jeudi 10 avril 2008

‘Hol HaMo’ed (jours de demi fête)

‘Hol HaMo’ed (jours de demi fête)

Cette Hala’ha est dédiée à la Refoua Shelema – la guérison complète de ma chère maman Simi Bat Leah

réctificatif : Dans la précédentes H.Y, nous avons écris « … même s’il nous semble évident de n’avoir jamais introduit de ‘Hamets dans une pièce, il est une obligation de la vérifier ». Or, ceci est faut. Il faut corriger et dire : « … même s’il nous semble évident de n’avoir jamais consommer de ‘Hamets dans une pièce, il est une obligation de la vérifier. »

Question

Quel est le sens de ‘Hol HaMo’ed ? A-t-on le droit de travailler pendant ‘Hol HaMo’ed ?

Décision de la Hala’ha

Les jours qui se trouvent entre le 1er et le dernier jour de Pessa’h (en dehors d’Israël, entre les 2 premiers et les 2 derniers jours de Pessa’h), et entre le 1er jour de Soukot et Shemini ‘Atseret (en dehors d’Israël, entre les 2 premiers jours de Soukkot et Shemini ‘Atseret) se nomment « ‘Hol HaMo’ed » (demi fête).

Les jours de ‘Hol Hamo’ed sont frappés par une interdiction de travailler, afin qu’ils ne soient pas assimilés à des jours de semaine ordinaires, qui ne possèdent aucune sainteté particulière.

Cependant, tout travail n’est pas interdit, mais seulement certains travaux.

Un travail qui – s’il n’est pas effectué pendant ‘Hol HaMo‘ed – ne pourra plus être effectué après la fête, et occasionnera donc une perte (Mele’het Davar Haaved), est autorisé pendant ‘Hol HaMo’ed.

Par conséquent, une personne qui perdrait son emploi si elle ne va pas travailler pendant les jours de ‘Hol HaMo’ed, est autorisée à travailler durant ‘Hol HaMo’ed.

Il est une Mitsva ordonnée directement par la Torah, de se réjouir durant ‘Hol HaMo’ed. C’est pourquoi, il faut manger de la viande, boire du vain, consommer du pain (à Pessa’h, de la Matsa) au repas du soir, ainsi qu’à celui de la journée, durant ‘Hol Hamo’ed. De même, il faut porter de beaux vêtements pendant ‘Hol HaMo’ed, et offrir des cadeaux aux femmes (vêtements ou bijoux), et des friandises aux enfants.

Sources et développement

Les jours qui se trouvent entre le 1er et le dernier jour de Pessa’h (en dehors d’Israël, entre les 2 premiers et les 2 derniers jours de Pessa’h), et entre le 1er jour de Soukot et Shemini ‘Atseret (en dehors d’Israël, entre les 2 premiers jours de Soukkot et Shemini ‘Atseret) se nomment « ‘Hol HaMo’ed » (demi fête).

Dans la Torah, ces jours sont qualifiés de « Mikraé Kodesh » (Saintes Convocations). C’est sous ce nom que nous les mentionnons dans la prière de Moussaf.

Durant ces jours de ‘Hol HaMo’ed, Il est une Mitsva d’augmenter l’étude de la Torah, car les lois d’Hashem sont droites et réjouissent le cœur (Tehilim).

Les jours de ‘Hol Hamo’ed sont frappés par une interdiction de travailler, afin qu’ils ne soient pas assimilés à des jours de semaine ordinaires, qui ne possèdent aucune sainteté particulière.

Cependant, tout travail n’est pas interdit - car la sainteté des jours de ‘Hol HaMo’ed n’est tout de même pas comparable à celle des jours de Yom Tov – mais seulement certains travaux.

Un travail qui – s’il n’est pas effectué pendant ‘Hol HaMo‘ed – ne pourra plus être effectué après la fête, et occasionnera donc une perte (Mele’het Davar Haaved), est autorisé pendant ‘Hol HaMo’ed.

Par conséquent, une personne qui perdrait son emploi si elle ne va pas travailler pendant les jours de ‘Hol HaMo’ed, est autorisée à travailler durant ‘Hol HaMo’ed.

De même, il est souhaitable d’honorer les jours de ‘Hol HaMo’ed par un beau vêtement. Il faut également honorer ces jours par la nourriture et la boisson.

Il est une Mitsva positive de la Torah (Mitsvat ‘Assé Min HaTorah) de se réjouir durant ‘Hol HaMo’ed.

Il est convenable d’accompagner le repas du soir et celui de la journée, avec de la Matsa, durant chaque jour de ‘Hol HaMo’ed.

Il est une Mitsva de se réjouir en mangeant de la viande (de bétail) et en buvant du vin, pendant ‘Hol HaMo’ed.

Cependant, il n’est pas obligatoire selon le Din, de manger du pain (à Pessa’h, de la Matsa) chaque jour.

Il est également une Mitsva de réjouir les membres de son foyer durant la fête, en achetant des beaux vêtements et des bijoux aux femmes (à son épouse et à ses grandes filles), selon les possibilités financières de chacun, ainsi que des friandises aux enfants en bas âge.

Il est rapporté dans la Gmara (Yeroushalmi Mo’ed Katan chap.2, Hala’ha 3) :

Rabbi Aba Bar Memal dit : « Si il y avait quelqu’un qui serait prêt à se joindre à moi (afin d’annuler une institution de nos ‘Ha’hamim), j’aurais autorisé le travail pendant ‘Hol HaMo’ed. En effet, le seul objectif de l’interdiction de travailler pendant ‘Hol HaMo’ed, n’est que manger, boire et « étudier la Torah », et au lieu de cela, pendant ‘Hol HaMo’ed, les gens mangent, boivent et « s’étourdissent dans des futilités ».

A partir de cet enseignement, notre maître le Rav Ovadia YOSSEF shalita écrit que la frivolité et les comportements légers pendant ‘Hol HaMo’ed, représentent un interdit encore plus grave que de travailler pendant ces jours là, car tout le but de la Torah, lorsqu’elle a ordonné l’observance des fêtes, n’était que seulement s’attacher à Hashem, à sa Torah et à ses Mistvot.

Rédigé et adapté par R. David A. PITOUN France 5768 sheelot@free.fr

(à partir des écrits du Gaon Rabbi Ya’akov SASSON shalita)

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