mardi 8 avril 2008

Seder de Pessa’h : « Maror - Shoul’han ‘Ore’h – Tsafoun »

Seder de Pessa’h : « Maror - Shoul’han ‘Ore’h – Tsafoun »

Cette Hala’ha est dédiée à la Refoua Shelema – la guérison complète de ma chère maman Simi Bat Leah

Question

Quelle quantité de Maror (herbes amères) doit-on consommer le soir de Pessa’h, et quelles sont les herbes avec lesquelles on peut accomplir la Mitsva de Maror ?

Quelles sont les conditions pour pouvoir accomplir la Mitsva de Apikomen, et quelle quantité doit-on en consommer ?

Décision de la Hala’ha

Le soir de Pessa’h, chaque individu a l’obligation de consommer le Maror en quantité de Kazaït (27 g).

L’appellation « Maror » inclus plusieurs sortes de légumes différents, mais aujourd’hui, l’usage en vigueur dans la plupart des endroits – en particulier dans les communautés Sefarades – est d’utiliser des feuilles et des cœurs de laitue pour accomplir la Mitsva de Maror.

Il faut être très vigilent dans la consommation des feuilles de laitue, et de ne choisir que des productions spéciales qui poussent sans vers, qu’il suffit de rincer afin de retirer les mouches ou autre, et elles sont ensuite permises à la consommation.

Si l’on ne parvient pas à se procurer une telle laitue qui pousse sans vers, il est souhaitable de ne pas consommer du tout de feuilles de laitue, et de se contenter uniquement des cœurs blancs de la laitue, en les vérifiant soigneusement de toute présence de vers.

L’Apikomen ne doit pas être consommé lorsqu’on est totalement rassasié au point de se forcer à le manger, car dans ce cas, même si on se force, on n’est pas quitte de notre devoir.

On consomme l’Apikomen en quantité de Kazaït (27 g), à la fin du repas – avant Birkat Hamazon – accoudé à gauche. Si l’on ne s’est pas accoudé, il faut le remanger de nouveau.

Sources et développement

Maror

Le soir de Pessa’h, chaque individu a l’obligation de consommer le Maror (les herbes amères) en quantité de Kazaït (27 g).

L’appellation « Maror » inclus plusieurs sortes de légumes différents, mais aujourd’hui, l’usage en vigueur dans la plupart des endroits – en particulier dans les communautés Sefarades – est d’utiliser des feuilles et des cœurs de laitue pour accomplir la Mitsva de Maror.

Il faut être très vigilent dans la consommation des feuilles de laitue, et de ne choisir que des productions spéciales qui poussent sans vers, comme « ‘Alé Katif » ou « ‘Haslat » (2 productions israéliennes), ou autres… qu’il suffit de rincer afin retirer les mouches ou autre, et elles sont ensuite permises à la consommation.

(Il faut être très méfiant lors de l’achat de la laitue, et de n’acheter uniquement la laitue qui pousse sous un contrôle rabbinique fiable, qui atteste que la laitue ne contient pas de vers, car malheureusement, il existe des gens malhonnêtes qui emballent la laitue dans des sachets de nylon, en affirmant qu’elle est sans la moindre présence de vers).

Si l’on ne parvient pas à se procurer une telle laitue qui pousse sans vers, il est souhaitable de ne pas consommer du tout de feuilles de laitue, et de se contenter uniquement des cœurs blancs de la laitue, en les vérifiant soigneusement de toute présence de vers. Notre maître le Rav Ovadia YOSSEF shalita a instauré cela depuis de nombreuses années, lorsqu’on ne trouve pas de laitue qui pousse sans vers, on consomme uniquement les cœurs blancs de la laitue, qu’il suffit de vérifier correctement, et ils sont ensuite permis à la consommation.

Il est souhaitable d’utiliser uniquement la partie du cœur de la laitue, qui sort à l’extérieur de la terre lors de la pousse, et non la partie basse de la laitue qui reste en dessous du niveau du sol, puisque cette partie de la laitue n’est pas valable pour la Mitsva de Maror.

Shoul’han ‘Ore’h (le repas)

La table doit être dressée le soir de Pessa’h, et l’on doit prendre le repas dans la joie.

Cependant, on doit être vigilent lors du repas, et de ne pas manger exagérément toute sorte d’aliments, afin que l’on puisse ensuite consommer l’Apikomen avec appétit, sans avoir à se forcer, car on ne sera pas quitte de cette consommation, et il faudra recommencer.

Tsafoun

Après avoir terminer le repas, on consomme l’Apikomen (qui est la demie Matsa que l’on a caché au début du Seder, et si elle ne suffit pas, on prendra une autre Matsa), en quantité de Kazaït (27 g), en souvenir du Korban Pessa’h (le Sacrifice de Pessa’h) qui était consommé dans le rassasiement.

Certains s’imposent d’en consommer 2 fois Kazaït (2 fois 27 g) : 1 en souvenir du Korban Pessa’h, et 1 en souvenir de la Matsa que l’on consommait avec le Korban.

Mais selon le strict Din, une seule quantité de Kazaït suffit.

On ne récite aucune Bra’ha avant de consommer l’Apikomen.

On doit veiller à consommer l’Apikomen avec appétit et en s’accoudant (à gauche).

Si l’on est tellement rassasié, au point d’être écœuré par la consommation de l’Apikomen, on n’est pas quitte de son obligation de consommer l’Apikomen, car une consommation forcée n’est pas qualifiable de consommation.

C’est pourquoi, il faut prêter attention à cela lors du repas, comme nous l’avons expliqué plus haut.

De même, il fau veiller à consommer l’Apikomen en s’accoudant (à gauche), car si l’on ne s’est pas accouder, il faut remanger de nouveau l’Apikomen, et l’on peut en arriver à une consommation forcée.

Rédigé et adapté par R. David A. PITOUN France 5768 sheelot@free.fr

(à partir des écrits du Gaon Rabbi Ya’akov SASSON shalita)

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