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le Rav Ovadia YOSSEF Shalita.

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jeudi 3 septembre 2009

Difficultés à se repentir

Difficultés à se repentir

Cette Hala’ha est dédiée à la guérison totale de Gavriel Yossef Ben Leah (enfant de 10 ans renversé par une voiture), ainsi que qu’à celle de mon épouse Sylvie Mazal Esther Bat Sim’ha

QUESTION

Un homme qui commet des fautes et qui rencontre de grandes difficultés à se repentir, au point de ne pas y parvenir, y a-t-il malgré cela une quelconque utilité aux Mitsvot qu’il accomplit, ou pas ?

En général, le procédé du repentir se déroule dans le contexte de « s’écarter du mal et faire le bien », ce qui signifie que l’homme doit d’abord se repentir de ses fautes devant Hashem, et seulement ensuite augmenter ses Mitsvot et ses bonnes actions qui intercèderont également en sa faveur.

Notre maître le RAMBAM écrit (chap.7 des Hal. relatives au repentir) :
Combien est grand le repentir ! Hier seulement, cet individu était isolé d’Hashem, comme il est dit : « Même si vous multipliez les prières, je ne les écouterai pas ! », il accomplissait des Mitsvot qu’on lui rejetait au visage, comme il est dit : « Qui a réclamé de vous de venir fouler le sol de mon sanctuaire… Je ne vous désire plus - ainsi parle Hashem - je ne veux plus de vos offrandes… ». Mais aujourd’hui qu’il s’est repenti, ce même individu est attaché à la She’hina (présence Divine), comme il est dit : « Vous êtes attachés à Hashem votre D…. », il n’a plus qu’à implorer et il est immédiatement écouté, comme il est dit : « Avant même qu’ils n’implorent, je leur répondrai », il accomplit des Mitsvot qui sont acceptées avec joie et tranquillité, comme il est dit : « Hashem a déjà accepté tes actes. Fin de citation.

A partir des propos du RAMBAM, il est expliqué qu’Hashem n’a aucun désir des actes de Mitsvot accomplies par une personne qui réside encore dans sa faute, car cette personne n’est pas aimée par Hashem, et les Mitsvot que cette personne accomplit lui seront rejetées au visage. De ce fait, tous les efforts que cette personne fournit dans les Mitsvot qu’elle accomplit restent vains, tant qu’elle ne s’est pas repentie de ses fautes.

Mais en réalité, il n’en est rien, car il est expliqué dans le Yalkout sur Hoshe’a (Remez 247-529) que toute personne qui commet encore des fautes et qui n’a pas la possibilité de se repentir doit les « échanger » contre des bonnes actions, et son repentir fera accepté ses efforts.
Notre maître le Rav Ovadia YOSSEF Shalita explique cet enseignement de la façon suivante :
Un individu qui tente de se repentir, mais qui n’y parvient pas, puisqu’en définitive son intention est de se repentir, il ne doit pas rester oisif vis-à-vis des Mitsvot, mais au contraire, il doit investir toutes ses forces dans les Mitsvot et les bonnes actions, et ensuite, lorsqu’il réussira à se repentir, toutes les Mitsvot qu’il aura entre-temps accomplies seront rétroactivement acceptées devant Hashem.

Nous pouvons ajouté que l’accomplissement de Mitsvot pour une personne qui n’est pas encore parvenue à se repentir de ses fautes représente un moyen de parvenir par la suite à se repentir, car celui qui commet une faute et s’efforce de se repentir, en s’investissant en même temps dans l’étude de la Torah et dans l’accomplissement des Mitsvot, il ne fait aucun doute que cette étude attirera de la sainteté sur sa personnalité, et elle l’aidera à contenir son Yetser Ha-Ra’ (mauvais penchant) à l’avenir.
Lorsque cette personne se repentira des ses fautes, son repentir sera accepté, et il recevra même une récompense pour avoir aussi accompli des Mitsvot.

Notre maître le Rav Shalita explique grâce à cela (au nom des commentateurs) la célèbre histoire rapportée dans la Guémara ‘Avoda Zara (17a), au sujet de El’azar Ben Dordiya qui était un grand fauteur, et qui s’est repenti de ses fautes. Lorsqu’il prit conscience de l’ampleur de ses fautes, il plaça sa tête entre ses genoux et éclata en sanglots sur ses fautes, jusqu’à rendre son âme. A ce moment-là, une voix céleste retentit et déclara : « Rabbi El’azar Ben Dordiya est convié au monde futur ! » car son repentir avait été accepté. Rabbenou Ha-Kadosh pleura et dit : « Il y a des gens qui acquièrent leur part dans le monde futur en un seul instant ! »

On peut pourtant s’interroger :
Pourquoi Rabbenou Ha-Kadosh pleure-t-il sur le fait qu’un individu qui s’est repenti de ses fautes soit convié au monde futur ?
Les commentateurs répondent en disant que Rabbenou Ha-Kadosh pleure sur le fait que Rabbi El’azar Ben Dordiya n’a pas eu l’occasion d’amasser suffisamment de Mitsvot et de bonnes actions durant sa vie, et principalement dans le domaine de l’étude de la Torah, car dans le monde futur il ne pourra plus accomplir de Mitsvot. Si Rabbi El’azar ben Dordiya avait accomplit des Mitsvot même sans s’être encore repenti, grâce à son repentir il aurait mérité une récompense pour ses actes.

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