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le Rav Ovadia YOSSEF Shalita.

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lundi 6 octobre 2008

Règles relatives à la veille de Yom Kippour

Règles relatives à la veille de Yom Kippour

Cette Hala’ha est dédiée à la Refoua Shelema – la guérison complète de ma chère maman Simi Bat Leah, ainsi que pour la Refoua Shelema du Gaon et Tsaddik Rabbi Morde’haï Tsema’h Ben Mazal Tov (le Rav Morde’haï Eliyahou shalita)

Question

Quels sont les usages relatifs à la veille de Yom Kippour ?

Décision de la Hala’ha

Pour l’usage des Kapparot, cliquez sur ce lien http://halahayomit.blogspot.com/2007/09/les-kaparot.html

Il y a une Mitsva ordonnée par la Torah de manger et de boire abondamment la veille de Yom Kippour.

Les femmes sont également soumises à l’obligation de manger et de boire la veille de Yom Kippour.

Les hommes ont l’usage de s’immerger dans un Mikvé la veille de Yom Kippour (sans réciter de Bera’ha).

La veille de Yom Kippour, nous avons la tradition de prier l’office de Min’ha très tôt, en début d’après midi.

Ensuite, nous allons prendre la Séouda Hamafseket (le dernier repas avant le jeûne).

Yom Kippour possède très exactement les mêmes Hala’hot que Shabbat.

L’interdit de ‘Hotsaa (déplacer un objet d’un domaine privé vers un domaine public ou inversement) est en vigueur ce jour là, comme pour Shabbat.

5 interdits supplémentaires sont également en vigueur ce jour là :

Manger et boire ; Se laver ; S’enduire (huile, crème, pommade…) ; Porter des chaussures en cuir ; Pratiquer l’intimité conjugale

Tous ces interdits entrent en vigueur dés l’entrée de la fête.

Il y a une Mitsva ordonnée par la Torah de faire entrer Yom Kippour un peu avant l’heure réelle du couché du soleil. C’est pour cela qu’il faut cesser toute activité interdite à Yom Kippour, un peu avant l’heure réelle de la Shki’a (le couché du soleil).

Il est bon d’augmenter d’environ ¼ d’heure.

Il est une Mitsva d’allumer des Nerot la veille de Yom Kippour, comme nous le faisons la veille de Shabbat.

Avant d’allumer les Nerot, Il faut réciter la Bera’ha suivante :

BAROU’H ATA A.D.O.N.A.Ï ELOHENOU MELE’H HA’OLAM ASHER KIDDESHANOU BEMITSVOTAV VETSIVANOU LEHADLIK NER SHEL YOM HAKIPPOURIM.

Une femme qui ne se rend pas à la synagogue le soir de Yom Kippour, et qui n’entendra pas la Bera’ha de Shehe’heyanou de la bouche du ‘Hazzan (l’officiant), doit réciter 2 Bera’hot lors de l’allumage :

1. LEHADLIK NER SHEL YOM HAKIPPOURIM

2. SHEHE’HEYANOU (Avant de réciter la Bera’ha de Shehe’heyanou, elle doit veiller à retirer ses chaussures en cuir)

Nous avons la tradition de s’envelopper du Talit avant l’heure de la Shki’a (avant le couché du soleil), afin de pouvoir encore réciter la Bera’ha sur le Talit.

Sources et développement

Il est écrit dans la Torah (Vaykra 23) :

« …Vous jeûnerez le 9 du mois, au soir… »

Ce qui veut dire que, dés le soir qui précède le 10 Tishré, entre en vigueur l’obligation de jeûner à Yom Kippour.

Nos ‘Ha’hamim font remarquer, dans la Gumara Bera’hot (8a), que les termes du verset sont ambigus, car il aurait été plus juste d’écrire « le 10 du mois », et implicitement, nous aurions su que le jeûne débute depuis la veille au soir, puisque dans toutes les lois de la Torah, une date débute toujours la veille au soir, comme le Shabbat par exemple, qui entre dés le couché du soleil du vendredi, et non pas samedi matin.

Nos maîtres répondent à leur propre question en disant que les termes employés par le verset - « Vous jeûnerez le 9 du mois, au soir… » - indiquent en réalité un enseignement supplémentaire, qui est le suivant :

Toute personne qui mange et boit la veille de Yom Kippour, sera considérée comme quelqu’un qui a jeûné le 9 et le 10 Tishré.

MARAN tranche ce Din dans le Shoul’han ‘Arou’h (Ora’h ‘Haïm chap.604 parag.1)

Il est convenable de diminuer le travail la veille de Yom Kippour, afin de pouvoir accomplir cette Mitsva de manger et de boire.

Toute personne qui travail la veille de Yom Kippour, ne verra jamais de Bera’ha (de bénédiction, de réussite) du fruit de ce travail.

(Il s’agit ici de travail manuel et non pas de commerce ou de tâches administratives.)

Plusieurs raisons ont été données à cette Mitsva de manger et de boire la veille de Yom Kippour :

Le ROSH[DP1] écrit que puisqu’ Hashem, dans Son amour pour nous, nous a ordonné de jeûner le jour de Yom Kippour, afin de prendre conscience de nos fautes et de demander leur expiation, il nous a donc également ordonné de nous fortifier physiquement en mangeant et en buvant avant Yom Kippour, afin que nous puissions jeûner le lendemain.

Le Shibolé Haleket[DP2] écrit qu’au contraire, le fait de manger et de boire la veille de Yom Kippour, provoque de plus grandes difficultés à jeûner le lendemain, et par cela, nous accomplissons les termes du verset « Vous jeûnerez le 9 du mois, au soir… ».

Le livre Sefat Emet[DP3] ajoute une explication supplémentaire à la Mitsva de manger et de boire la veille de Yom Kippour :

Lorsque l’on mange et que l’on boit, nous sommes, de façon naturelle, rempli d’une certaine forme de joie et de bonne humeur, et donc plus enclin à aller demander pardon aux personnes que l’on a offensé, ou plus enclin à accorder le pardon aux personnes qui nous ont offensé.

Notre maître le Rav Ovadia YOSSEF shalita écrit que les femmes sont également soumises à l’obligation de manger et de boire la veille de Yom Kippour, bien que c’est une Mitsvat ‘Assé Shehazman Grama (une obligation positive dépendante d’un moment précis), et que selon la règle, les femmes sont exemptes de toute Mitsvat ‘Assé Shehazman Grama, mais cependant, puisque selon l’explication du ROSH citée plus haut, la raison à cette Mitsva réside dans le fait de se fortifier physiquement afin de pouvoir jeûner, or, les femmes sont soumises à l’obligation de jeûner le jour de Yom Kippour, elles sont donc également concernées par la Mitsva de manger et de boire la veille de Yom Kippour.

La veille de Yom Kippour, nous avons la tradition de prier l’office de Min’ha très tôt, en début d’après midi.

A la fin de la ‘Amida de Min’ha la veille de Yom Kippour, après avoir dit le 1er Yhyou Leratson, nous disons le Vidouï ainsi que le ‘Al ‘Het (voir rituel de Yom Kippour).

Ensuite, nous allons prendre la Séouda Hamafseket (le dernier repas avant le jeûne).

C’est justement la raison pour laquelle nous prions Min’ha plus tôt que les autres veilles de fêtes, car nous craignons qu’une personne s’étouffe (‘Hass Veshalom !) pendant la Séouda Hamafseket, et ne meurt sans avoir eu le temps de dire le Vidouï (l’aveu de ses fautes).

Yom Kippour possède très exactement les mêmes Hala’hot que Shabbat.

L’interdit de ‘Hotsaa (déplacer un objet d’un domaine privé vers un domaine public ou inversement) est en vigueur ce jour là, comme pour Shabbat.

5 interdits supplémentaires sont également en vigueur ce jour là :

§ Manger et boire

§ Se laver

§ S’enduire (huile, crème, pommade…)

§ Porter des chaussures en cuir

§ Pratiquer l’intimité conjugale

Tous ces interdits entrent en vigueur dés l’entrée de la fête.

A Yom Kippour, la Mitsva de Tossefet (avancer l’heure d’entrée de la fête) est ordonnée par la Torah.

C’est pour cela qu’il faut cesser toute activité interdite à Yom Kippour, un peu avant l’heure réelle de la Shki’a (le couché du soleil).

Il est bon d’augmenter d’environ ¼ d’heure.

Il est une Mitsva d’allumer des Nerot la veille de Yom Kippour, comme nous le faisons la veille de Shabbat.

Avant d’allumer les Nerot, Il faut réciter la Bera’ha suivante :

BAROU’H ATA A.D.O.N.A.Ï ELOHENOU MELE’H HA’OLAM ASHER KIDDESHANOU BEMITSVOTAV VETSIVANOU LEHADLIK NER SHEL YOM HAKIPPOURIM.

Une femme qui ne se rend pas à la synagogue le soir de Yom Kippour, et qui n’entendra pas la Bera’ha de Shehe’heyanou de la bouche du ‘Hazzan (l’officiant), doit réciter 2 Bera’hot lors de l’allumage :

3. LEHADLIK NER SHEL YOM HAKIPPOURIM

4. SHEHE’HEYANOU

Mais attention !!!

Avant de réciter la Bera’ha de Shehe’heyanou, elle doit veiller à retirer ses chaussures en cuir, car dés l’instant où elle va dire Shehe’heyanou, elle reçoit la Kedousha de Yom Kippour, et doit se soumettre à tous les interdits de Yom Kippour.

Nous avons la tradition de prier les 5 Tefilot de Yom Kippour enveloppés du Talit.

C’est pourquoi nous avons la tradition de s’envelopper du Talit avant l’heure de la Shki’a (avant le couché du soleil), afin de pouvoir encore réciter la Bera’ha sur le Talit.

Rédigé et adapté par R. David A. PITOUN France 5769 sheelot@free.fr

(à partir des écrits du Gaon Rabbi Ya’akov SASSON shalita)

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[DP1]Rosh Rabbenou Asher Allemagne-Espagne 13ème siècle

[DP2]

SHIBOLE HALEKET Rabbi Tsidkiyahou Ben Rabbi Avraham Harofé Italie 13ème siècle

[DP3]

SEFAT EMET Rabbi Yehouda Arié Leïb Alter de GOUR Russie 19ème siècle

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