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le Rav Ovadia YOSSEF Shalita.

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vendredi 4 septembre 2009

DIVRE TORAH SUR LA PARASHA DE KI TAVO

DIVRE TORAH SUR LA PARASHA DE KI TAVO

Ces Divré Torah sont dédiés à la Refoua Shelema – la guérison complète de mon épouse Sylvie Mazal Esther Bat Sim'ha, ainsi que pour la Refoua Shelema du Gaon et Tsaddik Rabbi Morde’haï Tsema’h Ben Mazal Tov (le Rav Morde’haï Eliyahou shalita), ainsi qu’à la Refoua Shelema de Gavriel Yossef Ben Leah

1. Les prémices : « Ce ne sont pas les apparences qui comptent !!! »

…Tu [les] mettras dans une corbeille… » (Devarim 26, 2 Début de notre Parasha)

CONTEXTE
La Torah nous ordonne la Mitsva de Bikourim qui constitue à apporter au Beit Hamikdash les prémices de nos fruits, et de les donner au Cohen.

Les riches - rapporte la Guemara Bava Kama 92b - présentaient leurs prémices dans des paniers d’or et d’argent qui leur étaient restitués, tandis que les pauvres les offraient dans des corbeilles d’osier que les Cohanim conservaient, ce qui illustre, commentent les ‘Ha’hamim, le dicton selon lequel « Batar ‘Aniya Azla ‘Aniyouta – « la pauvreté poursuit le pauvre ».

Rav Ya‘akov Neumann – auteur du livre Darké Moussar – explique :
Quand un homme riche venait offrir ses Bikourim dans des récipients d’argent et d’or, il était naturel qu’il fût aussi bien vêtu et fier de son apparence, ce qui a pour conséquence d’entretenir le « Moi » (La « Ano’hiyout »). Les Cohanim lui restituaient donc aussitôt son panier, comme pour lui notifier que son « moi » avait rendu son offrande presque inacceptable.
Celui qui accompli des Mitsvot simplement pour « faire briller son apparence personnel », Hashem ne retient que la Mitsva et lui « rend son ambition de briller » !!!
Les paniers des pauvres, en revanche, étaient accueillis par les Cohanim presque à bras ouverts, en témoignage au fait qu’Hashem aime les offrandes présentées dans la soumission et l’humilité.

La bénédiction : On y échappera pas !

« Toutes ces bénédictions reposeront sur toi et t’atteindront… » (Dévarim 28-2)

Apparemment, le terme « atteindre » correspond plus à un contexte dans lequel une personne fuit un danger ou une chose négative qui finit par le rattraper. Il n’est donc pas très adapté à des bénédictions que l’on n’a généralement pas tendance à fuir.

En réalité, lorsque l’on reçoit de l’abondance de la main d’Hashem, ce n’est que par volonté d’Hashem.
Parfois, même s’il est décrété sur une personne qu’elle doit bénéficié d’une abondance particulière, si au même moment cette personne a un comportement ou même une parole incorrect, cette abondance ne descendra pas sur elle, et elle en sera privée.
C’est la raison pour laquelle le texte nous affirme que si l’on observe les Mitsvot de la Torah, Hashem fera en sorte de ne décréter de l’abondance en notre faveur que lorsque l’on est méritant, et ainsi, nous ne serons jamais privés de tout le bien qu’Hashem nous réserve.

Shabbat Shalom

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