Bienvenue dans le seul Blog en français où vous pourrez trouver avec précision des cours et des exposés conformes à toutes les décisions Hala'hiques de notre maître,
le plus grand décisionnaire de notre génération,
le Rav Ovadia YOSSEF Shalita.

SOUTENEZ NOTRE ACTION !

Soutenez nos diffusions en dédiant des Hala’hot et des Divré Torah à la guérison de nos malades ou à l’élévation de l’âme de nos défunts.
Vous aussi vous pouvez prendre un mérite dans la diffusion de la Torah en soutenant notre travail. Contactez nous dès à présent à sheelot@free.fr

jeudi 6 décembre 2007

Oublie de Bare'h 'Alenou

Lorsqu’on a oublié de dire Bare’h ‘Alenou

Afin de mieux comprendre cette Hala’ha, nous vous conseillons de vous munir

du Siddour (rituel de prières), et de l’ouvrir à la page de la ’Amida des jours de semaine.

Puisqu’en France, nous sommes passé à Bare’h ‘Alenou (paragraphe d’hiver dans la ‘Amida) depuis la prière de ’Arvit d’hier soir (05.12.07), il est important de connaître quelques Hala’hot sur ce sujet.

La Bra’ha de Bare’h ‘Alenou exprime la demande des pluies bénéfiques pour le Monde (pour plus de détails, consultez la Hala’ha Yomit du 21.10.07 en cliquant sur ce lien http://halahayomit.blogspot.com/2007/10/bareh-alenou.html).

De façon générale, si quelqu’un omet de demander les pluies dans la prière quotidienne en hiver, la Hala’ha considère que cette personne n’a pas prier puisque sa prière n’est pas complète.

En d’autres termes, si l’on a dit en hiver Bare’henou, qui est le paragraphe de l’été, à la place de Bare’h ‘Alenou, qui est le paragraphe de l’hiver, le Din est que l’on doit recommencer la ‘Amida depuis le début.

Mais plusieurs cas de figure se présentent :

§ On se rend compte de l’oublie de Bare’h ‘Alenou lorsqu’on se trouve encore dans la Birkat Hashanim (la 9ème Bra’ha de la ‘Amida de la semaine, qui est Bare’henou en été, et Bare’h ‘Alenou en hiver), et que l’on n’a pas encore conclus cette Bra’ha : dans ce cas, on retourne au début de Bare’h ‘Alenou, puis on poursuit la ‘Amida.

§ On se rend compte de l’oublie de Bare’h ‘Alenou lorsqu’on a déjà prononcé les mots de « Barou’h Ata A.D.O.N.A.Ï » de la conclusion de cette Bra’ha, mais sans avoir dis « Mevare’h Hashanim » : dans ce cas, on dit les mots « Lamedeni ‘Houke’ha », et on retourne au début de Bare’h ‘Alenou, puis on poursuit la ‘Amida.

EXPLICATION les mots « Barou’h Ata A.D.O.N.A.Ï Lamedeni ‘Houke’ha » forment un verset des Tehilim (118). De cette façon, on n’aura pas prononcé le Nom d’Hashem en vain.

§ On se rend compte de l’oublie de Bare’h ‘Alenou lorsqu’on a déjà conclus la Bra’ha par les mots « Mevare’h hashanim », mais sans avoir entamer la prochaine Bra’ha, qui est celle de Teka’ Beshofar Gadol : dans ce cas, on insert entre Mevare’h Hashanim et Teka’ Beshofar Gadol, la phrase suivante : « Veten Tal OuMatar Livra’ha », puis on poursuit la ‘Amida. (Dans ce cas précis, il est bon de redire cette phrase une nouvelle fois dans la Bra’ha de Shema’ Kolenou, juste avant de conclure par « Ki Ata Shome’a Tefilat Kol Pé Barou’h Ata… »)

§ On se rend compte de l’oublie de Bare’h ‘Alenou lorsqu’on a déjà entamer la Bra’ha de Teka’ Beshofar Gadol : dans ce cas, on poursuit la ‘Amida, et lorsque l’on arrive à la Bra’ha de Shema’ Kolenou, juste avant de conclure cette Bra’ha par la formule « Ki Ata Shome’a Tefilat Kol Pé », on insert la phrase « Veten Tal OuMatar Livra’ha ».

§ On se rend compte de l’oublie de Bare’h ‘Alenou lorsqu’on a déjà prononcé les mots de « Barou’h Ata A.D.O.N.A.Ï » de la conclusion de la Bra’ha de Shema’ Kolenou, mais sans avoir dis « Shome’a Tefila » : dans ce cas, on dit les mots « Lamedeni ‘Houke’ha » (voir plus haut), puis on dit « Veten Tal OuMatar Livra’ha Ki Ata Shome’a Tefilat Kol Pé Barou’h Ata A.D.O.N.A.Ï Shome’a Tefila ».

§ On se rend compte de l’oublie de Bare’h ‘Alenou lorsqu’on a déjà conclus la Bra’ha de Shema’ Kolenou, en ayant déjà prononcé les mots « Barou’h Ata A.D.O.N.A.Ï Shome’a Tefila », mais sans avoir entamer la prochaine Bra’ha, qui est celle de Retsé : dans ce cas, on insert entre Shome’a Tefila et Retsé, la phrase suivante : « Veten Tal OuMatar Livra’ha », puis on poursuit la ‘Amida.

§ On se rend compte de l’oublie de Bare’h ‘Alenou lorsqu’on a déjà entamer la Bra’ha de Retsé, ou bien lorsqu’on se trouve dans les Bra’hot suivantes, ou même lorsqu’on se trouve dans le paragraphe de « Elokaï Netsor » : tant que l’on n’a pas encore dit le 2ème Yhyou Leratson, on retourne à la Bra’ha de Bare’h ‘Alenou, puis on poursuit la ‘Amida.

§ On se rend compte de l’oublie de Bare’h ‘Alenou lorsqu’on a déjà dit le 2ème Yhyou Leratson, même si l’on n’a pas encore reculer (les 3 pas) : on recommence la ‘Amida depuis le début.

Rédigé et adapté par R. David A. PITOUN France 5768

sheelot@free.fr

Pour recevoir la Halaha Yomit chaque jour, ainsi qu’un Dvar Torah le vendredi, par

email, contactez nous sur sheelot@free.fr

Aucun commentaire: