Bienvenue dans le seul Blog en français où vous pourrez trouver avec précision des cours et des exposés conformes à toutes les décisions Hala'hiques de notre maître,
le plus grand décisionnaire de notre génération,
le Rav Ovadia YOSSEF Shalita.

SOUTENEZ NOTRE ACTION !

Soutenez nos diffusions en dédiant des Hala’hot et des Divré Torah à la guérison de nos malades ou à l’élévation de l’âme de nos défunts.
Vous aussi vous pouvez prendre un mérite dans la diffusion de la Torah en soutenant notre travail. Contactez nous dès à présent à sheelot@free.fr

jeudi 31 mai 2007

Manger un aliment trempé dans un liquide, avec un couvert

Doit on se laver les mains (sans Bra’ha) avant de consommer des céréales (type Corn-flakes) trempées dans du lait, même si on les mange avec une cuillère ?

Dans la Hala’ha précédente, nous avons traité de l’obligation de se laver les mains avant de consommer un aliment trempé dans un liquide, selon les mêmes règles que la Netila pour le pain, mais sans Bra’ha.

Les Poskim discutent sur le fait de manger cet aliment au moyen d’un couvert (cuillère ou fourchette), doit on quand même faire Netila, ou bien cette Netila n’est imposé que lorsque nous entrons en contact directement avec l’aliment par les mains ? (car la raison essentielle de cette institution résidait dans le fait que lorsqu’on touche un aliment humide, nous le rendons impure, comme cela sera expliqué, ce qui n’est pas le cas lorsque nous ne le touchons pas directement avec les mains).

Le Gaon Rabbi Yaakov KASTERO (Egypte 16ème siècle, contemporain de Maran) écrit que dans le cas où l’on mange au moyen d’un couvert, il est évident qu’il n’est pas nécessaire de se laver les mains.

Tel est également l’avis du Gaon Rabbi Avraham AZOULAÏ (Israël 17ème siècle, grand père du HYDA), ainsi que d’autres Poskim.

Cependant, le Gaon Rabbi Akiva EIGUER (Allemagne 19ème siècle) prouve à partir des propos de Maran dans le Shoul’han Arou’h (chap.163), qu’il y a lieu d’être Ma’hmir (rigoureux) sur ce point.

En effet, Maran traite dans ce chapitre, d’une personne qui désire manger un aliment trempé dans un liquide, comme un légume humide, et qui n’a pas d’eau pour se laver les mains.

Maran tranche que dans ce cas, on doit enrouler (se couvrir) les mains dans un tissu et manger.

Si Maran considèrerai que lorsqu’on mange un aliment trempé dans un liquide au moyen d’un couvert (cuillère ou fourchette), il n’était pas nécessaire d’écrire qu’il faut « s’enrouler les mains dans un tissu », mais tout simplement qu’il faut « manger au moyen d’un couvert ».

(D’ailleurs, le RaMa – Rabbi Moshé ISSERLISS, Pologne 16ème siècle, l’avis Ashkenaz essentiel de la Hala’ha, écrit sur place que dans ce cas, il faut manger avec un couvert).

Donc, il est prouver de façon certaine que selon Maran, même si l’on mange au moyen d’un couvert, il faut faire Netila.

Cependant, dans son livre HALA’HA BROURA, le Gaon Rabbi David YOSSEF Shalita (directeur des institutions YE’HAVE DAAT, Rav du quartier de Har Nof à Jérusalem, et digne fils de notre maître le Rav Ovadia YOSSEF Shalita) écrit que bien qu’il soit convenable d’être Ma’hmir (rigoureux) de faire Netila, même pour un aliment trempé dans un liquide mangé au moyen d’un couvert, ceci ne concerne qu’un aliment dont l’usage est de le manger parfois au moyen d’un couvert, parfois avec les mains, comme des tranches de fruits humides d’eau, dans ce cas, bien qu’il ne les touche pas directement avec ses mains, on craint qu’il en vienne à le faire, et de ce fait il rendra impure le fruit.

Mais un aliment dont l’usage n’est pas du tout de le manger avec les mains, comme une salade de légumes (humide d’eau), il n’est pas nécessaire de se laver les mains avant d’en consommer.

En conclusion : Si l’on mange un aliment trempé dans un liquide au moyen d’un couvert, il est souhaitable de s’imposer la ‘Houmra de se laver les mains au préalable.

Cependant, si ce n’est pas du tout l’usage de le manger avec les mains, il n’est pas du tout nécessaire de se laver les mains.

Par conséquent, ceux qui mangent des céréales comme les Corn-flakes, avec du lait (il fait parti des 7 liquides, voir Hala’ha précédente), n’ont pas besoin de se laver les mains, car il n’est pas du tout dans l’usage de les manger avec les mains, lorsqu’elles sont trempées dans du lait.

mercredi 30 mai 2007

Se laver les mains avant de consommer un aliment trempé dans un liquide (davar shétivoulo bémashké)

Il est rapporté dans la Gmara (Pssa’him 115) :
« Rabbi Eli’ezer dit au nom de Rabbi Osha’ya : toute chose trempée dans un liquide nécessite Netilat Yadaim (se laver les mains). »

C'est-à-dire, une personne qui désire consommer un aliment comme un légume trempé ou simplement mouillé, doit au préalable faire Netilat Yadaim, selon les mêmes règles que pour la Netilat Yadaim du pain. Cette Netila (comme celle du pain) est instituée par les ‘Ha’hamim (nos sages).

Nos maîtres les décisionnaires sont en divergence sur le devoir d’appliquer cette règle même de notre époque. (Puisque la raison essentielle de cette institution ne peut être valable qu’à l’époque du Beit Hamikdash, le Temple de Jérusalem, où les lois de Toum’a VéTahara-Pureté et Impureté étaient en vigueur, ce qui n’est pas le cas de notre époque dans laquelle nous avons tous le statut de Témé Met-Impure par contraction d’impureté mortuaire, puisque nous ne possédons plus les cendres de la Para Adouma-la Vache Rousse pour nous purifier).

Cependant, sur le plan pratique, l’approbation de la majorité des Poskim (décisionnaires) est que même de notre époque nous sommes soumis à l’obligation de nous laver les mains avant de consommer un aliment trempé dans un liquide, dans le but d’être habitués à consommer dans la pureté, lorsque le Beit Hamikdash sera reconstruit (très rapidement et de nos jours).

Maran, dans le Beit Yossef (chap.158), après avoir rapporté la Ma’hloket (la discussion) parmi les Poskim sur ce point, conclut que cette Netila est obligatoire, mais nous ne récitons pas de Bra’ha dessus, afin de tenir compte de l’opinion de ceux qui pensent que cette Netila n’est plus en vigueur de notre époque, car nous possédons un grand principe dans la Hala’ha : SAFEK BRA’HOT LEHAKEL- dans le cas d’un doute sur une Bra’ha, nous ne la récitons pas.

Or, puisqu’il y a Ma’hloket sur le fait même d’avoir à se laver les mains pour consommer un aliment trempé dans un liquide, même si la Hala’ha est fixée qu’il faut se laver les mains, nous n’allons pas jusqu’à dire une Bra’ha sur cette ablution des mains.

C’est d’ailleurs ce que nous faisons le soir de Pessa’h, au début du Seder lorsque nous nous lavons les mains une première fois sans Bra’ha pour consommer le céleri trempé dans l’eau salée.

Cette Netila sur la consommation d’un aliment trempé dans un liquide est une totale obligation selon la Hala’ha, et il faut être très vigilant sur ce point, car celui qui l’a néglige n’a absolument pas d’appuis Hala’hic.

Nous n’avons l’obligation de nous laver les mains pour la consommation d’un aliment trempé dans un liquide que seulement si l’aliment est trempé dans un des 7 liquides suivants :
Vin, miel (d’abeilles), huile (d’olive), lait, rosée, sang (de poisson), eau.
En effet, il n’y a que ces 7 liquides qui peuvent être réceptif de Toum’a (d’impureté).

Il existe une phrase pour les mémoriser facilement :
YaD SHa’HeT DaM = Yaïn (vin), Dvash (miel), SHemen (huile), ‘Halav (lait), Tal (rosée), Dam (sang), Maïm (eau).

Il faut donc prévenir les personnes qui ont pour habitude de rincer les fruits et légumes avant de les manger, et leur dire qu’ils ne peuvent manger ces fruits et légumes qu’après avoir laver leurs mains.

Cependant, si ces fruits et légumes sont secs, et qu’il ne possèdent plus d’humidité en quantité suffisante pour être transmise (TOFEA’H AL MENAT LEHATFIA’H), c'est-à-dire, que si l’on touche le fruit et qu’il est encore légèrement mouillé, et que l’on touche autre chose ensuite, s’il n’y a pas de trace d’humidité sur la chose touchée, il ne faut pas se laver les mains. Mais si lorsque l’on touche autre chose, on y laisse une trace d’humidité transmise par le fruit ou légume, il faut se laver les mains avant de le consommer.

mardi 29 mai 2007

Lave vaisselle Viande Lait

Question

Est il permis d’utiliser le même lave-vaisselle aussi bien pour des ustensiles viandes que pour des ustensiles laits, simultanément ?

Réponse

Maran (Rabbi Yossef KARO Israël 16ème siècle auteur du Shoul’han Arou’h) traite dans le Shoul’han Arou’h (Yoré Déa chap.95) de la façon de laver la vaisselle à son époque. En effet, ils introduisaient la vaisselle à l’intérieur d’un très grand ustensiles (ex : un tonneau) rempli d’eau chaude.

Maran traite dans ce chapitre d’ustensiles dans lesquels il resterait de la graisse de viande, et que l’on désire laver dans un grand ustensile lait contenant de l’eau chaude. Cette façon de procéder rendrait le grand ustensile interdit, puisqu’il absorberait le goût de la viande contenue dans l’eau chaude.

Cependant Maran envisage une façon de procéder qui restera permise.

Voici ses propos :

« Il me semble que si l’on introduit d’abord de la cendre dans l’eau chaude, avant d’y introduire les ustensiles viandes, bien qu’ils contiennent encore de la graisse de viande, c’est permis, puisque la cendre a détérioré le goût. »

C'est-à-dire, lorsque l’on met de la cendre dans l’eau avant d’y placer les ustensiles à laver, le goût de l’eau est complètement détérioré (TAAM PAGOUM). Ensuite, lorsque l’on introduit les ustensiles viandes, ceux-ci prennent à leur tour immédiatement un goût détérioré. Donc le goût absorbé par les parois du grand ustensiles, n’est qu’un goût détérioré, qui n’est pas du tout considéré comme le goût de la viande.

Le grand ustensile n’est donc pas devenu interdit.

A partir de ces propos, nous pouvons apprendre pour notre question.

Compte tenu du fait qu’avant d’introduire les ustensiles dans le lave-vaisselle, nous prenons généralement soins de les vider de leur contenu, afin de ne pas provoquer une obstruction du lave-vaisselle, et de ce fait, les ustensiles ne contiennent plus que de la saleté.

Compte tenu également que l’eau du lave-vaisselle est mélangée à divers produits détergents qui ont pour propriété de détériorer le goût de l’eau et des ustensiles, il est permis de laver dans le lave-vaisselle, des ustensiles viandes et des ustensiles lait, et cela même simultanément. En effet, Maran tranche que lorsque le goût transmis est détérioré (NOTEN TAAM LIFGAM), c’est permis.

Telle est l’opinion de nombreux A’haronim (décisionnaires ultérieurs au Shoul’han Arou’h).

Parmi eux, Rabbi Yona NAVON (Israël 18ème siècle, le maître du ‘HYDA) dans son livre NE’HPA BAKESSEF)

Il est vrai qu’il y a aussi de nombreux autres A’haronim qui contredisent Maran sur ce point, cependant notre maître le Rav Ovadia YOSSEF Shalita à longuement rétabli les paroles de Maran, puisque nous juifs Sfaradim avons accepté les décisions du Shoul’han Arou’h dans le moindre de ses propos.

Par conséquent il est permis d’après la stricte loi de laver dans un lave vaisselle, des ustensiles viandes, ainsi que des ustensiles laits, et cela même simultanément, dans la mesure où l’eau est mélangée à des produit détergents.

Cependant, il est préférable de les laver séparément, afin de s’acquitter de tous les avis.

lundi 28 mai 2007

Biographie du Rav 'Ovadia YOSSEF shalita

Biographie de notre ma��tre
Couronne et gloire de notre g��n��ration
Rabbenou ���Ovadia YOSSEF shalita.

N�� �� Bagdad (Irak) au mois de Tishr�� 5681 (1920), notre ma��tre ��migre �� J��rusalem �� l�����ge de 4 ans, avec ses parents, Rabbi Yaakov z������l, et Gorgia, sa m��re, ainsi que ses nombreux fr��res et soeurs.
Dans son enfance, il ��tudie �� l�����cole ��� Talmoud Torah Bn�� Tsion, aupr��s d���illustres Talmid�� ���Ha���hamim.
D��s son jeune ��ge, on peut d��celer en lui les capacit��s extra ordinaires dont Hashem l���a gratifi��, sa compr��hension profonde, sa merveilleuse mani��re d���ordonner les choses, mais surtout sa m��moire ph��nom��nale ainsi que son effort et son assiduit�� dans l�����tude de la Torah, et la crainte d���Hashem dans son c��ur.
Le Rav poursuit ensuite ses ��tudes �� la prestigieuse Yeshiva de Porat Yossef, qui se situait �� cette ��poque entre les murailles de la vielle de J��rusalem. C���est l�� que va jaillir la lumi��re du monde, notre ma��tre le Rav shalita !
A la Yeshiva de Porat Yossef, le Rav ��tudie principalement aupr��s du Rosh Yeshiva, le Gaon Rabbi ���Ezra ���ATTIE z.ts.l, qui a sut valoriser �� juste titre, celui qui sera appel�� �� ��clairer les yeux des Sefaradim dans l���obscurit�� de l���exil. Des liens tr��s forts se tissent entre le Rav et son ��l��ve, et plus tard, va na��tre entre eux une formidable amiti��.
En 5704 (1944), notre ma��tre prend pour ��pouse la Rabbanit Margalit, (qu���elle repose en paix), fille du Gaon Rabbi Avraham PATAL z.ts.l. Depuis leur mariage, la Rabbanit s���est toujours tenue avec d��vouement aux c��t��s de son illustre mari (qu���Hashem lui accorde une longue vie), et notre ma��tre a toujours attribu�� sa r��ussite au m��rite de son ��pouse.



Tout de suite apr��s son mariage, notre ma��tre est nomm�� membre du Beit Din pour les communaut��s Sefarades de J��rusalem, aux c��t��s des Gu��onim Rabbi Yehouda COHEN, et Rabbi ���Ezra ���ATTIE, son ma��tre.
Notre ma��tre occupe ce poste jusqu���en 5707 (1947).
Apr��s cela, notre ma��tre part pour Le Caire (Egypte) pour occuper les fonctions de Rav et Dayan. Malgr�� divers probl��mes au sein du Rabbinat ��gyptien, la force et la grandeur de notre ma��tre se remarquent �� travers les diff��rends cours de Torah qu���il donne dans les Yeshivot Ahava Vea���hva et Midrash Rashbi, ainsi qu����� travers sa direction de la communaut�� dans le chemin de la Torah.
Dans le courant de l���ann��e 5709 (1949), notre ma��tre d��missionne de son poste au Rabbinat ��gyptien, en raison d���un scandale. En effet, la direction de l���h��pital juif du Caire avait fait consommer de la viande Terefa �� ses malades, sous la couverture d���un homme sans scrupules, qui sera nomm�� par la suite Grand Rabbin d���Egypte, par les autorit��s.
De nombreuses choses ont ��t�� ��crites au sujet de l�����uvre de notre ma��tre pendant son s��jour en Egypte. On peut consulter par exemple le mensuel KOL TORAH ann��e 5724 (1964).
En quittant l���Egypte, notre ma��tre part pour l���Italie (car �� cette ��poque, on ne pouvait pas voyager directement d���Egypte vers Isra��l). Notre ma��tre restera bloqu�� quelques mois en Italie car tous les bateaux en partance pour Isra��l, ne voyageaient que pendant les jours proches de Shabbat, et notre ma��tre attendait un bateau qui voyagerai en d��but de semaine.

De retour en Isra��l en 5710 (1950), notre ma��tre va souffrir d���une grande mis��re mat��rielle, et va vivre dans des conditions de souffrance et de pr��carit��. A cette ��poque, notre ma��tre ��tudie au Midrash B��n�� Tsion, du Grand Rabbin de J��rusalem, le Gaon Rabbi Tsevi Pessa���h FRANCK z.ts.l, qui lui montrera beaucoup d���affection, et qui lui donnera toute la valeur qu���il m��rite. C���est dans ce m��me endroit que notre ma��tre va faire la connaissance d���autres illustres Gueonim comme Rabbi Isra��l Yaakov FISHER, Rabbi Shelomo Zalman AUYERBACH, Rabbi Avraham ZLEZNIK et de nombreuses autres sommit��s du monde de la Torah �� J��rusalem. C���est aussi �� cette ��poque que notre ma��tre fonde la Yeshiva de Or HaTorah �� J��rusalem. Sur la photo ci-dessus, nous pouvons voir la c��r��monie d���inauguration de la Yeshiva, en pr��sence des Grands de la g��n��ration : le Kabbaliste ���Ha���ham Efra��m COHEN, Rabbi Mantsour BEN SHIM���ON, Rabbi David YONGRIZ, Rabbi Pin���has EPSHTEIN, Rabbi Avraham ���Ha��m NAHE, ainsi que le ma��tre de notre ma��tre, Rabbi ���Ezra ���ATTIE.

En 5711 (1951), notre ma��tre accepte la proposition du Gaon Rabbi Reouven KATS z.ts.l, Rav et chef du Beit Din de Peta���h Tikva, et vient occuper la fonction de Dayan dans son Beit Din. De retour �� J��rusalem en 5712 (1952), notre ma��tre publie son livre ���Hazon ���Ovadia qui b��n��ficiera d���un tr��s bon accueil au sein du public des ��rudits de la Torah.
Notre ma��tre poursuivra son activit�� au fil des ann��es, et rendra tout son ��clat la couronne du Juda��sme Sefarade, �� diff��rends niveaux, et principalement, en r��digeant des d��cisions Hala���hic exclusivement selon l���opinion de MARAN, Rabbi Yossef KARO z.ts.l, l���auteur du Beit Yossef et du Shoul���han ���Arou���h, opinion �� laquelle, les juifs Sefarades se soumettent depuis des si��cles. Effectivement, le monde Sefarade avait quasiment oubli�� l���importance de cette soumission exclusive, et sans l�����uvre de notre ma��tre, la g��n��ration serait devenue orpheline, et la Torah aurait (Hass Veshalom) disparue du peuple d���Isra��l.

En 5717 (1957), notre ma��tre retourne �� Peta���h Tikva, et il y restera jusqu���en 5719 (1959), date �� laquelle il revient �� J��rusalem o�� il est nomm�� membre du Beit Din r��gionnal. C���est �� cette ��poque que vont na��trent des liens d���amiti�� tr��s forts entre notre ma��tre et le Gaon Rabbi Eli���ezer Yehouda WALDINBERG z.ts.l, auteur du livre Shou���t Tsits Eli���ezer. Ils si��geaient ensemble de nombreuses heures, afin de statuer sur les dossiers qui leur ��taient soumis.
Nous voyons sur cette photo, notre ma��tre et le Gaon Rabbi Eli���ezer Yehouda WALDINBERG dans un d��bat Hala���hic.
En 5724 (1964), notre ma��tre est nomm�� membre de la cour supr��me du Beit Din pour les appels.
En 5729 (1969), il est nomm�� Grand Rabbin de Tel Aviv ��� Yaffo, par une tr��s grande c��r��monie, en pr��sence des Grands de la g��n��ration, parmi lesquels, le Grand Rabbin d���Isra��l de l�����poque, le Gaon Rabbi Isser Yehouda HONTERMANN z.ts.l.


L���activit�� de notre ma��tre dans cette ville, s���est fortement remarqu��e sur 3 points essentiels : la gestion des probl��mes de Mikvaot selon l���opnion des d��cisionnaires Sefaradim, la cr��ation d���un r��seau de Casherout digne de ce nom, et l���organisation de nombreux cours de Torah.

A cette ��poque, notre ma��tre ne n��glige aucun moyen pour rapprocher de nombreuses personnes �� la Torah, en se d��pla��ant personnellement dans leurs foyers, pour les motiver �� marcher dans le chemin de la Torah, en observant Shabbat, la Casherout et la Puret�� Familiale. C���est au moment o�� notre ma��tre occupe les fonctions de Grand Rabbin de Tel Aviv - Yaffo, qu�����clate la guerre de Kippour qui a co��t��e de nombreuses pertes au peuple d���Isra��l, et qui entra��na une situation dans laquelle pr��s de 1000 femmes ont pris le statut de ���Agounot, dont on ignorait ce qui ��tait advenu de leurs maris, et il n���y avait personne pour traiter un nombre aussi important de dossiers. C���est ��videment notre ma��tre qui fut sollicit�� pour investir toute sa t��te dans des sujets aussi graves. Barou���h Hashem, notre ma��tre r��ussi �� autoriser le remariage �� toutes les femmes ���Agounot de la guerre de Kippour, gr��ce �� une riche argumentation Hala���hic, qui servira aux g��n��rations, pour tout celui qui sera amener �� traiter ce genre de dossiers. De m��me, notre ma��tre se d��pla��a de nombreuses fois, pour renforcer les c��urs des soldats, pour redonner vie �� leur esprit, et pour les motiver dans la foi en Hashem.

C���est en 5733 (1973) que notre ma��tre est ��lu au poste de Rishon Letsion, Grand Rabbin Sefarade d���Isra��l. Notre ma��tre redonna tout son prestige �� la fonction du Rishon Letsion, qui ��tait jusque l��, soumis �� l���autorit�� du Grand Rabbin Ashkenaz (le Grand Rabbin Ashkenaz ��tait appel�� �� le chef des Rabbanim ��, tandis que le Grand Rabbin Sefarade n�����tait appel�� que �� le Grand Rabbin ��).
Notre ma��tre a ��lev�� le Grand Rabbinat d���Isra��l �� un haut niveau, et malgr�� une s��rie de tentatives dans le but d���amoindrir le rang de notre ma��tre, la Torah n���est que v��rit��, et par son m��rite, notre ma��tre est consid��r�� comme le Ma��tre d���Isra��l, qui abreuve chacun de sa cruche.

En 5744 (1984), notre ma��tre ach��ve son mandat de Grand Rabbin d���Isra��l et de pr��sident de la cour supr��me du Beit Din, mais jusqu����� aujourd���hui, les plus grands Dayanim ont encore l���habitude de lui soumettre les cas les plus complexes, auxquels ils sont confront��s.
Par la suite, notre ma��tre a fond�� un parti politique (SHASS), qui a pour vocation le d��veloppement des int��r��ts de la Torah, et des juifs Sefaradim, dans l���esprit de la tradition authentique.
Au fil des ann��es, notre ma��tre a toujours tenu �� participer �� toutes les manifestations de Torah auxquelles il est convi��, m��me des c��r��monies sans grande importance comme diff��rentes Azkarot, tout ceci en conformit�� avec sa conception selon laquelle, il lui incombe le devoir de diffuser la Torah de toutes ses forces, comme il le fait jusqu����� aujourd���hui.

En 5754 (1994), l�����pouse de notre ma��tre, la Rabbanit Margalit YOSSEF nous quitte.
Les plus grands Rabbanim d���Erets Isra��l prononcent son oraison fun��bre. Notre ma��tre prononce lui aussi un Hesped dans lequel il demande �� la Rabbanit de prier pour qu���il puisse continuer sa mission d�����tudier, de transmettre et d���observer.

Il est impossible de d��crire la vie de notre ma��tre, sans faire mention de l���importance du d��vouement de son ��pouse, la Rabbanit, que notre ma��tre prend la peine de mentionner dans chacun de ses nombreux livres, en disant que si elle ne s�����tait pas tenue �� ses c��t��s, il ne serai jamais arriv�� o�� il est arriv��.


Les nombreux livres de notre ma��tre sont devenus un v��ritable fondement pour la d��cision Hala���hic, exactement comme d���autres ouvrages de base.

Voici les livres de notre ma��tre, publi��s �� ce jour :

�� La brochure YABIYA��� OMER. Commentaires sur le trait�� Horayot.
Edit�� en 5698 (1938, notre ma��tre n���avait que 17 ans !!!), elle fut r����dit��e �� la fin du Ye'hav�� Da'at tome 6

�� ���HAZON ���OVADIA. Analyses sur les sujets de Pessa���h. Edit�� en 5712 (1952), il fut r����dit�� en 5751 (1991) en 3 volumes, avec des rajouts. Par la suite, ont ��t�� publi��s ���Hazon ���Ovadia - Pourim, ���Hazon ���Ovadia - Soukkot, ���Hazon ���Ovadia - Yamim Nora��m, ���Hazon ���Ovadia - Hala���hot Bera���hot et TouBishvat, ���Hazon ���Ovadia ��� Yom Tov, ���Hazon ���Ovadia ��� ���Hanouka, ���Hazon ���Ovadia ��� 4 Ta���aniyot.
Dans les livres ���Hazon ���Ovadia, sont inclus le commentaire ���Ateret Zahav sur la Meguilat Esther (���Hazon ���Ovadia ��� Pourim), ainsi que le commentaire Ima Shel Mal���hout sur la Meguilat Ruth (���Hazon ���Ovadia ��� Yom Tov).

�� Shou���t YABYA��� OMER. Recueil de probl��mes Hala���hic soumis �� notre ma��tre, sur les 4 tomes du Shoul���han ���Arou���h. Le 1er volume fut ��dit�� en 5714 (1954), et depuis, 9 autres volumes du Yabiya��� Omer ont ��t�� ��dit��s, et ils repr��sentent une v��ritable encyclop��die Hala���hic. Dans les volumes du Yabiya��� Omer, sont inclus diff��rentes rubriques sur de long sujets, comme le Heter Me���hira (la vente des terrains d���Erets Isra��l durant l���ann��e de la Shemita, pour laquelle, notre ma��tre est favorable, conform��ment �� l���opinion de la majorit�� des d��cisionnaires), ainsi que des recueils de remarques sur diff��rends ouvrages Hala���hic.

�� Shou���t YE���HAVE DA���AT. Recueil plus condens�� de probl��mes Hala���hic soumis �� notre ma��tre, sur les 4 tomes du Shoul���han ���Arou���h. Le 1er volume fut ��dit�� en 5737 (1977), et depuis, 5 autres volumes ont ��t�� ��dit��s.

�� LEVIYAT ���HEN. Remarques sur le Mishna Beroura dans les Hala���hot Shabbat. Edit�� en 5746 (1986)

�� TAHARAT HABA��T. Le 1er volume fut ��dit�� en 5748 (1988), et depuis, 2 autres volumes ont ��t�� ��dit��s. Le livre d��veloppe les Hala���hot de la Puret�� Familiale avec un g��ni e et une ma��trise sans pr��c��dents.

�� MAOR ISRA��L. Commentaires sur le Shass (la Gmara). Les 2 premiers volumes furent ��dit��s en 5756 (1996), et depuis, un volume suppl��mentaire du nom de Maor Isra��l ��� Taba���at Hamele���h (sur le RAMBAM), a ��t�� ��dit��.

�� HALI���HOT ���OLAM. Remarques et commentaires sur le Ben Ish ���Ha��. Le 1er volume fut ��dit�� en 5758 (1998), et depuis, 7 autres volumes ont ��t�� ��dit��s.

�� ���ANAF ���ETS AVOT. Commentaires sur le Pirk�� Avot. Edit�� en 5761 (2001).

Actuellement, notre ma��tre travaille sur son nouvel ouvrage sur les Hala���hot Shabbat, et nous avons tous l���espoir qu���avec l���aide d���Hashem, nous m��riterons tous de voir la parution d���autres pr��cieux ouvrages de notre ma��tre, couronne et gloire de notre g��n��ration, Rabbenou ���Ovadia YOSSEF shalita.