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jeudi 11 juin 2009

Divré Torah sur BEHA’ALOTE’HA

QUELQUES REGARDS SUR

BEHA’ALOTE’HA

1. La Menora et la reconnaissance

« …Lorsque tu feras monter la flamme des Nerot… » (Bamidbar 8-2 début de notre Parasha)

Au début de notre Parasha, Hashem donne à Aharaon Ha-Cohen, le commandement d’allumer et d’entretenir la flamme des Nerot de la Menora, le candélabre à 7 branches qui se trouvait dans le Beit Ha-Mikdash. Cette Mitsva est donnée en exclusivité à Aharaon et à tous ses descendants, et n’est valable que lorsqu’elle accomplie par le Cohen Gadol, un descendant direct d’Aharon Ha-Cohen.

Rashi au début de notre Parasha :

Pour quelle raison la Parasha de la Menora suit-elle celle des sacrifices de l’inauguration du Mishkan, que les princes des 12 tribus ont offert ? Car lorsqu’ Aharaon vit que ni lui, ni sa tribu (Levy) n’ n’avaient pris part à l’inauguration du Mishkan, il en fut vexé. Hashem voulut le réconforter en lui donnant – à lui et à ses descendants - l’exclusivité de la Mitsva de Menora, et lui dit : « Je jure par ta vie que ta part dans le Mishkan est plus importante que leur part (les autres tribus), car toi, tu allumes et entretiens les Nerot. »

Question du RAMBAN sur Rashi

Pourquoi ne pas avoir réconforter Aharaon au moyen d’une autre Mitsva, comme la Mitsva de Ketorete (combustion d’encenses) du matin et du soir, qui a pour propriété d’apaiser la colère Divine, ou bien la Mitsva d’offrir les sacrifices, ou encore le culte de la journée de Yom Kippour, qui n’était valable que s’il était exécuté par le Cohen Gadol, qui pénétrait ce jour-là à l’intérieur du Kodesh Ha-Kodashim ?

Explication du Gaon Rabbi ‘Haïm Leïb Shemoulewitz (Ha-Levi) z.ts.l

Il est rapporté dans le Midrash Rabba (Bamidbar Rabba Parasha 15 section 5) :

Le peuple d’Israël dit devant Hashem : « Maître du monde ! Tu nous demande d’éclairer devant Toi, mais n’es-tu pas la Lumière du Monde ?!... »
Hashem leur dit : « Non pas que j’ai besoin de vous, mais uniquement afin que vous m’éclairiez comme je vous ai éclairé. Et pourquoi ? Afin de vous élever aux yeux des nations qui diront : « Regardez comment Israël éclaire Celui qui éclaire le monde entier. » A quoi la chose est elle comparable ? A un clairvoyant et un aveugle qui marchaient sur un chemin. Le clairvoyant dit à l’aveugle : « Lorsque nous arriverons à la maison, tu allumeras cette bougie et tu m’éclaireras. » L’aveugle répondit : « Dans ta grande bonté, lorsque je marchait en chemin, c’est toi qui me soutenais, jusqu’à ce qu’on arrive à la maison, c’est toi qui m’accompagnais, et maintenant tu me dis : allume moi cette bougie et éclaire moi ?! » Le clairvoyant lui répondit : « Afin que tu ne m’attribue pas l’exclusivité de cette bonté. » Ce clairvoyant, c’est Hashem, et cet aveugle c’est Israël. Hashem les dirige et les éclaire, comme il est dit : « Hashem marchait au devant d’eux, dans une colonne de feu et de nuée ». Lorsque le Mishkan fut achevé, Hashem appela Moshé et lui dit : « Eclairez moi ! » Comme il est dit : « Lorsque tu feras monter la flamme des Nerot… » Afin de vous élever.

Par ce Midrash, nos maîtres nous expliquent la grandeur de l’allumage de la Menora, à travers laquelle – si l’on peut s’exprimer ainsi – le peuple d’Israël paye le fait qu’Hashem a éclairé leur chemin dans le désert.

C’est justement ce qu’Hashem dit à Aharon : « … ta part dans le Mishkan est plus importante que leur part (les autres tribus), car toi, tu allumes et entretiens les Nerot. ». Ce culte exprime la reconnaissance d’Israël envers la Bonté d’Hashem, à qui ils s’efforcent de rendre – si l’on peut s’exprimer de la sorte – un « semblant » de la bonté qu’Hashem leur a prodigué. Ce point n’est représenté dans aucun autre culte dans le Beit Ha-Mikdash, excepté dans le culte de la Menora.

2. Servir Hashem avec exactitude

« Aharon agit ainsi… » (chap.8 verset 3)
Rashi : afin de montrer le mérite d’Aharon, pour n’avoir rien modifier.

Contexte : Aharon Ha-Cohen, frère de Moshé Rabbenou vient de recevoir l’ordre d’allumer et d’entretenir chaque jour la flamme de la Menora dans le Beit Ha-Mikdash. Cette Mitsva n’est valable que si elle est réalisée par lui, le Cohen Gadol. Le texte prend soins de préciser qu’Aharon n’a rien modifié des règles de l’allumage de la Menora.

Question : Que voit la Torah de si particulier dans le fait qu’Aharon n’a rien modifier des instructions qui lui ont été données ? Est-il concevable qu’un Tsadik du niveau d’Aharon Ha-Cohen puisse changer le moindre détail d’une Mitsva qui lui a été ordonnée ?

Réponse : Généralement, quel type d’éloge avons-nous l’habitude d’entendre sur une personne qui s’illustre particulièrement dans le domaine spirituel ? « Quel Tsadik ! Quelle personne méticuleuse dans les Mitsvot ! Quel bon serviteur d’Hashem ! Etc … »

Ce n’est pourtant pas avec ce type d’éloge que la Torah parle de Aharon dans notre Parasha, bien qu’il soit plus qu’évident qu’Aharon possédait toutes ces qualités et même bien d’autres.

Comment la Torah fait-elle l’éloge de ce grand homme ? Par trois petits mots : AHARON AGIT AINSI. Dans le but d’indiquer qu’Aharon a exécuté la Mitsva de Menora très exactement tel qu’Hashem le lui ordonné, sans ajouter ni diminuer quoi que ce soit.

Ceci est le véritable message dans les propos de Rashi au nom de nos ‘Ha’hamim.
La plus grande éloge d’Aharon, et celle qui contient en elle toutes les éloges que l’on peut attribuer à un individu, c’est d’exécuter la parole d’Hashem, sans la moindre modification, ni par rajout, ni par diminution. Il n’y a pas de place à l’interprétation personnelle des Mitsvot d’Hahsem, même si on croit les améliorer. C’est là toute l’éloge d’un homme !

On raconte qu’un jour un ‘Hassid demanda à son RABBI, de quelle façon atteint on le niveau de Tsadik (juste) ?

Le RABBI lui répondit : « Apprends avec approfondissement les 4 tomes du Shoul’han Arou’h, et ensuite exécute leur contenu. »

- C’est tout ?! - demanda le ‘Hassid.
- Oui - répondit le RABBI – Et si tu parviens à accomplir tout le contenu du Shoul’han Arou’h, ton niveau spirituel dépassera celui d’un Mala’h (un ange).

(Dvar Torah tiré du Yalkout Maamarim, rapporté dans le livre TORAT HAPARASHA, du Rav Aharon ZAKAÏ shalita)

3. L’intronisation des Leviïm : les conséquences de la ‘Avera

« Ainsi tu agiras envers eux afin de les purifier, asperge les de l’eau lustrale (l’eau mélangée aux cendres de la Vache Rousse), et ils se passeront la lame sur tout le corps (pour raser les poils et les cheveux), ils laveront leurs vêtements et seront purs. » (Bamidbar 8-7)

Rashi :

Les Leviïm se sont substitués – en guise d’expiation – aux aînés d’Israël, parce qu’ils avaient commis l’idolâtrie qui est surnommée « offrandes mortuaires ». Or, le lépreux est lui aussi qualifié de « mort », et c’est pourquoi la Torah demande aux Leviïm de se raser comme les lépreux.

A l’origine, ce sont les aînés mâles du peuple d’Israël, qui étaient destinés à servir aux côtés des Cohanim dans le Beit Ha-Mikdash. Mais lorsqu’ Israël commis la faute du Veau d’Or, Hashem retira ce mérite à Israël et le donna aux Leviïm qui eux, n’avaient pas pris part à la faute.

Nous savons – dit l’auteur du ‘Ho’hma Ou-Moussar – à quel point les Rishonim (commentateurs et décisionnaires de l’époque médiévale) s’efforcent d’amoindrir la gravité de la faute du Veau d’Or, au point de dire que toute la faute d’Israël réside dans le seul fait de n’avoir simplement pas empêcher le ‘Erev Rav – ce mélange ethnique qui sortit d’Egypte avec Israël, et qui est le véritable coupable de cette faute – de commettre l’idolâtrie du Veau d’Or. Et alors que la faute est déjà expiée, même les Leviïm qui n’ont pas du tout participés à cette faute, au contraire, ils ont même constitués une expiation pour Israël – ce qui est d’ailleurs un mérite pour eux d’avoir contribués à expier la faute d’Israël – malgré tout, le fait d’avoir été un moyen d’expiation pour Israël (en ne participant pas à la faute et en étant choisis par Hashem à la place des aînés d’Israël pour servir plus tard dans le Beit Ha-Mikdash) la faute s’est « collée » à eux comme s’ils avaient participés à des « offrandes mortuaires (l’idolâtrie) ». Exactement comme au sujet de la purification par les cendres de la Vache Rousse, où les vêtements de celui qui aspergeait, devenaient impurs.
Si les Leviïm - qui ont seulement expié la faute d’Israël - en ont, malgré tout, été quelque peu imprégnés, nous n’avons aucunes difficultés à comprendre la gravité du niveau de souillure de celui qui commet la faute par lui-même et concrètement.
A fortiori, celui qui possède des mauvaises qualités humaines comme l’orgueil, qui est comparable à un renégat.

4. La viande, le poisson et les légumes d’Egypte

« Le ‘Erev Rav (mélange ethnique qui sortit d’Egypte avec Israël) qui était parmi le peuple, se mit à ressentir une envie. Les Bné Israël se joignirent à eux et pleurèrent en disant : qui va nous donner à manger de la viande ?!
Nous avons le souvenir du poisson que nous mangions en Egypte gratuitement ! Les concombres, les pastèques, les poireaux, les oignons et l’ail.
Maintenant, notre âme est asséchée de tout ! Nos yeux ne voient que cette Mann ! » (Bamidbar 11-4,5,6)

Plus loin dans la Parasha, nous pouvons voir de quelle façon Hashem punit Israël pour de tels propos.
Il leur envoie de la viande en faisant souffler un vent de la mer qui transporta des cailles. Les Bné Israël consommèrent les cailles, et alors que la viande se trouvaient encore entre leurs dents, la colère Divine s’abattit sur le peuple et fit mourir de nombreuses personnes, comme il est écrit :
« La viande se trouvait encore entre leurs dents… et la colère Divine s’enflamma contre eux. Hashem frappa le peuple d’une très grande plaie. » (Bamidbar 11-33)

Question du Kol Yehouda (du Gaon et Tsaddik Rabbi Yehouda TSADKA z.ts.l)

Comment pouvons nous comprendre une telle sévérité ?
Le simple fait d’avoir réclamer de la viande et d’autres aliments, leur fait-il mériter la mort ?!

Explication

On explique par une image :
Un homme doit voyager aux Etats-Unis pour une longue période pour les besoins de sa Parnassa, et confie son fils à un villageois, qui fait subir un véritable asservissement à l’enfant, qui grandit dans de grandes souffrances, puisque le villageois ne lui donne à manger que seulement de l’ail et des oignons.
Quelques temps plus tard, le père de l’enfant rentre de voyage, avec de grandes richesses, et vient récupérer son fils. Mais il le trouve dans un état lamentable. Il le reprend avec lui, lui achète une grande et belle maison, avec parcs et jardins, et le mari à une femme respectable. Mais voilà que le fils, au lieu de remercier son père qui l’a délivré de toutes ses souffrances et lui a prodigué tout ce bien, au lieu de tout cela, le fils se met à pleurer. Le père lui demande : « Pourquoi pleures tu ? » et le fils répond : « Je me souviens de l’ail et des oignons que me donnait à manger le villageois… » Il est évident qu’un tel fils mérite une grande punition…

Il en est de même pour Israël.
Le peuple d’Israël est destiné à des grandes choses spirituelles, comme le verset le dit : « J’ai crée ce peuple, afin qu’ils racontent ma gloire… »
Hashem fait sortir et délivre Israël de la misère d’Egypte. Il les fait sortir avec de grandes richesses, et les introduit sous la ‘Houpa (le dais nuptial) de l’évènement du Mont Sinaï.
Israël a accepté la Torah, afin d’être une véritable lumière pour les nations.
Mais voilà que le peuple d’Israël, n’a - non seulement - aucune reconnaissance pour tout cela, mais de plus, se souvient des pastèques, de l’ail et des oignons !!
Ils sont convaincus de n’exister que pour cela. Ils portent donc atteinte à leur haute fonction, sur laquelle il a été dit : « … afin qu’ils racontent ma gloire… ». C’est donc parce qu’ils ont porté atteinte à leur fonction qu’ils ont été punis.

Certains expliquent les réclamations d’Israël dans un autre sens.

En effet, il est rapporté dans de Saints Livres, au nom du Gaon Rabbi Avraham BROÏDE z.ts.l, que l’on peut expliquer ainsi le sens du verset « Maintenant, notre âme est asséchée de tout ! » cité plus haut :
Nous savons que la nourriture de l’âme, est constituée des Bénédictions alimentaires que l’on récite avant de consommer quoi que ce soit, puisque le corps lui, se nourrit de la nourriture et de la boisson eux-même.
C’était donc cela toute leur réclamation !
« Nous avons le souvenir du poisson … Les concombres… »
Chaque sorte d’aliment nécessite une Bera’ha différente !
Mais maintenant « Notre âme est asséchée de tout ! » C'est-à-dire, notre âme n’a plus de nourriture ! « Nos yeux ne voient que cette Mann ! » Bien qu’elle contient en elle le goût de chaque espèce alimentaire, nous sommes malgré tout privés de la Bera’ha qui correspond à chaque espèce.

5. Le Lashon Hara’ de Myriam

« Myriam et Aharon parlèrent au sujet de Moshé, pour la femme Koushite (belle. Il s’agit de Tsipora qui était unanimement belle) qu’il avait pris, car il avait pris une épouse Koushite.
Ils dirent : Hashem parle t-il uniquement à Moshé ? Ne nous parle t-il pas à nous aussi ?! Mais Hashem entendit » (Bamidbar 12-1,2)

Myriam et Aharon – sœur et frère de Moshé Rabbenou – sont tous les deux des prophètes.
Mais Moshé avait pris une décision de se séparer de son épouse, simplement parce qu’il avait tenu le raisonnement suivant : puisqu’ Hashem s’adresse à moi en permanence, sans moment fixe et régulier, il est logique d’être à tout moment en état d’extrême pureté, afin de pouvoir dialoguer avec la She’hina (présence Divine).

Mais Myriam et Aharon ne comprenaient pas cette attitude.
En effet, ils étaient eux aussi prophètes à qui Hashem parlait régulièrement, et ils n’avaient malgré tout pas décidé de se séparer de leurs conjoints.

En conséquence à un tel Lashon Hara’, Myriam (qui avait commencé à parler en premier) devint lépreuse durant 7 jours.

Le texte dit :
« Hashem dit à Moshé : si son père lui avait craché à la figure, n’en aurait-elle pas éprouvé de la honte pendant au moins 7 jours ?! Qu’elle reste donc à l’écart du camp pendant 7 jours (comme tout lépreux qui a dit du Lashon Hara’), puis elle sera de nouveau admise. » (Bamidbar 12-14 Fin de notre Parasha)

Question du Kol Yehouda

Hashem s’apprête à infliger à Myriam un châtiment pour avoir dit du Lashon Hara’ sur son frère Moshé.
Pourquoi donc faire mention de l’hypothèse où son père lui cracherait au visage, et qu’elle en éprouverait de la honte durant au moins 7 jours ? En quoi cela peut-il être utile pour déterminer le châtiment de Myriam ?

Explication

Dans la Mishna, il existe une Ma’hloket (divergence d’opinion Hala’hic) entre Beit Shamaï et Beit Hillel sur les enfants qu’il faut avoir mis au monde, pour s’acquitter de son devoir de procréer. Selon Beit Shamaï, il faut avoir mis au monde au moins deux garçons, alors que pour Beit Hillel, il faut avoir mis au monde au moins un garçon et une fille. (voir Guemara Yabamot 61b)

Lorsque Pharaon décréta en Egypte que tout nouveau-né mâle devait être jeté au Nil, ‘Amram – le père de Moshé, Aharaon et Myriam – décida de divorcer sa femme Yo’heved (Moshé n’était pas encore né). Myriam lui dit : « Comment peux tu divorcer ton épouse ?! Tu n’as pas encore accomplie la Mitsva de procréation ! »
‘Amram répondit à sa fille : « Je l’ai accomplie puisque j’ai mis au monde un garçon et une fille, Aharon et toi. » Myriam dit à son père : « La Hala’ha sera fixée comme Beit Shamaï qui exige 2 garçons, et tu n’en as qu’un seul (Aharon) ! » ‘Amram – sur le conseil de sa fille – retourna auprès de sa femme.

Mais lorsque Myriam profèra du Lashon Hara’ à l’encontre de son frère Moshé, parce qu’il s’était séparé de sa femme, sous entendu sans avoir accompli la Mitsva de procréation selon l’opinion de Beit Hillel (qui exige un garçon et une fille, et Moshé n’avait que deux garçons), d’une certaine façon, son père ‘Amram pourrait lui cracher à la figure, car elle lui a reproché à lui de ne pas s’être acquitter de l’opinion de Beit Shamaï qui exige deux garçons, et maintenant, elle reproche à son frère Moshé de ne pas s’être acquitter de l’opinion de Beit Hillel qui exige un garçon et une fille ?!
Sur le plan rétroactif, de tels propos sont comme une offense à son père ‘Amram, comme ci elle s’était moqué de lui !
C’est pour cela qu’Hashem dit : si elle ne contredisait pas elle-même ses propres propos, son père n’aurait pas été en mesure de lui cracher au visage, et à ce moment-là, j’aurais gardé le silence, car il aurait été certain que son intention était pure. Mais maintenant qu’elle se contredit elle-même, elle mérite le châtiment.
Cependant, en définitif, les paroles de Myriam à son père ‘Amram se sont réalisées puisque ‘Amram retourna auprès de sa femme, et cette nouvelle union donna naissance à Moshé Rabbenou qui apporta la Délivrance à Israël.

Shabbat Shalom

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