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mardi 31 mars 2009

Seder de Pessa’h : « Kadesh »

Seder de Pessa’h : « Kadesh »

Question

Quelles sont les principales règles relatives au Kiddoush du soir de Pessa’h, ainsi qu’aux 4 coupes du Seder ?

Décision de la Hala’ha

On ne peut réciter le Kiddoush (du soir de Pessa’h) qu’à partir de la nuit.

Lorsque l’on doit s’accouder, il faut le faire uniquement sur le côté gauche, et non sur le dos, ni sur le visage, mais uniquement sur le côté gauche.

Selon la coutume des Sefaradim, la femme s’accoude. Chez les Ashkenazim, la femme ne s’accoude pas.

Toute personne tenue de s’accouder et qui ne l’a pas fait, doit consommer de nouveau en s’accoudant (pour chacune des 4 coupes ou pour la Matsa).

S’il s’agit d’une femme qui a oublié de s’accouder, elle n’est pas tenue de recommencer.

Le verre qui sert aux 4 coupes du Seder doit avoir une capacité de contenance d’un minimum de 1 Revi’it (8.1 cl).

On doit boire – pour chacune des 4 coupes – la quantité minimale de 1 Revi’it (8.1 cl) de vin, sans la moindre interruption.

Si – Bedi’avad (à posteriori) - on a bu seulement la quantité de Rov Revi’it (la majorité de Revi’it, 4.5 cl) de vin, on est quitte de ce verre, et on n’est pas tenu de le recommencer.

Une personne que le vin indispose, et qui se contente de boire uniquement la quantité minimale de Rov Revi’it (4.5 cl) à chaque verre, doit veiller à boire un Revi’it complet (8.1 cl), au moins au 3ème ou au 4ème verre, car sinon il ne pourra pas réciter la Bra’ha finale de ‘Al Haguefen qui ne se récite que lorsqu’on a consommé au minimum la quantité de 1 Revi’it (8.1 cl) en une seule fois.

Une personne indisposée par le vin, peut s’acquitter de son obligation avec du jus de raisin (Casher Le Pessa’h), à la condition qu’il soit constitué d’une majorité de raisins.

On peut s’acquitter de son obligation avec du vin « Mevoushal » (Pasteurisé).

Les femmes sont – elles aussi – tenues de boire les 4 coupes du Seder de Pessa’h, ainsi que de toutes les Mitsvot du Seder de Pessa’h.

Le vin sur lequel nous récitons Boré Peri Haguefen durant toute l’année, ainsi que pour le soir de Pessa’h, doit être véritablement constitué d’une majorité de raisins (certains imposent d’avantage).

On ne peut pas réciter la Bera’ha de Boré Peri Haguefen sur un vin contenant une grande quantité (majorité) d’eau, de sucre ou d’autres ingrédients, mais uniquement Shehakol Nihya Bidvaro.

Sources et développement

Le célèbre Seder de Pessa’h « Kadesh – Our’Hats – Karpass – Ya’hats – Maguid – Ro’htsa – Motsi – Matsa – Maror – Kore’h – Shoul’han Ore’h – Tsafoun – Bare’h – Hallel – Nirtsa » a été instauré par le Saint Rashi.

C’est cet ordre là que toutes les communauté d’Israël respectent le soir de Pessa’h, comme cela est imprimé dans les différents Ma’hzorim et Hagadot.

Nous pouvons glorifier Hashem puisque de notre époque, nous trouvons en tout endroit, des livres de « Hagada de Pessa’h » revus et corrigés, dans lesquels il est expliqué de façon très claire, comment célébrer le Seder de Pessa’h.

Chaque chef de famille se doit d’agir avec clairvoyance et de se procurer une Hagada rédigée selon l’opinion des Grands de la Génération.

(Nous suggérons la Hagada de Pessa’h « ‘Hazon Ovadia » qui fut rédigée il y a environs 30 ans par notre maître le Rav Ovadia YOSSEF shalita. Elle est écrite dans un langage claire et accessible à tous, et de plus, on y trouve les Hala’hot du Seder, écrites de façon très explicite. Cette Hagada a bénéficiée de nombreuses traductions, dont une en français).

Prenons connaissance de quelques paragraphes du Shoul’han ‘Arou’h au sujet du Kiddoush du soir de Pessa’h.

Ora’h ‘Haïm chapitre 472

  1. On ne peut réciter le Kiddoush (du soir de Pessa’h) qu’à partir de la nuit.

Le Mishna Beroura (note 4) en explique la raison :

La Matsa a été comparée par la Torah au sacrifice de Pessa’h qu était consommé uniquement à partir de la nuit de Pessa’h. Selon cela, le Kiddoush ne peut être récité qu’à un moment où l’on peut consommer la Matsa. De plus, la coupe de Kiddoush est la 1ère des 4 coyupes du Seder de Pessa’h, qui sont toutes dépendantes de la lecture de la Hagada, de la consommation de la Matsa et du Maror.

  1. Lorsque l’on doit s’accouder, il faut le faire uniquement sur le côté gauche, et non sur le dos, ni sur le visage, mais uniquement sur le côté gauche.

  1. Une femme ne s’accoude que s’il s’agit d’une femme importante.

Selon la coutume des Sefaradim, la femme s’accoude. Chez les Ashkenazim, la femme ne s’accoude pas.

7. Toute personne devant s’accouder et qui ne l’a pas fait, doit consommer de nouveau en s’accoudant (pour chacune des 4 coupes ou pour la Matsa).

S’il s’agit d’une femme qui a oublié de s’accouder, elle n’est pas tenue de recommencer.

9. Le verre qui sert aux 4 coupes du Seder doit avoir une capacité de contenance d’un minimum de 1 Revi’it (8.1 cl)

On doit boire – pour chacune des 4 coupes – la quantité minimale de 1 Revi’it (8.1 cl) de vin, sans la moindre interruption.

Si – Bedi’avad (à posteriori) - on a bu seulement la quantité de Rov Revi’it (la majorité de Revi’it, 4.5 cl) de vin, on est quitte de ce verre, et on n’est pas tenu de le recommencer.

Une personne que le vin indispose, et qui se contente de boire uniquement la quantité minimale de Rov Revi’it (4.5 cl) à chaque verre, doit veiller à boire un Revi’it complet (8.1 cl), au moins au 3ème ou au 4ème verre, car sinon il ne pourra pas réciter la Bra’ha finale de ‘Al Haguefen qui ne se récite que lorsqu’on a consommé au minimum la quantité de 1 Revi’it (8.1 cl) en une seule fois.

Une personne indisposée par le vin, peut s’acquitter de son obligation avec du jus de raisin (Casher Le Pessa’h), à la condition qu’il soit constitué d’une majorité de raisins.

12. On peut s’acquitter de son obligation avec du vin « Mevoushal » (Pasteurisé).

14. Les femmes sont – elles aussi – tenues de boire les 4 coupes du Seder de Pessa’h, ainsi que de toutes les Mitsvot du Seder de Pessa’h.

15. Il est une Mitsva de servir un verre de vin (ou de jus de raisins) à chaque enfant arrivé en âge d’éducation (entre 6 et 9 ans en moyenne).

16. Il est une Mitsva de distribuer des friandises aux enfants afin qu’ils voient en cela un usage inhabituel et qu’ils posent la question.

Le vin sur lequel nous récitons Boré Peri Haguefen durant toute l’année, ainsi que pour le soir de Pessa’h, doit être véritablement constitué d’une majorité de raisins (certains imposent d’avantage).

On ne peut pas réciter la Bera’ha de Boré Peri Haguefen sur un vin contenant une grande quantité (majorité) d’eau, de sucre ou d’autres ingrédients, mais uniquement Shehakol Nihya Bidvaro, au même titre que l’on récite Shehakol Nihya Bidvaro sur n’importe quelle autre boisson qui n’est pas du vin.

Il en est de même pour une boisson qui ne contient que 10 % de jus de raisins, on récitera Shehakol Nihya Bidvaro sur une telle boisson.

On ne peut réciter la Bra’ha de Boré Peri Haguefen sur un vin que lorsqu’on a la certitude qu’il s’agit d’un véritable vin et non d’un vin « falsifié », et qu’il répond aux exigences de la tradition des Sefaradim, selon l’opinion de MARAN, l’auteur du Beit Yossef. Cette condition s’applique également aux vins qui sont sous le contrôle de prestigieux organismes de Casherout, qui collent des étiquettes sur les bouteilles où il est écrit « la Bra’ha de ce vin est Boré Peri Haguefen, même selon l’opinion de Maran, l’auteur du Beit Yossef ». Il ne faut pas se fier aveuglément à de telles étiquettes, car certains interprètent les propos du Beit Yossef sur ce point, de façon fausse et non conforme à la tradition de Sefaradim qui ne récitent la Bra’ha de Boré Peri Haguefen uniquement sur un vin qui est constitué véritablement d’une majorité de raisins.

Certains producteurs de vins Cashers (israéliens) exigent – pour des raisons de Casherout ou de qualité – que leurs vins soient constitués véritablement d’une majorité de raisins. Parmi eux : KARMEL MIZRA’HI – RAMAT HAGOLAN – CASTEL et d’autres… On peut réciter la Bra’ha de Boré Peri Haguefen (ainsi que Kiddoush et les 4 verres de Pessa’h) sur ces vins, sans le moindre doute. De même pour les vins sous le contrôle du Beit Din « BADATS BEIT YOSSEF » (sous la haute autorité de notre maître le Rav Ovadia YOSSEF shalita), on peut réciter la Bera’ha de Boré Peri Haguefen sur ces vins sans le moindre doute.

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