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lundi 31 décembre 2007

Répondre « Yehé Sheméh Rabba Mevara’h… » dans le Kaddish

Répondre « Yehé Sheméh Rabba Mevara’h… » dans le Kaddish

Afin de mieux comprendre cette Hala’ha, nous vous conseillons de vous munir du Siddour (rituel de prières), et de l’ouvrir à la page du Kaddish.

Introduction

Le Kaddish est un texte de glorification du Nom d’Hashem, composé en araméen par nos ‘Ha’hamim. Il apparaît plusieurs fois durant les prières quotidiennes.

Il faut la présence d’un Minyan (10 juifs, âgés d’au moins 13 ans) pour le dire.

A la fin de certaines phrases du Kaddish, l’assemblée répond AMEN.

A la fin de la 3ème phrase du Kaddish, l’assemblée répond AMEN, puis, elle anticipe la prochaine phrase (« Yehé Sheméh Rabba Mevara’h »), que va ensuite répéter le ‘Hazzan (l’officiant).

Question

Jusqu’où doit-on répondre « Yehé Sheméh Rabba Mevara’h… » ?

Est ce jusqu’à « Oul’almé ‘Almaya », ou bien jusqu’à « Itbara’h », ou alors jusqu’à « Be’alma » ?

Réponse

Avant tout, il faut préciser que ceux qui répondent jusqu’à « Oul’almé ‘Almaya », sans ajouter le mot suivantItbara’h »), n’agissent pas conformément à la Hala’ha.

En effet, MARAN [DP1] rapporte dans le Beit Yossef (Ora’h ‘Haïm chap.56), au nom du Midrash :

Rabbi El’azar Ben Rabbi Yossé dit : « Un jour, lorsque je marchais en chemin, j’ai rencontré Eliyahou HaNavi z’’l (le Prophète Eliyahou), accompagné de 4 000 chameaux chargés. Je lui ai demandé de quoi étaient ils chargés, et il me répondit : « Ils sont chargés de la colère Divine qui va s’abattre sur toutes les personnes qui bavardent entre le Kaddish et Bare’hou (dans l’office du matin à la synagogue, avant les Bénédictions du Shema’) ; entre les paragraphes des Bénédictions du Shema’ ; entre les paragraphes du Shema ; entre « Amen. Yehé Sheméh Rabba Mevara’h Le’alam Oul’almé ‘Almaya » et « Itbara’ h ».

Puisqu’il est interdit de bavarder entre « Amen. Yehé Sheméh Rabba Mevara’h Le’alam Oul’almé ‘Almaya » et « Itbara’ h », nous en déduisons qu’il faut répondre la phrase, en incluant le mot « Itbara’h », sans les séparer.

MARAN cite également l’opinion du Gaon Rabbi Yossef G’IKATALYA [DP2] (l’auteur du Sha’aré Ora), qui affirme lui aussi qu’il est interdit de séparer la phrase « Amen. Yehé Sheméh Rabba Mevara’h Le’alam Oul’almé ‘Almaya » du mot « Itbara’ h », et il s’étend longuement sur l’explication de la chose.

C’est ainsi que tranche MARAN dans le Shoul’han ‘Arou’h (Ora’h ‘Haïm chap.56 parag.3), que ceux qui répondent la phrase « Amen. Yehé Sheméh Rabba Mevara’h Le’alam Oul’almé ‘Almaya » sans « Itbara’ h », se trompent.

Cependant, à l’origine, le sujet faisait l’objet d’une Ma’hloket (une divergence d’opinion Hala’hic) entre les Rishonim.

C’est pourquoi, malgré le fait que MARAN a tranché selon l’opinion de ceux qui pensent qu’il est interdit de dissocier la phrase, du mot « Itbara’h », malgré tout, il existes quelques exceptions :

si l’on se trouve à un endroit de la prière où il est interdit de s’interrompre, comme au milieu des chapitres du Shema’ et de ses Bénédictions, certains pensent qu’il ne faut répondre dans ce cas que jusqu’à « Oul’almé ‘Almaya » sans le mot « Itbara’h », afin de ne pas s’introduire dans une situation de risque d’interruption.

Mais notre maître le Rav Ovadia YOSSEF shalita écrit (Shou’t Yabiya’ Omer tome 1 chap.5 parag.3) qu’en se qui nous concerne, nous juifs Sefaradim, qui ont accepté exclusivement les décisions Hala’hic de MARAN, sans la moindre exception, nous devons répondre jusqu’à « Itbara’h » inclus, même lorsqu’on se trouve au milieu du Shema’ et de ses Bénédictions.

Pour ce qui est de répondre jusqu’à « Be’alma », ou de s’arrêter à « Itbara’h », ceci fait également l’objet d’une Ma’hloket parmi les Rishonim.

A travers les propos de MARAN dans le Beit Yossef (même référence), on déduit qu’il faut répondre jusqu’à « Be’alma ».

Qui plus est, telle est la tradition chez les Sefaradim, de répondre jusqu’à « Be’alma ».

Effectivement, jusqu’à « Be’alma », nous pouvons constater qu’il y a 28 mots (sans AMEN).

Or, la Gmara Shabbat (119b) nous enseigne :

Celui qui répond « Amen. Yehé Sheméh Rabba Mevara’h… », avec toute sa force, se verra annulé tous ses mauvais décrets.

Ce qui veut dire qu’il faut se concentrer lorsqu’on répond les 28 mots de cette phrase, car le mot « force » se dit en hébreu KOA’H, et possède la valeur numérique 28.

Mais les Ashkenazim ont la tradition de répondre seulement jusqu’à « Itbara’h », conformément à l’opinion de nombreux Rishonim et A’haronim.

Là aussi, notre maître le Rav shalita précise que malgré notre tradition de répondre jusqu’à « Be’alma », si l’on se trouve à un endroit de la prière où il est interdit de s’interrompre, comme au milieu des chapitres du Shema’ et de ses Bénédictions, on ne répondra que seulement jusqu’à Itbara’h, comme nous l’avons expliqué plus haut.

Par contre, si l’on se trouve au milieu des Pessouké Dezimra (les textes de Tehilim, préliminaires au Shema’ et à la ‘Amida), ou bien entre des chapitres du Shema’ ou de ses Bénédictions, il est convenable de répondre jusqu’à Be’alma.

En conclusion

La tradition chez les Ashkenazim est de répondre « Amen. Yehé Sheméh Rabba Mevara’h… », jusqu’au mot « Itbara’h » inclus.

Mais la tradition chez les Sefaradim est, conformément à l’opinion de MARAN dans le Beit Yossef, de répondre jusqu’à « Be’alma ».

Si l’on se trouve au milieu d’un chapitre du Shema’ ou de ses Bénédictions, il faut répondre jusqu’à « Itbara’h » inclus, par crainte de risque d’interruption.

Rédigé et adapté par R. David A. PITOUN France 5768

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[DP1]Maran ou « Notre maître » en araméen. Rabbi Yossef Karo, 16ème siècle, Espagne – Israël, l’auteur du Beit Yossef et du Shoul’han Arou’h

[DP2]Rabbi Yossef G’IKATALYA 13ème siècle. Auteur du Sha’aré Ora et du Guinat Egoz.

dimanche 30 décembre 2007

Se lever lors de « Bare’hou »

Se lever lors de « Bare’hou »

Introduction

A la synagogue, durant l’office du matin, ainsi que du soir, le ‘Hazzan (l’officiant) prononce une phrase de glorification pour Hashem, qui est celle de Bare’hou Ete A.D.O.N.A.Ï Hamevora’h (Traduction : Bénissez Hashem qui est la source de la Bénédiction), et l’assemblée répond Barou’h A.D.O.N.A.Ï HAMEVORA’H LE’OLAM VA’ED (Traduction : Hashem est la source de la Bénédiction à tout jamais).

Question

Doit on se lever lorsque l’on entend cette phrase de Bare’hou ?

Réponse

Les usages diffèrent sur ce point entre les Ashkenazim et les Sefaradim.

Les Ashkenazim ont l’usage de se lever lorsqu’ils entendent Bare’hou de la bouche du ‘Hazzan, et certains parmi les Ashkenazim, se lèvent même lorsqu’ils l’entendent de la bouche d’une personne monte à la Torah.

Alors que les Sefaradim n’ont pas du tout l’usage de se lever lorsqu’ils entendent Bare’hou. Qui plus est, même les maîtres les plus illustres du judaïsme Sefarade, n’ont jamais adopté cet usage.

Pourtant, certains Rishonim font mention d’un usage similaire. Parmi eux, le Ma’hzor Vitri[DP1] , le Or’hot ‘Haïm[DP2] et d’autres…

L’auteur du Mishna Beroura[DP3] rapporte que l’auteur du Maguen Guiborim[DP4] s’efforce difficilement à trouver une explication à cet usage.

Le Mishna Beroura lui-même (dans Beour Hala’ha sur chap.113) apporte une source à cette tradition, à partir d’un verset dans Divré Hayamim (Tome 1 chap.29) :

David s’adressa à toute l’assemblée en leur disant : Bénissez Hashem votre Dieu. Toute l’assemblée bénit Hashem le Dieu de leurs ancêtres. Ils s’agenouillèrent et se prosternèrent à Hashem et au roi.

Cependant, le livre Mekor ‘Haïm du Gaon Rabbi ‘Haïm Yaïr BAKRA’H[DP5] (l’auteur du ‘Havot Yaïr) fait remarquer que toute prosternation supplémentaire, qui n’est pas mentionnée par le Talmoud, est interdite au titre de « rajout sur les endroits où nos ‘Ha’hamim ont instauré de se prosterner ».

L’auteur du livre Shoul’han Tahor fait la même remarque, et rajoute même que cet usage est sans fondement crédible, et a été institué par erreur.

Le Gaon Rabbi Ben Tsion ABBA SHAOUL[DP6] z.ts.l pensait également qu’il ne faut pas se prosterner lors de Bare’hou, car cela entraîne le risque de transgresser l’interdit de « rajout sur les endroits où nos ‘Ha’hamim ont instauré de se prosterner ».

Mais le Gaon Rabbi David YOSSEF shalita[DP7] objecte sur le fait qu’il y a là un risque de transgression, car nous pouvons constater que nous avons l’usage de nous prosterner à de nombreux endroits pour lesquels, nos ‘Ha’hamim n’ont pas instauré de se prosterner. Par exemple, lorsque l’on dit « Vaya’avor » (les 13 attributs Divins dans les supplications quotidiennes). En effet, nous avons cet usage selon l’enseignement des Kabbalistes, et les Poskim (décisionnaires) n’ont pourtant pas craints qu’il y a avait là la transgression de l’interdit de rajouter sur les endroits pour lesquels nos ‘Ha’hamim ont instauré de se prosterner.

En conclusion

Les Sefaradim, et les communautés orientales n’ont pas l’usage de se lever et de se prosterner lors de Bare’hou, et ils doivent préserver leur tradition en restant assis. C’est l’usage qu’ont toujours adopté les grands maîtres du judaïsme Sefarade de toutes époques.

Même notre maître le Rav Ovadia YOSSEF shalita ne se prosterne pas lors de Bare’hou, et reste assis.

Rédigé et adapté par R. David A. PITOUN France 5768

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[DP1]Ma’hzor VITRI Ouvrage rédigé par Rabbenou Shema’ya et Rabbenou Sim’ha, qui font partis des Tossafot – France 11ème et 12ème siècle

[DP2]Or’hot ‘Haïm Rabbenou Aharon Bar Rabbi Yaakov France 13ème siècle

[DP3]Mishna Beroura Rabbi Israël Meïr HaCohen de Radin, le « ‘Hafets ’Haïm », Russie 20ème siècle, également auteur de ‘HAFETS ‘HAÏM, et de SHMIRAT HALASHON entre autres.

[DP4]Maguen Guiborim Rabbi Morde’haï Zeev SEGUEL – ETTINGUE Russie 19ème siècle

[DP5]MEKOR ‘HAÏM Rabbi ‘Haïm Yaïr BAKRA’H auteur du ‘Havot Yaïr Russie 17ème siècle

[DP6]Rabbi Ben Tsion ABBA SHAOUL Un des plus grands décisionnaires Sefarades de notre époque. Directeur des institutions de la Yeshiva de PORAT YOSSEF dans la vielle ville de Jérusalem. Décédé dans les années 90.

[DP7]Rabbi David YOSSEF Auteur du Hala’ha Broura, Torat Hamoadim entre autres…, Directeur des Institutions Ye’havé Daat à Jérusalem, digne fils de notre maître le Rav Ovadia YOSSEF shalita, et Rav du quartier de Har Nof – Jérusalem

jeudi 27 décembre 2007

Dvar Torah sur Shemot: « La Torah, oui, mais pas sur le dos des autres ! »

Shemot

« La Torah, oui, mais pas sur le dos des autres ! »

Lorsqu’ Hashem se révèle à Moshé Rabbenou au buisson ardent, et lui ordonne d’aller délivrer les Bné Israël d’Egypte, Moshé tente, dans un premier temps, de se dérober en prétextant différentes excuses.

Parmi les arguments de Moshé Rabbenou, nous trouvons :

Moshé dit à Hashem : « De grâce Hashem ! Je ne suis pas un bon orateur. Depuis hier, depuis avant-hier, depuis le moment même où tu m’as parlé, car j’ai la bouche et la langue lourde. » (Shemot 4)

Le Midrash Rabba (Shemot Rabba Parasha 3) nous apprend que le dialogue entre Hashem et Moshé Rabbenou au buisson ardent, a duré 7 jours, pendant lesquels, Hashem a insisté pour que Moshé Rabbenou accepte la mission d’aller délivrer Israël d’Egypte, et Moshé refusait systématiquement.

Le RaMBaN explique qu’en réalité Moshé Rabbenou craignait de blesser son frère aîné Aharon, en acceptant ce mérite d’être celui qui libèrera Israël.

Moshé pensait que lorsque tout le monde verra que c’est lui et non Aharon qu’Hashem a désigné pour cette mission, on pensera peut être qu’Aharon n’est pas apte à cette tâche. Moshé considérait que le fait qu’il n y ai, ne serait ce que le moindre soupçon de faute envers son frère Aharon, invalide totalement sa sainte et Divine mission, de libérer Israël d’Egypte.

Jusqu’à ce qu’Hashem lui affirme qu’Aharon se réjouira de cela. Ce n’est que lorsque Moshé Rabbenou est assuré qu’il n’y aura aucune atteinte au respect de son frère aîné, qu’il accepte la mission d’aller libérer Israël d’Egypte.

Nous pouvons tout de même nous demander :

Moshé Rabbenou est investi par Hashem, de la mission d’aller libérer Israël d’Egypte. Pourquoi donc Moshé s’obstine à vérifier si le fait d’accepter cette mission, n’entraîne pas le moindre soupçon de faute ? N’est ce pas Hashem lui-même qui lui ordonne cette mission ?! Comment peut on mettre face à face, la faute de porter atteinte au respect d’Aharon, et l’exécution d’un ordre d’Hashem ?!

En réalité, cette question n’en est pas une.

En effet, nous avons tendance à croire que lorsqu’une personne accomplie, durant toute sa vie, la Torah et les Mitsvot, elle est au dessus de toute faute.

Cependant, les choses ne sont pas ainsi. L’individu est tenu, durant toute son existence, à évoluer en ayant une profonde réflexion sur le moindre de ses actes.

On doit toujours s’assurer qu’aucun dégât ne résulte de nos actions. On ne doit agir que lorsqu’on est certain que la volonté d’Hashem sera réalisée à travers notre agissement.

Or, il est certain que la volonté d’Hashem exigeait qu’Aharon ne soit pas vexé.

C’est ce dont Moshé Rabbenou voulait s’assurer avant d’accepter la mission, qu’il n’y ai dans ses actes, le moindre manque.

C’est ainsi que l’on explique ce qui est rapporté dans la Gmara Yoma (72b) :

Rava dit aux ‘Ha’hamim :

« De grâce, n’héritez pas de 2 Guehinam !! »

Rava s’adresse ici aux érudits dans la Torah, en leur disant que même s’ils consacrent tout leur temps à l’étude de la Torah, malgré tout, s’ils n’analysent pas le moindre détail de leur comportement et de leurs actes, ils hériteront de 2 Guehinam :

§ Le fait de s’être adonner constamment à l’étude de la Torah, en se privant de toutes les jouissances de ce monde matériel, constitue déjà une « forme de Guehinam ».

§ Lorsqu’ils arriveront devant Hashem pour être jugés, les négligences de leur comportement et de leurs actes, leur feront hériter du Guehinam, malgré toute la Torah qu’ils auront étudié !!

Nous pouvons constater à quel point Moshé Rabbenou nous apprend à vivre !

Avant de réaliser la moindre Mitsva, si importante soit elle, nous devons nous soucier de notre entourage.

Personne ne doit subir notre Mitsva !

Nous pouvons citer de nombreux exemples.

Parmi eux, un exemple malheureusement fréquent de notre époque :

De nombreux jeunes ont le mérite de faire Teshouva, et de retrouver le chemin de la Torah, en étant très méticuleux dans leur pratique du judaïsme.

Cependant, ils en arrivent parfois, et sans le vouloir, à transgresser la très lourde faute de manquer de respect aux parents, qui constitue l’une des plus graves transgressions de la Torah. C’est une expérience très difficile car les enfants savent maintenant qu’ils sont supérieurs à leur parents, qui eux, n’ont pas encore eu le mérite de percevoir la lumière de la Torah, et consacre encore leur existence à des futilités, alors que les enfants ont mérité de venir s’abriter à l’ombre d’Hashem, et élèveront leurs propres enfants dans la Torah.

Ses gens sont susceptibles de transgresser facilement cette faute gravissime, en ayant un sentiment de supériorité sur leurs parents.

Il faut une grande sagesse et beaucoup de réflexion pour s’épargner d’une telle situation d’humilier ses parents, qui est une très grave faute.

En conclusion

La pratique des devoirs religieux vis-à-vis d’Hashem (Ben Adam Lamakom), ne doit pas se faire sur le dos de nos devoirs envers nos semblables (Ben Adam La’havero).

Shabbat Shalom

Rédigé et adapté par R. David A. PITOUN France 5768

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Parler aux toilettes

Parler aux toilettes

Question

Une personne qui se trouve aux toilettes, a-t-elle le droit de parler à quelqu’un qui se trouve à l’extérieur, ou répondre à un appel téléphonique à l’intérieur des toilettes (téléphone portable) ?

Réponse

Il est enseigné dans la Gmara Bra’hot (62a) :

La tradition des toilettes, c’est la pudeur et le silence.

C'est-à-dire, la tradition que nous avons reçue de nos maîtres lorsqu’on se trouve aux toilettes, c’est de se comporter avec pudeur, et d’observer le silence.

C’est ainsi que tranche le RaMA[DP1] dans ses notes sur le Shoul’han ‘Arou’h (Ora’h ‘Haïm chap.3). Il écrit qu’il ne faut pas parler lorsqu’on se trouve aux toilettes, et il faut s’y comporter avec pudeur et discrétion, ce qui inclus le fait de fermer systématiquement la porte des toilettes, même lorsqu’on est seul dans la maison.

Notre maître le RaMBaM[DP2] écrit (chap.5 des Hala’hot De’ot) qu’il ne faut pas parler lorsqu’on va à la selle, même si l’on doit parler pour une grande nécessité, et ceci, à titre de pudeur (Tseni’out).

Il est expliqué à travers les propos de notre maître le ’HYDA[DP3] , ainsi que d’autres Poskim (décisionnaires), qu’hormis la notion de pudeur, le fait de parler lorsqu’on se trouve aux toilettes, peut entraîner un danger. En effet, les Mazikin (êtres maléfiques, créés au 6ème jour de la création, après le couché du soleil) se trouvent, entre autres, dans les toilettes, et peuvent nuire à la personne qui parle dans cet endroit.

Selon cette explication, il serai catégoriquement interdit de parler lorsqu’on est aux toilettes, et cela, même si l’on parle pour une grande nécessité, puisqu’il y a un risque de danger.

Cependant, notre maître le Rav Ovadia YOSSEF shalita écrit que même s’il est évident qu’il est interdit de parler lorsqu’on se trouve aux toilettes, particulièrement lorsqu’on parle et que ce n’est pas indispensable, et ceci à titre de Tseni’out (pudeur et discrétion), malgré tout, lorsqu’il s’agit d’une grande nécessité, on permettre de parler.

En effet, le Gaon Ya’BeTS[DP4] écrit dans son livre MOR OUKTSI’A, que de notre époque (il vivait au 18ème siècle), les Mazikin ne se trouvent plus dans les toilettes, car aujourd’hui, les toilettes se trouvent à l’intérieur des zones d’habitation, et les Mazikin ne sont pas autorisés à résider là où résident des êtres humains. Ce qui n’était pas le cas du temps de nos maîtres, les Sages du Talmoud, les toilettes se trouvaient à l’extérieur des zones d’habitation, dans les champs, on s’exposait donc beaucoup plus au danger des Mazikin.

Qui plus est, le MaHaRSHaL[DP5] écrit au sujet de l’esprit d’impureté qui réside sur les mains, le matin avant la Netilat Yadaïm, que de nos jours, c’est esprit d’impureté est considérablement atténué. Effectivement, du temps de nos maîtres, les Sages du Talmoud, si une personne portait la main aux yeux, le matin avant de faire Netilat Yadaïm, cette personne pouvait perdre la vue à cause de l’esprit d’impureté qu’il y a sur ses mains (voir Gmara Shabbat 108b, ainsi que dans les Masse’htot Ketanot, Kala chap.1, Hala’ha 19). Alors que nous constatons que cette réalité n’existe plus de notre époque.

Nous pouvons en dire autant au sujet de l’impureté des toilettes, de notre époque.

Nous ne devons donc pas craindre le danger cité par les Kabbalistes, mais uniquement prendre en considération, la Tseni’out (pudeur et discrétion) de la personne, lorsqu’elle se trouve aux toilettes.

En conclusion

Il est interdit de parler lorsqu’on se trouve aux toilettes (lorsqu’on s’y trouve pour y faire ce qu’on y fait habituellement).

On peut autoriser dans certaines situations :

Si l’on doit absolument répondre à un appel téléphonique de grande importance, qui pourrait nous occasionner une perte d’argent.

Ou bien un père ou une mère qui se trouvent aux toilettes, et doivent dire quelque chose à leurs enfants qui sont seuls dans la maison, afin de leur éviter de toucher ou de faire quelque chose de dangereux. Dans ces cas là, il est permis de parler aux toilettes, mais en faisant en sorte d’abréger les paroles le plus possible.

Rédigé et adapté par R. David A. PITOUN France 5768

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[DP1]RaMA Rabbi Moshé ISSERLEISS Pologne 16ème siècle, opinion Hala’hic principale pour les Ashkenazim

[DP2]RaMBaM ou Maïmonide Rabbi Moshé Ben Maïmon Espagne – Egypte 12ème siècle

[DP3]HYDA Rabbi ‘Haïm Yossef David AZOULAÏ Israël - Italie 18ème siècle

[DP4]Ya’BeTS (Le Gaon) Allemagne 18ème siècle. Auteur de nombreux ouvrages de Hala’ha. Fils du ‘Ha’ham Tsevi.

[DP5]RaSHaL ou MaHaRSHaL, Rabbenou SHlomo Louria Pologne 16ème siècle

mercredi 26 décembre 2007

S’assoire à proximité d’une personne qui prie la ‘Amida

S’assoire à proximité d’une personne qui prie la ‘Amida

La Gmara Bra’hot (31a) tranche de nombreuses Hala’hot relatives à la prière quotidienne (la ‘Amida), à partir des versets qui décrivent la prière que ‘Hanna a adressé à Hashem pour qu’Il la gratifie d’un enfant (Voir livre de Shemouel Tome 1 chapitre1). En priant, Hanna a formulé un voeu selon lequel, si Hashem lui donne un enfant, celui-ci sera entièrement consacré au service d’Hashem. Ensuite, ‘Eli HaCohen – qui était le Grand de cette génération - bénit ‘Hanna en lui souhaitant qu’Hashem exauce sa demande.

La suite des versets nous indique que ‘Hanna fut effectivement exaucée. Elle mit au monde un fils qu’elle nomma Shemouel (qui fut le prophète Shemouel).

Quand l’enfant grandit, ‘Hanna l’emmena au Mishkan (le Sanctuaire) – qui se trouvait à cette époque dans la ville de Shilo – et le présenta à ‘Eli HaCohen, afin de lui montrer que sa bénédiction et sa prophétie s’étaient réalisées.

‘Hanna dit à ‘Eli HaCohen :

« Je suis la femme qui s’est tenue debout ici avec toi, afin de prier Hashem. C’est justement pour cet enfant que je priais, et Hashem a exaucé la demande que je lui ai adressée. » (Livre de Shemouel Tome 1 chap.1, verset 26)

Du fait que ‘Hanna rappelle à ‘Eli HaCohen que lorsqu’elle a prier pour avoir un enfant, elle s’est tenue debout ici « avec lui », vient nous apprendre une règle importante dans les Hala’hot de la Tefila :

Il est interdit de s’assoire dans les 4 Amot (4 coudées, environ 2 m) d’une personne qui prie la ‘Amida.

En effet, les termes « Avec toi » indiquent que ‘Eli HaCohen est resté lui aussi debout durant la prière de ‘Hanna, puisqu’il est interdit de s’assoire dans les 4 Amot d’une personne qui prie. Ceci est l’explication de Rashi[DP1] sur la Gmara Bra’hot citée plus haut.

Mais les Tossafot[DP2] expliquent différemment.

Selon eux, il faut constater la forme inhabituelle que le texte emploie pour exprimer le terme « Avec toi »

En effet, le texte l’écrit sous l'orthographe 'Ain, Mem, 'Haf, Hé (‘Ime’ha), alors qu’il est habituellement écrit sous l'orthographe 'Ain, Mem, 'Haf final).

C’est anomalie apparente nous indique, non pas que ‘Eli HaCoehen est resté debout durant la prière de ‘Hanna, mais plutôt qu’il était assis au-delà d’un périmètre de 4 Amot de ‘Hanna. Plus précisément, dans la 5ème coudée, car la lettre « anormalement » ajoutée au mot ‘Ime’ha (avec toi) est un qui a pour valeur numérique, le chiffre 5.

(N.D.T Cette différence d’explication a peut être une incidence pratique. Pour Rashi, il serait interdit de s’assoire, mais on pourrait resté debout, alors que pour les Tossafot, l’interdit serai même en restant debout.)

Le périmètre dans lequel il est interdit de s’assoire, correspond à 4 Amot (4 coudées, environ 2 m). La Gmara le déduit du terme employé par ‘Hanna pour exprimer le mot « ici » qu’elle dit en hébreu Bazé. Or, le mot Zé, qui s'écrit avec un Zaïn et un Hé, a pour valeur numérique, le niombre 12, pour indiquer qu’il est interdit de s’assoire aussi bien dans les 4 coudées à la droite de celui qui prie, aussi bien dans les 4 coudées à sa gauche, et aussi bien dans les 4 coudées devant lui. Ce qui fait au total 12.

C’est pour cela que selon le strict Din, il est permis de s’assoire dans les 4 coudées, derrière une personne qui prie.

Cependant, selon l’usage des Ashkenazim, il faut s’en abstenir. Selon eux, le mot indique qu’il est interdit de s’assoire dans les 4 coudées devant la personne qui prie, ainsi que derrière elle, et également sur les côtés, mais sans préciser « 4 Amot pour la droite et 4 Amot pour la gauche », car il est évident que les 2 côtés ont le même statut.

Il est rapporté dans le livre HALA’HA BEROURA du Gaon Rabbi David YOSSEF[DP3] shalita, que même pour les Sefaradim, il est juste de s’abstenir de s’assoire derrière une personne qui prie. Il semble que c’est également l’opinion du Perisha[DP4] , ainsi que d’autres Poskim (décisionnaires).

Plusieurs raisons sont données à l’interdiction de s’assoire à proximité d’une personne qui prie :

§ L’auteur du Ba’al Hala’hot Guedolot[DP5] écrit que la She’hina (la Présence Divine) se trouve dans les 4 Amot de la personne qui prie. Ce périmètre devient donc sacré, et il est interdit de s’y assoire. Cette explication ressort également du Zohar Hakadosh.

§ Le TOUR[DP6] , ainsi que les Gueonim[DP7] écrivent que lorsqu’une personne vient s’assoire auprès de quelqu’un qui prie, il peut semblé que, celui qui prie, accepte sur lui le Joug de la Royauté Divine (puisqu’il prie), mais pas la personne qui est assise à ses côtés.

§ Le Meîri[DP8] écrit que le fait de venir s’assoire à proximité d’une personne qui prie, peut entraîner la honte de cette personne. En effet, lorsque quelqu’un prie, il adresse des demandes d’ordre personnelles à Hashem, des demandes qui ne concernent que lui. Le Sefer Hami’htam[DP9] donne une explication similaire en disant qu’il arrive parfois qu’une personne pleure dans sa prière, et le fait de venir s’asseoir à ses côtés peut la gêner et lui faire honte.

Si l’on est en train de réciter des parties de la Tefila, comme les Korbanot (textes relatifs aux divers sacrifices, récités au début de la Tefila), ou les Pessouké Dezimra (Psaumes de Tehilim, préliminaires à la Tefila), ou comme le Shema’ et ses Bénédictions, il est permis de venir s’assoire à proximité d’une personne qui prie, aussi bien devant elle que sur les côtés.

De même, une personne faible ou une personne âgé, ont le droit, s’ils ne peuvent pas faire autrement, de venir s’asseoir sur les côtés d’une personne qui prie (mais pas devant elle).

Si quelqu’un est assis et qu’une personne vient se placer dans ses 4 Amot pour prier la ‘Amida, selon le strict DIN, il n’est pas obligé de se lever, car il était assis bien avant que la personne vienne pour prier. (Cependant, il est une mesure de piété – Midat ‘Hassidout – de se lever, même dans ce cas).

Tout ceci, dans le cas où la personne vient se placer sur les côtés de celui qui est assis. Mais dans le cas où la personne vient se placer face à celui qui est assis, il semble que l’opinion de MARAN[DP10] sur ce point, indique qu’il faut se lever.

Rédigé et adapté par R. David A. PITOUN France 5768

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[DP1]RaSHI Rabbi Shlomo ITS’HAKI France 11ème siècle

[DP2]Tossafot gendres et petits enfants de RASHI. Commentateurs et décisionnaires de France et d’Allemagne 11ème et 12ème siècle

[DP3]

Rabbi David YOSSEF Auteur du Hala’ha Broura, Torat Hamoadim entre autres…, Directeur des Institutions Ye’havé Daat à Jérusalem, digne fils de notre maître le Rav Ovadia YOSSEF shalita, et Rav du quartier de Har Nof – Jérusalem

[DP4]Perisha et Derisha Rabbi Yehoshoua’ WOLK élève du RaMA et du RaSHaL, également auteur du livre SaMa’. Pologne fin du 16ème et début du 17ème siècle.

[DP5]Ba’al Hala’hot Guedolot Rabbi Yehoudaï Gaon Irak 10ème siècle

[DP6]Tour Rabbenou Yaakov Ben Asher Allemagne, fils du RoSH, Espagne 13ème et 14ème siècle.

[DP7]Gueonim Décisionnaires de la période post talmudique 8ème et 9ème siècle

[DP8]Meïri Rabbenou Mena’hem Ben Shlomo HaMeïri France 13ème et 14ème siècle

[DP9]Sefer Hami’htam Rabbi David Bar Levi, parmi les premiers décisionnaires, antérieur au 13ème siècle

[DP10]Maran ou « Notre maître » en araméen. Rabbi Yossef Karo, 16ème siècle, Espagne – Israël, l’auteur du Beit Yossef et du Shoul’han Arou’h

mardi 25 décembre 2007

Netilat Yadaïm du matin pour des enfants en bas âge

Netilat Yadaïm du matin pour des enfants en bas âge

Question

Y a-t-il une nécessité de laver les mains des enfants en bas âge, chaque matin à leur réveil ?

Réponse

Dans la précédente Hala’ha (que vous pouvez consulter en cliquant sur ce lien http://halahayomit.blogspot.com/2007/12/boire-un-verre-deau-au-milieu-de-la.html), nous avons développé l’origine de l’obligation de Netilat Yadaïm chaque matin, et nous avons également mentionné dans nos propos, l’interdiction d’entrer directement en contact avec des aliments ou des boissons, avant d’avoir procéder à la Netilat Yadaïm, le matin, à cause de l’esprit d’impureté qui réside sur les mains avant la Netilat Yadaïm.

A la lueur de cela, il semble que cette impureté est transmissible aux aliments et boissons.

Par conséquent, il faudrait faire procéder à la Netilat Yadaïm, aux enfants, même en bas âge, car on peut craindre qu’ils touchent des aliments ou boissons (de façon directe) avec leurs mains, alors que l’impureté y réside encore.

L’auteur du Peri Megadim[DP1] à déjà fait cette remarque dans son livre Mishbetsot Zahav (sur Ora’h ‘Haïm chap. 4 note 7), et il écrit :

« Je ne sais pas pourquoi on ne fait pas attention à cela. Il est convenable de laver les mains des enfants chaque matin, car le danger est plus grave que l’interdit (‘Hamira Sakanta MeIssoura)… »

Ainsi écrit également notre maître le ‘HYDA[DP2] dans son livre Moré Beetsba’, ainsi que d’autres Poskim (décisionnaires).

Le Gaon Ya’BeTS[DP3] (Rabbi Ya’akov Ben Tsevi EMDEIN) fait remarquer lui aussi dans son Siddour, que les gens n’ont pas l’usage de s’imposer cette ‘Houmra, mais selon la Hala’ha, il faut veiller à laver les mains des enfants, chaque matin.

L’auteur du ‘Hessed Lealafim[DP4] écrit :

Combien il est admirable de laver les mains des enfants qui sont encore dans le berceau, afin qu’ils grandissent dans la pureté et la sainteté.

Ses propos n’indiquent pas une totale obligation du point de vue du DIN, mais seulement une mesure de propreté et de pureté.

D’autres Poskim partagent cet avis, et pensent qu’il n’y a pas d’obligation de laver les mains des enfants, puisqu’en réalité, l’esprit d’impureté ne réside pas sur leurs mains, même au réveil.

En effet, le Gaon Rabbi Zalman[DP5] écrit dans son Shoul’han ‘Arou’h, que la Kedousha (la sainteté) n’entre essentiellement en l’homme que lorsqu’il atteint l’âge des Mitsvot (13 ans pour un garçon, 12 ans pour une fille), et en parallèle, l’impureté n’est significative que selon le taux de Kedousha contenue chez la personne.

Un enfant en bas âge n’est pas encore réellement imprégné de Kedousha, donc pas encore réellement exposé à l’impureté.

Cependant, l’explication du ‘Hessed Lealafim citée plus haut, reste encore dans toute sa force, puisque grâce à cette Netilat Yadaïm, les enfants grandiront avec d’avantage de pureté, et cela, même dans l’hypothèse selon laquelle, les enfants en dessous de l’âge des Mitsvot, ne sont pas réellement soumis à l’impureté.

Conclusion

Il est certain qu’il est convenable et juste de prendre en considération l’opinion des Poskim selon lesquels, il faut faire procéder à la Netilat Yadaïm aux enfants, même en bas âge, chaque matin. Au moins, lorsqu’il s’agit d’enfants qui peuvent probablement entrer en contact direct avec de la nourriture ou des boissons.

Grâce à cela, les enfants grandiront dans la sainteté et la pureté, et représenteront une descendance qui porte sur elle la Bénédiction Divine.

Tel est l’usage aujourd’hui chez de nombreuses familles orthodoxes.

Rédigé et adapté par R. David A. PITOUN France 5768

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[DP1]

Peri Mégadim Rabbi Yossef TOMIM Allemagne 18ème siècle

[DP2]‘HYDA Rabbi Haïm Yossef David AZOULAÏ Israël - Italie 18ème siècle

[DP3]Ya’BeTS (Le Gaon) Allemagne 18ème siècle. Auteur de nombreux ouvrages de Hala’ha. Fils du ‘Ha’ham Tsevi.

[DP4]‘Hessed Lealafim Rabbi Eli’ezer PAPO , auteur du célèbre Pélé Yo’ets. Rav de la ville de Silistra en Yougoslavie 19ème siècle

[DP5]

Rabbenou Zalman Rabbi Zalman de Lyadie auteur du Tanya Russie 19ème siècle