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jeudi 12 mars 2009

L’étude des Hala’hot relatives à Pessa’h

L’étude des Hala’hot relatives à Pessa’h

Cette Hala'ha est dédiée à la réussite totale de nos soldats de Tsahal . Qu'Hashem les protège, et qu'il fasse plier nos ennemis sous leur force. Que chacun de nos frères soldats rentre chez lui sain et sauf, AMEN

Cette Hala’ha est aussi dédiée à la Refoua Shelema – la guérison complète de ma chère maman Simi Bat Leah, ainsi que pour la Refoua Shelema du Gaon et Tsaddik Rabbi Morde’haï Tsema’h Ben Mazal Tov (le Rav Morde’haï Eliyahou shalita)

Pour l'élévation de la Neshama de mon ami Refael Eliyahou Ben Esther (ALLOUCH)

Et aussi, pour l’élévation des Neshamot de nos frères sauvagement assassinés en Inde. Qu’Hashem venge le sang des innocents.

Question

A partir de quand doit-on étudier les Hala’hot relatives à Pessa’h ?

Décision de la Hala’ha

Selon le Din, il n’y a pas d’obligation d’interrompre son programme d’étude quotidien pour se consacrer exclusivement à l’étude des Hala’hot relatives à Pessa’h.

Cependant, 30 jours avant la fête de Pessa’h (depuis le jour de Pourim), les Rabbanim que l’on consulte pour des questions d’Hala’ha, sont tenus de répondre à toute question en rapport avec la fête de Pessa’h.

Ceci malgré le principe selon lequel, on n’est tenu de répondre à une question que lorsqu’elle est « d’actualité ». Nous considérons donc qu’à partir de 30 jours avant Pessa’h, toute question relative à Pessa’h, est « d’actualité », et l’on est tenu d’y répondre.

Cependant, chaque particulier se doit d’étudier les Hala’hot relatives à Pessa’h afin de ne pas s’exposer à des risques de transgressions en cette période dont les Hala’hot sont très nombreuses.

Dans le cadre de la Hala’ha Yomit – nous nous efforcerons au maximum de traiter des Hala’hot relatives à Pessa’h, sans s’étendre sur les raisons détaillées de chaque loi mais surtout sur les Hala’hot essentielles.

Hormis les Hala’hot relatives à la fête de Pessa’h, nous devons aussi expliquer quelques Hala’hot relatives à Birkat Ha-Ilanot (la Bénédiction sur le renouvellement des arbres fruitiers) que l’on a l’usage de réciter au début du mois de Nissan.

De plus, cette année (5769), le mercredi 14 Nissan (8 avril) au matin (veille de Pessa’h), nous aurons – avec l’aide d’Hashem - le mérite de pouvoir réciter une Bera’ha très rare : Birkat Ha-‘Hama (la Bénédiction pour le renouvellement du cycle solaire) qui est récitée une fois tous les 28 ans, lorsque le soleil revient à sa position initiale, exactement là où il se trouvait lors de la Création du Monde. Quelques jours avant cette date, nous consacrerons - avec l’aide d’Hashem – une H.Y à cette Bera’ha.

Sources et développement

Il est rapporté dans la Guemara Pessa’him (6b) :

On questionne sur les Hala’hot relatives à Pessa’h, 30 jours avant Pessa’h.

MARAN fait remarquer dans le Beit Yossef (chap.429) qu’il est pourtant enseigné dans la Guemara Meguila (32a) :

Moshé instaura à Israël de questionner et d’étudier les Hala’hot relatives à Pessa’h, le jour de Pessa’h ; les Hala’hot relatives à Shavou’ot, le jour de Shavou’ot ; les Hala’hot relatives à Soukkot, le jour de Soukkot.

Nous pouvons donc en déduire qu’il n’y a que le jour de Pessa’h qu’il y a une obligation d’étudier les Hala’hot relatives à Pessa’h, et non, 30 jours avant.

Mais MARAN répond à sa propre remarque en disant qu’il ne s’agit pas là d’une réelle obligation de se consacrer à l’étude des Hala’hot relatives à Pessa’h 30 jours avant la fête. En réalité, on veut simplement nous apprendre que malgré le principe selon lequel, lorsque se présentent 2 élèves avec chacun une question : l’une « d’actualité » (Ka-‘Inyan) et l’autre non, on n’est tenu de répondre seulement à celui qui pose une question « d’actualité » (Tossefta Sanhedrin chap.7 Hal.7).

Selon MARAN, la Guemara vient donc nous apprendre une nouveauté selon laquelle, toute question d’Hala’ha relative à Pessah, posée dans les 30 jours avant la fête, est considérée comme « d’actualité », et on est donc tenu d’y répondre.

Ceci est l’explication du RAN (Rabbenou Nissim).

C’est pourquoi la Guemara emploie les termes « On questionne sur les Halah’ot relatives à Pessa’h… », et non le terme « On étudie… ». Afin de nous apprendre que l’on n’est pas tenu d’interrompre tous nos programmes d’études Hala’hiques pour se consacrer exclusivement aux Halah’ot relatives à Pessa’h.

Nous devons seulement considérer toute question Halah’ique relative à Pessa’h posée dans les 30 jours qui précède la fête, comme « d’actualité » et donc y répondre en priorité.

MARAN propose une deuxième réponse dans le Beit Yossef selon laquelle même si - concernant toutes les autres fêtes - nous ne sommes tenus d’étudier les Hala’hot relatives à la fête que le jour de la fête lui-même et pas avant, il y a une exception pour la fête de Pessa’h et il faut étudier les Hala’hot relatives à cette fête 30 jours avant, car le peuple doit savoir les Hala’hot relatives à la Cashérisation des ustensiles, la façon de moudre le blé et la fabrication des Matsot, puisque ces choses ne peuvent avoir de sens que lorsqu’elles sont étudiées bien avant la fête, et il incombe chacun de maîtriser parfaitement toutes ces Hala’hot avant la fête.

Le fait que Moshé a instauré à Israël d’étudier les Hala’hot relatives à la fête uniquement le jour de la fête lui-même signifie d’étudier ce jour là les raisons qui motivent la célébration de la fête, ainsi que l’étude des Hala’hot relatives au Yom Tov, qui sont communes à chaque fête.

Selon cette explication, les Rabbanim qui enseignent la Hala’ha sont donc tenus d’enseigner les Hala’hot relatives à Pessa’h durant les 30 jours qui précèdent Pessa’h.

Il est vrai que le Gaon auteur du Mishna Beroura écrit dans son commentaire Biour Hala’ha (O.H 429) qu’il y a une réelle obligation d’étudier les Hala’hot relatives à Pessah’ 30 jours avant Pessah’, ce qui correspond à la deuxième explication de MARAN dans le Beit Yossef.

Selon le Mishna Beroura, il y a une véritable obligation « d’étudier », et pas seulement de « répondre » durant 30 jours aux questions Hala’hics en rapport avec Pessah’.

Cependant, les propos du Mishna Beroura ne vont pas dans le même sens que l’opinion de MARAN l’auteur du Shoul’han ‘Arou’h exprimée en ces termes (O.H 429-1):

On questionne sur les Hala’hot relatives à Pessa’h, 30 jours avant Pessah’.

Nous pouvons constater que les termes exacts utilisés ici par MARAN laissent entendre qu’il n’y a que le fait de considérer comme étant « d’actualité » toutes les questions posées en rapport avec Pessa’h, même si la question est posée 30 jours avant la fête. Mais nous ne sommes pas tenus d’interrompre notre programme d’étude quotidien 30 jours avant Pessa’h pour se consacrer exclusivement à l’étude des Hala’hot relatives à Pessa’h, comme l’écrit MARAN lui-même dans sa première explication mentionnée dans le Beit Yossef.

Notre grand maître le Rav Ovadia YOSSEF Shalita, dans son livre Shou’t Yabiya’ Omer (tome 2 section O.H chap.22) s’étend longuement afin de maintenir la décision Hala’hic de MARAN selon qui, il n’y a pas de véritable obligation d’interrompre le programme habituel d’étude avant Pessa’h, pour se consacrer aux Hala’hot relatives à Pessa’h.

Ce n’est seulement pour ce qui est de répondre aux questions que nous considérons que toute question Hala’hic en rapport avec Pessa’h, posée dans les 30 jours de Pessah’, est considérée comme étant « d’actualité », et on est donc tenu d’y répondre.

Toutefois, chaque particulier se doit d’étudier les Hala’hot relatives à Pessa’h afin de ne pas s’exposer à des risques de transgressions en cette période dont les Hala’hot sont très nombreuses.

Par conséquent, nous aussi – dans le cadre de la Hala’ha Yomit – nous nous efforcerons au maximum de traiter des Hala’hot relatives à Pessa’h, sans s’étendre sur les raisons détaillées de chaque loi mais surtout sur les Hala’hot essentielles, afin d’arriver autant que possible à aborder les principales Hala’hot relatives à Pessa’h.

Excepté le fait d’expliquer les Hala’hot relatives à la fête de Pessa’h, comme les Hala’hot relatives à la Matsa ou à la Cashérisation de la maison pour Pessa’h, nous devons aussi expliquer quelques Hala’hot relatives à Birkat Ha-Ilanot (la Bénédiction sur le renouvellement des arbres fruitiers) que l’on a l’usage de réciter au début du mois de Nissan.

De plus, cette année (5769), nous devons aussi expliquer des Hala’hot très rares :

il s’agit des Hala’hot relatives à Birkat Ha-‘Hama (la Bénédiction pour le renouvellement du cycle solaire), puisqu’il est expliqué dans la Guemara Bera’hot (59b) :

Toute personne qui voit le soleil dans son (nouveau) cycle, doit réciter : Barou’h Ata A.D.O.N.A.Ï Elohenou Mele’h Ha’olam Ossé Ma’assé Bereshit.

Abayé explique dans la Guemara que cette Bera’ha est récitée une fois tous les 28 ans, lorsque le soleil revient à sa position initiale. Ce moment tombe dans la période du signe de la planète Saturne au début de la nuit de mercredi, puisque c’est à ce moment précis que le soleil se replace exactement là où il se trouvait lors de la Création du Monde. Nous aurons – avec l’aide d’Hashem - cette année le mérite de pouvoir réciter cette Bera’ha le mercredi 14 Nissan (8 avril) au matin (veille de Pessa’h).

Quelques jours avant cette date, nous expliquerons - avec l’aide d’Hashem - les lois essentielles relatives à cette Bera’ha, car une Mitsva est belle lorsqu’elle est faite au moment approprié.

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