande sagesse, par sa belle voix, ou par d’autres capacités qu’il possède, et que de ce fait, il subisse le ‘Ain Hara’, il devra placer son pouce droit à l’intérieur de sa main gauche, et son pouce gauche à l’intérieur de sa main droite, et il devra dire :

Moi, untel fils d’untelle (son prénom et le prénom de sa mère), je suis de la descendance de Yossef Ha-Tsaddik, sur laquelle, le ‘Ain Hara’ n’a aucune emprise, comme il est dit : « Yossef est un rameau fertile, un rameau fertile au dessus d'une fontaine… » (le mot fontaine se dit en hébreux « ‘Ain », qui signifie également « l’œil »), les descendants de Yossef sont « au dessus de l’œil » (ce sont eux qui ont de l’emprise sur l’œil, et non le contraire).

Autre preuve (selon laquelle, la descendance de Yossef est protégée du ‘Ain Hara’):

« …Puisse-t-il multiplier (comme les poissons) à l'infini au milieu de la terre… » (ce verset est écrit au sujet des enfants de Yossef).

Les poissons de la mer sont recouverts par l’eau, et le ‘Ain Hara’ n’a donc pas d’emprise sur eux, de la même façon, le ‘Ain Hara’ n’a pas d’emprise sur la descendance de Yossef.

Le fait de déclarer « je suis de la descendance de Yossef Ha-Tsaddik… », alors que l’on est peut être d’une autre tribu – car la grande majorité d’entre nous ne provient pas de la tribu de Yossef Ha-Tsaddik - ne constitue pas un mensonge, puisque tous les Bné Israël sont appelés « enfants de Yossef », ainsi qu’il est dit dans le Tehilim 77-16) « Tu as délivrer avec le bras, ton peuple, les enfants de Yaakov et de Yossef… », et le Midrash Yalkout Shim’oni (sur Shmouel 1) demande sur ce verset : Est-ce Yossef qui a enfanté tous les Bné Israël ? N’est ce pas plutôt Yaakov ? Et l’on répond : C’est Yaakov qui a enfanté les Tribus d’Israël, mais c’est Yossef qui a nourrit ses frères et toute la maison de son père (en Egypte, pendant la famine), et c’est pour cela qu’ils sont appelés « ses enfants ».

Il est rapporté dans la Gmara Sanhedrin 92a) :

Rabbi El’azar dit : « Réside toujours dans l’ombre et tu vivras ! »

L’ombre signifie ici la discrétion grâce à laquelle on peut se protéger du ‘Ain Hara’.

Cependant, notre maître le Rav shalita, écrit que celui qui est gratifié par Hashem de capacités d’élocution, et qui possède de l’influence par sa parole pour ramener les gens vers la Torah, avec beaucoup de sagesse et d’intelligence, ne doit pas se priver de prendre la parole par crainte du ‘Ain Hara’, comme l’écrit le Gaon auteur du célèbre Pélé Yo’ets (section « ‘Aïn ») :

On ne doit pas se priver d’accomplir une Mitsva par crainte de ‘Aïn Hara’ – par exemple, prendre la parole en public pour dire des Divré Torah - car celui qui est en train d’accomplir une Mitsva, ne peut pas subir le mal, car la Mitsva protège et sauve.

Et d’ailleurs, celui qui n’accorde pas spécialement d’importance au ‘Ain Hara’ (mais qui ne nie pas son existence), le ‘Ain Hara’ n’aura pas véritablement d’emprise sur lui, comme la Gmara nous l’apprend : « Celui qui n’attache pas d’importance à une chose, celle-ci n’en possède plus ».

Mais par mesure de précaution, il est préférable d’utiliser le remède cité plus haut, car le ‘Ain Hara’ est une chose véridique.

Le livre Pa’had Its’hak (section « Tseda ») rappelle que nombreux scientifiques de l’histoire du monde, ont voulus remettre en question la réalité de la notion du ‘Ain Hara’, mais il fait aussi remarquer que le RAMBAN a réfuté leurs arguments à partir des enseignements du Talmud, et a établie que le ‘Ain Hara’ est une indéniable réalité.

Cependant, ceux qui s’intéressent au ‘Aïn Hara’ plus qu’il ne faut, non seulement ces gens s’occupent du secondaire en délaissant le principal - puisque le fait d‘occuper leur esprit sur la notion du ‘Aïn Hara’, les empêche de se pencher sur leurs actions - mais de plus, ils s’exposent eux même à un grand danger, car celui qui s’occupe de ces choses là de façon très détaillée, est prédisposé – plus que d’autres personnes – à subir les dégâts du ‘Aïn Hara’.

C’est pourquoi, l’essentiel est d’opter pour le juste milieu, en ne craignant pas de façon exagérée le ‘Aïn Hara’, mais cependant, lorsque c’est possible et qu’il y a une nécessité, on peut utiliser les remèdes mentionnés plus haut pour se protéger du ‘Aïn Hara’

Notre maître le ‘HYDA écrit dans son livre KIKAR LAADEN (page 285a) :

« Je voudrais confier à toutes les générations à venir que la plante que l’on appelle « RODA » (c’est la plante que l’on appelle en français la « RUE »), est efficace contre le ‘Ain Hara’, et contre toute sorte de sortilège. J’ai même entendu de la bouche des Rabbanim de la sainte ville de Jérusalem une terrible anecdote sur cela.

Il existe aussi un nom sacré qui se nomme « ROTA », la personne qui porte cette herbe devra penser à ce nom sacré, et il ne lui arrivera que du bien.

Dans le langage de la Mishna, cette herbe est appelée par le nom de « HAPIGEM », qui est constitué des mêmes lettres hébreux que le mot « MAGUEFA » qui signifie « épidémie », car cette herbe est également efficace contre l’épidémie. »

(HAPIGUEM s’écrit en Hébreux « odpv » et le mot MAGUEFA s’écrit

« vpdn »)

Je me permets d’ajouter pour conclure, ce que j’ai personnellement lu dans un livre du nom de Hali’hot Moussar (tome 1 page 698) – du Rav Shim’on RAZ Shalita – au sujet de la Rabbanit Margalit YOSSEF z’’l, la digne et vertueuse épouse de notre maître – qu’il soit distingué pour une longue vie – le Rav Ovadia YOSSEF Shalita.

Il est rapporté dans cet ouvrage que la Rabbanit veillait particulièrement à mettre cette plante du nom de Routa ou Roda (Rue en français) dans les poches de ses enfants – les Guéonim que sont aujourd’hui les enfants de notre maître – lorsqu’ils se rendaient à un mariage ou dans des grands endroits publics, conformément aux propos de notre maître le ‘HYDA mentionnés plus haut et selon lesquels, cette plante possède des propriétés protectrice contre le ‘Aïn Hara’. Elle veillait également à en donner à notre maître le Rav Shalita à chaque fois qu’il devait lui aussi se rendre à un grand rassemblement ou qu’il allait donner ses cours réputés pour être fréquentés par un large public.

Rédigé et adapté par R. David A. PITOUN France 5769 sheelot@free.fr

(à partir des écrits du Gaon Rabbi Ya’akov SASSON shalita)

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