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dimanche 16 mars 2008

La lecture de la Meguila

La lecture de la Meguila

Cette Hala’ha est dédiée à la Refoua Shelema – la guérison complète de ma chère maman Simi Bat Leah

Question

Quelles sont les règles essentielles relatives à la lecture de la Meguila ?

Décision de la Hala’ha

Le jour de Pourim, nous avons le devoir d’écouter la Meguila 2 fois :

1 fois le soir et 1 fois le matin.

Les hommes comme les femmes sont tenus d’écouter la Meguila le jour de Pourim.

Il est strictement interdit de parler dés le début de la récitation des Bra’hot initiales de la Meguila, jusqu’à la fin de la Bra’ha finale, après la lecture de la Meguila.

Il est interdit de consommer quoi que ce soit avant la lecture de la Meguila, le soir comme le matin.

Cependant, on peut boire de l’eau ou un café ou un thé avant la lecture de la Meguila. De même, on peut consommer des fruits, des pâtisseries ou même du pain, en quantité inférieure à Kabetsa (inférieure à 54 g).

Sources et développement

Toute personne a le devoir d’écouter la Meguila le jour de Pourim.

Il faut la lire le soir, et la répéter le lendemain matin, comme il est dit : « Mon Dieu ! Je t’implore le jour et tu ne me réponds pas, mais je ne me tairais pas la nuit. » (Tehilim 22). Or, ce verset est écrit dans le psaume de Tehilim qui débute par les termes « Lamnatsea’h ‘Al Ayelet Hasha’har… », et nos ‘Ha’hamim nous enseignent dans la Gmara Yoma (29a) qu’Esther est comparée est comparée à la Ayelet Hasha’har (l’étoile du matin).

Il n’y a aucune différence entre les hommes et les femmes concernant la lecture de la Meguila, car même les femmes sont tenues d’écouter la Meguila, exactement au même titre que les hommes.

Dans certains endroits, l’usage est que les femmes n’écoutent la Meguila que le soir et non pas le matin. Il est une Mitsva d’abolir cet usage qui n’a aucun fondement Hala’hic. Il est certain qu’un tel usage n’a été instauré que par des ignorants, et il est préférable de ne pas en faire mention. (Extrait du livre TABA’AT HAMELE’H sur le RaMBaM[DP1] , de notre maître le Rav Ovadia YOSSEF shalita).

Il est strictement interdit de parler durant la lecture de la Meguila, quel que soit le contenu des propos prononcés. Cet interdiction débute dés le début des Bra’hot initiales de la Meguila, jusqu’à la fin de la Bra’ha finale, après la Meguila.

Si une personne s’est interrompue pendant la lecture de la Meguila, lorsque le lecteur poursuivait sa lecture, cette personne ne s’est pas acquittée de son devoir, elle a le même statut que celui qui a sauté une partie de la Meguila, comme nous allons l’expliquer.

Il faut être très pointilleux lors de la lecture de la Meguila, particulièrement lorsqu’on se rend quitte en écoutant la Meguila de la bouche du ‘Hazzan, il faut veiller à ne pas perdre le moindre mot, car selon de nombreux Poskim (comme le RaSHBA[DP2] , le RaN[DP3] et d’autres), si l’on a perdu ne serait ce qu’un mot de la Meguila, on ne s’est pas acquitter de notre devoir.

Toutefois, s’il arrive – à cause du bruit ou autre – que l’on a perdu quelques mots de la Meguila, on peut lire ces mots dans la Meguila que nous avons dans les mains, même s’il s’agit d’une Meguila imprimée et non écrite à la main sur du parchemin. Dans ce cas, il faudra se dépêcher de rattraper les mots que l’on a perdu et ensuite poursuivre jusqu’à ce que l’on atteigne l’endroit où est arrivé le ‘Hazzan. A ce moment là, on se tait et on écoute la lecture du ‘Hazzan.

(Cette autorisation est valable tant qu’on a entendu au moins la majeure partie de la Meguila de la bouche du ‘Hazzan, et qu’il n’y a qu’une petite partie que l’on a lu dans la Meguila imprimée que l’on a dans les mains).

Il est interdit de manger avant la lecture de la Meguila.

Par conséquent, les femmes qui ne peuvent pas se rendre à la synagogue le soir de Pourim, pour l’office de ‘Arvit et la lecture de la Meguila, et attendent le retour de leur maris pour aller écouter à leur tour la Meguila, doivent veiller à ne pas manger tant qu’elles n’ont pas encore entendu la Meguila.

Ceci est valable pour la lecture du soir comme pour celle du matin.

Cependant, il est permis de boire de l’eau, du café ou du thé, ou bien de consommer des fruits ou des pâtisseries ou même du pain, en quantité inférieure à Kabetsa (inférieure à 54 g).

La personne qui s’impose la ‘Houmra (la rigueur) de ne rien consommer du tout, avant la lecture de la lecture de la Meguila, est digne de La Bénédiction.

Rédigé et adapté par R. David A. PITOUN France 5768

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[DP1]RaMBaM ou Maïmonide Rabbi Moshé Ben Maïmon Espagne – Egypte 12ème siècle

[DP2]RaSHBA Rabbenou Shlomo Ben Aderet Espagne 13ème siècle

[DP3]RaN Rabbenou Nissim de Gérone Espagne 14ème siècle

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