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jeudi 6 septembre 2007

Le Tashli’h

Le Tashli’h

Le 1er jour de Rosh Hashana, après l’office de Min’ha, nous avons la tradition d’aller au bord de la mer, ou au bord d’un fleuve, ou bien à côté d’une source d’eau vive, ou à côté d’un puit, afin de réciter le Tashli’h.

Le Tashli’h constitue à réciter des extraits du Zohar hakadosh qui commentent les versets de Mi El Kamo’ha Nossé ‘Avon Veover ‘Al Pesha’ …, et de VeTashli’h Bomtsoulot Yam…, qui sont tous deux extraits des Prophètes.

Ces versets décrivent les attributs de la Miséricorde Divine.

Cette tradition et son explication apparaîssent déjà dans le livre Minhagué MaHaRYL[DP1] en ces termes :

« Il existe la tradition de se rendre, le jour de Rosh Hashana, à côté de la mer, ou d’un fleuve, afin de « jeter » dans les profondeurs toutes nos fautes, et la raison à cela est en rapport avec ce qui est enseigné dans le Midrash, selon lequel, lorsqu’ Avraham a reçu l’ordre d’Hashem de Lui offrir son fils Its’hak en sacrifice sur le Mont Moriyah, le Satan le devança en chemin, et commença à l’inciter à ne pas obéir à l’ordre d’Hashem. Lorsqu’il vit qu’il ne parvenait pas à convaincre Avraham Avinou de ne pas offrir son fils Its’hak en sacrifice à Hashem, le Satan se transforma en grand fleuve, afin de les empêcher de poursuivre leur route. Avraham leva les yeux vers le ciel et dit :

« Maître du monde ! Tu t’es dévoilé à moi en disant : Prends ton fils unique, que tu aime, Its’hak, et rend toi vers la terre de Moryah, et offre le en sacrifice, et je n’ai ni réfléchi sur tes paroles, ni repoussé ton ordre, et maintenant, si nous nous noyons dans le fleuve, qui sanctifiera Ton Grand Nom ?! Sauve moi mon Dieu, car les eaux arrive jusqu’à mon âme !! »

Immédiatement, Hashem réprimanda le Satan qui s’en alla.

D’autre part, il est rapporté dans le Zohar HaKadosh que la ‘Akedat Its’hak (le sacrifice d’Its’hak) eu lieu un jour de Rosh Hashana. C’est pour cette raison que nous lisons dans la Torah ce jour là, le passage qui relate la ‘Akedat Its’hak.

C’est aussi pour cette raison que nous nous rendons ce jour là, au bord de la mer ou d’un fleuve pour réciter le Tashli’h, afin de rappeler le mérite d’Avraham et d’Its’hak.

N.D.T Ce que l’on appelle « le sacrifice d’Its’hak » n’est en réalité qu’une des 10 épreuves qu’Hashem à fait subir à Avraham Avinou afin de tester sa fidélité à Hashem. Ce sacrifice n’a jamais eu lieu puisqu’ Hashem l’arrêta au dernier instant, et Avraham offrit un bélier à la place de son fils.

Une autre explication au Tashli’h est rapporté dans le Siddour Aholé Yaakov.

Dans la Gmara Horayot (12a), on enseigne que lorsque l’on voulait donner l’onction au nouveau roi d’Israël, on se rendait au bord d’une source d’eau vive, et là on lui donnait l’onction royal, en signe que son règne « coule » et se prolonge comme l’eau qui ne s’arrête jamais. Comme disait Rav Mesharshya à ses enfants : « Lorsque vous étudiez la Torah, rendez vous à proximité d’un fleuve ou de la mer, en guise de bon signe, puisque cette eau coule et se prolonge, de même, se prolongera votre étude et vous ne l’oublierai pas »

Et puisque nous faisons de nombreux « bons signes » le jour de Rosh Hashana, nous avons également la tradition de nous rendre au bord d’un fleuve, en guise de bon signe, pour que se prolongent pour nous, les bontés d’Hashem et ses miséricordes, afin qu’Il nous inscrivent pour une vie bonne et paisible, et afin qu’il nous pardonne nos fautes.

Selon la Kabbala (le sens mystique de la Torah), Il n’est pas conseillé aux femmes de se rendre au Tashli’h.

Sur un point de vue Hala’hic, cela pose également un problème de Tsni’out (de pudeur) puisque cela engendre, de façon inévitable, des mélanges entre hommes et femmes.

Rédigé et adapté par R. David A. PITOUN France 5767

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[DP1]

MaHaR’YL Rabbenou Yaakov Ben Moshe Mouline, Allemagne 14ème siècle

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