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lundi 24 septembre 2007

Manger sous la Soukka

L’obligation de manger sous la Soukka

Durant toute la fête de Soukkot, aussi bien la journée que le soir, il est interdit de consommer une Seoudat Keva’ (un repas régulier) en dehors de la Soukka.

Selon la Hala’ha, une Seoudat Keva’ se définit par une quantité de pain de plus de Kabetsa (plus de 54 g).

A partir de cette quantité de pain, nous sommes tenus de consommer sous la Soukka, en récitant également la Bra’ha de Lishev Bassoukka.

En dessous cette quantité de pain, nous ne sommes pas tenus de consommer sous la Soukka, et par conséquent, si nous consommons moins de Kabetsa de pain sous la Soukka, nous ne récitons pas Lishev Bassoukka, puisque cette quantité n’impose pas d’être sous la Soukka.

A quel moment précis doit on réciter la Bra’ha de Lishev Bassoukka (quand nous consommons plus de Kabetsa de pain) ?

Les 2 premiers soirs de Yom Tov, cette Bra’ha est inclus dans le Kiddoush.

Pour les repas de la journée ou du reste de la fête, certains la récitent entre Netilat Yadaïm et Motsi, et d’autres la récitent après Motsi.

Lorsqu’on consomme des pâtisseries en quantité supérieure à Kabetsa (54 g), nous sommes tenus de les consommer sous la Soukka, mais nous ne récitons pas la Bra’ha de Lishev Bassoukka dans ce cas là, puisque cela fait l’objet d’une Ma’hloket (une divergence d’opinion Hala’hic) parmi les Poskim (les décisionnaires), et nous appliquons dans ce cas, le principe de Safek BEra’hot Lehakel (Quand il y a un doute s’il faut réciter une Bra’ha ou pas, nous allons à la souplesse et nous ne la récitons pas), comme nous l’avons déjà expliqué dans diverses Hala’hot.

Cependant, si l’on consomme une quantité importante de pâtisseries, à partir de 116 g, puisque dans ce cas là, nous sommes tenus de faire Netilat Yadaïm, de réciter la Bra’ha de Hamotsi sur les pâtisseries (et non plus Mezonot), et ensuite le Birkat Hamazon, dans cette quantité de pâtisseries, nous sommes tenus de consommer sous la Soukka, et de réciter la bra’ha de Lishev Bassoukka.

Les Ashkenazim ont diverses traditions sur ce cas précis, et nous ne pouvons pas les détailler ici.

La Gmara Soukka (28) apprend d’une Hala’ha LeMoshé MiSinaï (une Hala’ha enseignée oralement à Moshé Rabbenou au mont Sinaï) que les femmes sont exemptes de la Mitsva de siéger sous la Soukka, comme elles sont exemptes de la majorité des Mitsvot ‘Assé Shehazeman Guerama (les commandemants positifs liés à un laps de temps), et la Soukka est justement limitée à 7 jours de la fête, c’est pour cela qu’elles en sont exemptes.

Mais cependant, il est certain qu’une femme qui mange sous la Soukka obtient une récompense pour cela.

Mais attention !!!

Si une femme désir manger sous la Soukka, elle ne peut en aucun cas réciter la Bra’ha de Lishev Bassoukka (elle ne peut pas dire VETSIVANOU – Il nous a ordonnée, puisqu’elle est exempte).

Cependant, selon la tradition des Ashkenazim, les femmes récitent la Bra’ha même sur une Mitsva de laquelle elles sont exemptes, comme le Loulav ou la Soukka.

Une femme Sefarade n’a absolument pas le droit de réciter la Bra’ha sur la Soukka ou le Loulav, ou sur toute autre Mitsva de laquelle elle est en réalité exempte selon la Hala’ha. Cette Bra’ha serait considérée Levatala (en vain).

Puisque les femmes sont exemptes de la Mitsva de Soukka, il faut veiller à ce qu’elles ne répondent pas AMEN à la Bra’ha de Lishev Bassouka qui se trouve insérée dans le Kiddoush les 2 premiers soirs.

En effet, cette Bra’ha ne les concerne pas, et en répondant, elles provoqueraient un Hefsek (une interruption) entre les premières Bra’hot du Kiddoush (Bore Peri Heguefen et Mekadesh Israël Vehazemanim), et la dégustation du vin (au même titre qu’il est interdit de s’interrompre entre le moment où l’on termine le Kiddoush, et le moment où l’on goûte le vin).

Dans la prochaine Hala’ha, nous expliquerons, B’’H, d’autres détails sur ce point.

Rédigé et adapté par R. David A. PITOUN France 5768

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