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le plus grand décisionnaire de notre génération,
le Rav Ovadia YOSSEF Shalita.

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mercredi 29 août 2007

Le Shofar

COMMUNIQUE

En cliquant ici, vous trouverez une réaction aux récentes attaques de la presse israélienne à l’encontre de notre maître

le Rav Ovadia YOSSEF shalita.

La sonnerie du Shofar

C’est une Mitsvat ‘Assé (un commandement positif) ordonnée par la Torah d’écouter la sonnerie du Shofar le jour de Rosh Hashana, comme il est dit : « Ce sera pour vous un jour de sonnerie ».

Il est interdit de parler entre les différentes sonneries, à fortiori pendent les sonneries elles même.

Les Poskim (les décisionnaires) discutent sur le fait de dire le Vidouï (se repentir de ses fautes) entre les différentes série de sonneries (comme c’est imprimé dans certains Ma’hzorim – rituels de prières).

L’opinion de notre maître le Rav Ovadia YOSSEF shalita est qu’il est interdit de dire quoi que ce soit, même le Vidouï, entre les différentes séries de sonneries.

Notre maître le Rav shalita pense que même si une personne avait cette tradition jusqu’à présent, elle doit s’en défaire, car en s’interrompant de n’importe quelle façon entre les différentes séries de sonneries, on s’introduit dans un risque de Bra’ha Levatala (avoir réciter une Bénédiction en vain), ainsi que dans un doute s’il faut peut être redire la Bra’ha sur le Shofar.

Cependant, Il est permis de penser le Vidouï entre les différentes séries de sonneries sans le prononcer, mais ceci uniquement par la penser et uniquement entre les différentes séries de sonneries, mais pendant les sonneries elles même, nous devons garder le silence et écouter attentivement les sonneries du Shofar.

Les femmes sont exemptes de la Mitsva du Shofar, puisque c’est une Mitsvat ‘Assé Shehazeman Grama (un commandement positif lié à une limite dans le temps), or, les femmes sont exemptes de toute Mitsvat ‘Assé Shehazeman Grama.

N.D.T Nous appelons « commandement positif lié à une limite dans le temps » toute obligation qui dépend d’un laps de temps pour son accomplissement. Comme le Talit ou les Tefilin que l’on ne peut mettre que lorsqu’il fait jour, ou le Loulav à Soukot que nous agitons que lorsqu’il fait jour et uniquement pendant les jours de la fête de Soukot… Il en est de même pour le shofar qui nous est ordonné par la Torah uniquement pour Rosh Hashana et que l’on ne peut sonner que lorsqu’il fait jour, comme ce sera expliqué plus loin.

Cependant, les femmes ont la tradition de venir à la synagogue le jour de Rosh Hashana pour écouter le Shofar.

Une femme qui ne peut se rendre à la synagogue le jour de Rosh Hashana, peut entendre le Shofar chez elle en faisant venir quelqu’un qui lui sonnera (ou bien à la synagogue pendant l’après midi de Rosh Hashana, comme c’est l’usage dans diverses communautés).

Mais attention !!

Il est interdit de réciter la Bra’ha sur le Shofar lorsqu’on sonne pour une femme, puisque les femmes sont exemptes de cette Mitsva selon Din, et elles ne peuvent ni prononcer, ni on ne peut prononcer pour elles une Bra’ha dans laquelle se trouve le mot « Vetsivanou » (« qui nous a ordonné »), puisqu’elle en sont exemptes.

Certaines femmes Ashkenaz ont la tradition de réciter elles même la Bra’ha du Shofar lorsqu’on vient leur sonner, et elles ont un appui Hala’hic valable.

Cependant, chez les Sefaradim, même lorsqu’on sonne le Shofar pour des femmes, elles ne récitent pas la Bra’ha.

La personne qui sonne pour des femmes ne récite jamais la Bra’ha, et cela, selon toutes les traditions.

La Mitsva de Shofar peut être accomplie durant toute la journée de Rosh hashana, du levé du soleil jusqu’au couché.

Par conséquent, lorsqu’on sonne pour des femmes, nous pouvons le faire tant que la Shki’a (le couché du soleil) n’est pas arrivé.

Rédigé et adapté par R. David A. PITOUN France 5767

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