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le Rav Ovadia YOSSEF Shalita.

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dimanche 1 mars 2009

La lecture de la Meguila

La lecture de la Meguila

Cette Hala'ha est dédiée à la réussite totale de nos soldats de Tsahal . Qu'Hashem les protège, et qu'il fasse plier nos ennemis sous leur force. Que chacun de nos frères soldats rentre chez lui sain et sauf, AMEN

Cette Hala’ha est aussi dédiée à la Refoua Shelema – la guérison complète de ma chère maman Simi Bat Leah, ainsi que pour la Refoua Shelema du Gaon et Tsaddik Rabbi Morde’haï Tsema’h Ben Mazal Tov (le Rav Morde’haï Eliyahou shalita)

Pour l'élévation de la Neshama de mon ami Refael Eliyahou Ben Esther (ALLOUCH)

Et aussi, pour l’élévation des Neshamot de nos frères sauvagement assassinés en Inde. Qu’Hashem venge le sang des innocents.

Question

Quelles sont les règles essentielles relatives à la lecture de la Meguila ?

Décision de la Hala’ha

Le jour de Pourim, nous avons le devoir d’écouter la Meguila 2 fois :

1 fois le soir et 1 fois la journée.

Cette obligation concerne Les hommes comme les femmes.

Il est strictement interdit de parler dés le début de la récitation des Bera’hot initiales de la Meguila, jusqu’à la fin de la Bera’ha finale, après la lecture de la Meguila.

Si une personne s’est interrompue pendant la lecture de la Meguila alors que le lecteur poursuivait sa lecture, cette personne ne s’est pas acquittée de son devoir, elle a le même statut que celui qui a sauté une partie de la Meguila.

Il est interdit de prendre un repas avant la lecture de la Meguila, le soir comme la journée, pour les hommes comme pour les femmes.

Cependant, on peut boire de l’eau ou du café ou du thé avant la lecture de la Meguila. De même, on peut consommer des fruits sans limite, ou du pain ou des pâtisseries en quantité inférieure à Kabetsa (inférieure à 54 g).

Si une personne a demandé à quelqu’un de lui rappeler qu’elle doit s’acquitter de son devoir d’écouter la Meguila, elle est autorisée à manger à sa volonté avant la lecture de la Meguila.

Il semble qu’il en est de même pour les femmes même pour la lecture de la journée.

Si une femme demande à quelqu’un de lui rappeler qu’elle doit s’acquitter de son devoir d’écouter la Meguila, elle est autorisée à manger à sa volonté avant d’écouter la Meguila.

Sources et développement

Il est tranché dans la Guemara Meguila (4a) ainsi que dans le Shoul’han ‘Arou’h (O.H 687-1) :

Toute personne a le devoir d’écouter la Meguila le jour de Pourim.

Il faut la lire le soir, et la répéter le lendemain matin, comme il est dit : « Mon D. ! Je t’implore le jour et tu ne me réponds pas, mais je ne me tairais pas la nuit. » (Tehilim 22).

En rappel au fait que les juifs de Shoushan imploraient Hashem la nuit et le jour, afin qu’Il les sauver du décret d’extermination promulgué par Haman.

Or, ce verset est écrit dans le psaume de Tehilim qui débute par les termes « Lamnatsea’h ‘Al Ayelet Hasha’har… », et nos ‘Ha’hamim nous enseignent dans la Guemara Yoma (29a) qu’Esther est comparée est comparée à la Ayelet Hasha’har (l’étoile du matin).

MARAN tranche dans le Shoul’han ‘Arou’h (O.H 689-1) :

Chacun est soumis au devoir de lire (ou d’écouter) la Meguila, les hommes aussi bien que les femmes.

Il n’y a aucune différence entre les hommes et les femmes concernant la lecture de la Meguila, car même les femmes sont tenues d’écouter la Meguila, exactement au même titre que les hommes.

Il est rapporté dans le Shou’t Maïm ‘Haïm (section O.H chap.300) du Gaon Rabbi Yossef Messas z.ts.l :

Dans certains endroits, l’usage est que les femmes n’écoutent la Meguila que le soir et non pas le matin.

Notre maître le Rav Ovadia YOSSEF shalita écrit - dans son livre ‘Hazon Ovadia – Pourim (page 50) – qu’il faut abolir cet usage qui n’a aucun fondement Hala’hic. Il est certain qu’un tel usage n’a été instauré que par des ignorants, et il est préférable de ne pas en faire mention.

MARAN tranche dans le Shoul’han ‘Arou’h (O.H 692-2) :

Il est interdit de parler durant la lecture de la Meguila.

Quel que soit le contenu des propos prononcés, il et interdit de s’interrompre pendant la lecture. Cet interdiction débute dés le début des Bera’hot initiales de la Meguila, jusqu’à la fin de la Bera’ha finale, après la Meguila.

Si une personne s’est interrompue pendant la lecture de la Meguila, alors que le lecteur poursuivait sa lecture, cette personne ne s’est pas acquittée de son devoir, elle a le même statut que celui qui a sauté une partie de la Meguila, comme nous allons l’expliquer.

Il faut être très pointilleux lors de la lecture de la Meguila, particulièrement lorsqu’on se rend quitte en écoutant la Meguila de la bouche du ‘Hazzan, il faut veiller à ne pas perdre le moindre mot, car selon de nombreux Poskim (comme le RASHBA[DP1] , le RAN[DP2] et d’autres), si l’on a perdu ne serait ce qu’un mot de la Meguila, on ne s’est pas acquitter de notre devoir.

Toutefois, le Mishna Beroura (689 note 5) stipule que si – en conséquence au bruit ou autre – on a perdu quelques mots de la Meguila, on peut lire ces mots dans la Meguila que nous avons dans les mains, même s’il s’agit d’une Meguila imprimée et non écrite à la main sur du parchemin. Dans ce cas, il faudra se dépêcher de rattraper les mots que l’on a perdu et ensuite poursuivre jusqu’à ce que l’on atteigne l’endroit où est arrivé le ‘Hazzan. A ce moment là, on se tait et on écoute la lecture du ‘Hazzan.

(Cette autorisation est valable tant qu’on a entendu au moins la majeure partie de la Meguila de la bouche du ‘Hazzan, et qu’il n’y a qu’une petite partie que l’on a lu dans la Meguila imprimée que l’on a dans les mains).

Comme pour toute Mitsva dont l’accomplissement est limité dans le temps - comme lire le Shema’ de ‘Arvit - on craint le risque d’en arriver à oublier d’accomplir la Mitsva. C’est pourquoi –- il est interdit de consommer un repas avant la lecture de la Meguila.

Par conséquent, les femmes qui ne peuvent pas se rendre à la synagogue le soir de Pourim, ou même le matin de Pourim afin d’écouter la lecture de la Meguila, et attendent le retour de leur maris pour aller écouter à leur tour la Meguila, doivent veiller à ne pas consommer de repas tant qu’elles n’ont pas encore entendu la Meguila, aussi bien le soir que le matin.

Mais il est permis de boire de l’eau, du café ou du thé, ou bien de consommer des fruits sans aucune limite, ou bien du pain ou des pâtisseries ou, en quantité inférieure à Kabetsa (inférieure à 54 g).

Notre maître le Rav Ovadia YOSSEF Shalita écrit dans son livre ‘Hazon Ovadia – Pourim (page 95) :

Si une personne a des difficultés à attendre (en raison du jeûne d’Esther la veille de Pourim) la lecture de la Meguila pour manger le soir de Pourim, et que cette personne a demandé à quelqu’un d’autre de lui rappeler qu’elle doit s’acquitter de son devoir d’écouter la Meguila, elle est autorisée à manger à sa volonté avant d’écouter la Meguila.

Il semble qu’il en est de même pour les femmes même pour la lecture de la journée.

Si une femme demande à quelqu’un de lui rappeler qu’elle doit s’acquitter de son devoir d’écouter la Meguila, elle est autorisée à manger à sa volonté avant d’écouter la Meguila.

La personne qui s’impose la ‘Houmra (la rigueur) de ne rien consommer du tout, avant la lecture de la lecture de la Meguila, est digne de La Bénédiction.

[DP1]RaSHBA Rabbenou Shlomo Ben Aderet Espagne 13ème siècle

[DP2]RaN Rabbenou Nissim de Gérone Espagne 14ème siècle

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