dimanche 15 mars 2009

Vigilance sur le ‘Hamets

Vigilance sur le ‘Hamets

Cette Hala’ha est dédiée à la Réfoua Shelema de Daniel ‘Hai Ra’hmin Ben Yossef Fartouh.

Cette Hala'ha est dédiée à la réussite totale de nos soldats de Tsahal . Qu'Hashem les protège, et qu'il fasse plier nos ennemis sous leur force. Que chacun de nos frères soldats rentre chez lui sain et sauf, AMEN

Cette Hala’ha est aussi dédiée à la Refoua Shelema – la guérison complète de ma chère maman Simi Bat Leah, ainsi que pour la Refoua Shelema du Gaon et Tsaddik Rabbi Morde’haï Tsema’h Ben Mazal Tov (le Rav Morde’haï Eliyahou shalita)

Pour l'élévation de la Neshama de mon ami Refael Eliyahou Ben Esther (ALLOUCH)

Et aussi, pour l’élévation des Neshamot de nos frères sauvagement assassinés en Inde. Qu’Hashem venge le sang des innocents.

Question

Peut on consommer durant la fête de Pessa’h, des produits qui apparemment ne contiennent pas de ‘Hamets ?

Décision de la Hala’ha

L’interdiction de consommer du ‘Hamets pendant Pessa’h, possède une particularité très rigoureuse.

En effet - par opposition aux autres interdits alimentaires - s’il se produit un mélange, la plus petite quantité de ‘Hamets n’est pas annulée même face à une majorité d’aliments non ‘Hamets, alors que dans les autres interdits alimentaires, le mélange (accidentel) d’une petite quantité d’aliments interdits, dans une majorité d’aliments permis, est nul, et le plat reste permis.

C’est pourquoi nous avons le devoir d’être très vigilant même vis-à-vis de produits qui - en apparence - ne contiennent pas de ‘Hamets.

Il faut également resté prudent face à des gens qui nous affirment que tel ou tel produit ne contient pas de ‘Hamets, et ne leur accorder de confiance que lorsqu’on a la certitude que le produit est effectivement Casher LePessa’h.

Puisque la vaisselle ‘Hamets que l’on utilise tout le reste de l’année, est strictement interdite pendant Pessa’h, il faut aussi resté très rigoureux lorsque l’on mange pendant Pessa’h à l’extérieur de la maison, ou lorsqu’on est invité chez des amis. Nous ne pouvons manger que lorsqu’on a la certitude que la nourriture et la vaisselle sont bien strictement Casher LePessa’h.

Sources et développement

Il est dit dans la Torah au sujet du ‘Hamets (Shemot 13) :

« Durant 7 jours, on mangera des Matsot, et ne sera vu ni ‘Hamets, ni levain dans tous tes domaines ».

Dans la Guemara Pessa’him (21b et autres), nous apprenons à partir d’analyse de versets, que le ‘Hamets est interdit durant Pessa’h, aussi bien à la consommation qu’au profit. Toute personne qui consomme du ‘Hamets, est passible de la peine de Karet (qui est la même peine pour la personne qui mange le jour de Yom Kippour, ou pour la personne qui pratique l’intimité conjugale avec sa femme Nidda).

(La peine de Karet s’explique de diverses façons. Cela peut correspondre à une mort prématurée (B.M), ou au fait de mourir sans laisser d’enfant (B.M).

L’interdit de ‘Hamets pendant Pessa’h est tellement grave qu’il ne s’annule même pas dans une quantité de 1000 fois plus. Ce qui n’est pas le cas pour les autres interdits alimentaires.

Par exemple, concernant l’interdiction de consommer du sang animal, si 1 gramme de sang tombe dans une marmite contenant un plat cuisiné, si ce plat cuisiné contient au moins 60 grammes de nourriture, la présence du sang qui est tombé à l’intérieur est totalement annulée, et le plat cuisiné reste permis à la consommation. Alors que pour le ‘Hamets à Pessa’h, même si la marmite contient 1000 fois plus de nourriture que la quantité de ‘Hamets tombée à l’intérieur, par exemple, une miette de pain qui est tombée à l’intérieur d’une grande marmite qui contient un plat cuisiné, tout est interdit à la consommation uniquement à cause de cette petite miette de pain.

C’est pourquoi, il faut être très vigilant vis-à-vis du ‘Hamets pendant Pessa’h, et de n’acheter uniquement des produits alimentaires qui ne contiennent pas la moindre trace de ‘Hamets, et qui sont fabriqués sous un contrôle rabbinique responsable.

De même, il n’est pas question d’accorder sa confiance à n’importe quelle personne, qui n’observe pas la Torah et les Mitsvot, et qui nous affirme que tel aliment ne contient pas de ‘Hamets, comme sur une épice particulière, dans lequel il n’y aurai pas de mélange de ‘Hamets, ou autre… Comme cela est déjà arrivé dans le passé, lorsque certaines personnes ont transgressé l’interdit de ‘Hamets en faisant confiance à l’épicier alors qu’il n’avait aucune crédibilité.

Notre maître le Rav Ovadia YOSSEF shalita écrit qu’il est juste de n’acheter aucun produit réservé à Pessa’h s’il ne possède pas une certification « Casher LePessa’h » délivrée par un Rabbinat officiel et compétent.

Le Din est le même pour des produits pour lesquels il semble n’y avoir aucun risque de ‘Hamets, comme de la liqueur, de l’Arak (anisette) ou autre.

De notre époque, des produits qui peuvent sembler des plus « inoffensifs » du point de vue de leur Casherout, ont laisser apparaître de réelles traces d’interdits alimentaires, pour tout le reste de l’année, en particulier pour Pessa’h, car chaque produit alimentaire contient de très nombreuses et diverses matières, comme nous le savons.

Il est interdit d’utiliser pendant Pessa’h, la vaisselle que l’on utilise tout le reste de l’année, car les ustensiles ont absorbés du ‘Hamets.

En effet, lorsqu’un aliment chaud se trouve dans un ustensile, les parois de cet ustensile absorbent le goût de cet aliment (au même titre qu’elles absorbent le goût de la viande ou du lait), et c’est pourquoi, il faut utiliser pendant Pessa’h uniquement de la vaisselle réservée à Pessa’h, et que l’on n’a pas utilisé pour des aliments ‘Hamets.

Ou bien, Cashériser la vaisselle ‘Hamets pour l’utiliser à Pessa’h, procédé que l’on expliquera mieux – B’’H - lors de la prochaine Hala’ha.

La vigilance dont nous faisons preuve au sein de notre propre foyer vis-à-vis des produits et ustensiles Casher Le-Pessah’ doit être la même à l’extérieur, dans tout endroit où nous consommons. On doit veiller à consommer strictement Casher Le-Pessah’. Par conséquent, lorsqu’on est invité pendant la fête de Pessah’, ou bien lorsqu’on se trouve à l’hôtel, on doit tout mettre en œuvre afin de ne pas se retrouver à un endroit non approprié, et l’on doit veiller au préalable à ne pas se faire inviter dans un endroit qui n’est pas strictement Casher, afin de ne pas se heurter à une transgression H’ass Ve-Shalom.

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