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le plus grand décisionnaire de notre génération,
le Rav Ovadia YOSSEF Shalita.

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mercredi 5 août 2009

« Celui qui aspire à la piété doit observer particulièrement les règles des bénédictions »

« Celui qui aspire à la piété doit observer particulièrement les règles des bénédictions »

QUESTIONS

Quelles sont les vigilances particulières qu’il faut observer dans le domaine des bénédictions alimentaires ?

DECISIONS DE LA HALA’HA

Lorsqu’on mange du raisin, de la grenade ou bien de l’orange - par mesure de piété - il faut éviter d’en consommer moins de Kazaït (27 g) car les décisionnaires sont en divergence sur ce point et selon certains avis Hala’hiques importants, nous serions soumis à l’obligation de la bénédiction finale même pour avoir consommer un seul grain de raisin, de grenade ou bien même pour une seule tranche d’orange. Il est donc souhaitable de ne pas s’attirer dans une situation qui fait l’objet d’une discussion dans le domaine des bénédictions.

Lorsqu’on consomme du vin ou toute autre boisson - par mesure de piété - il ne faut jamais en consommer en quantité de Kazaït (27 g) car les décisionnaires sont également en divergence sur ce point et selon certains avis Hala’hiques importants, nous serions déjà soumis à l’obligation de la bénédiction finale sur le vin et les autres boissons même pour avoir consommer seulement Kazaït.
Par conséquent, il faut donc boire le vin et les autres boissons soit en quantité inférieure à Kazaït et ne pas réciter de bénédiction finale selon tous les avis, soit en boire en quantité de Revi’it (8,1 cl) afin également d’être certain de devoir réciter la bénédiction finale selon tous les avis.

Un autre point sur lequel il faut être vigilant dans le domaine des bénédictions :
Nous avons l’habitude de considérer la quantité appelée « Kazaït » - qui est la quantité minimale requise pour être soumis à l’obligation de la bénédiction finale d’un aliment solide – comme étant égale à 27 g.
En réalité, ce n’est pas une chose totalement établie puisque selon certains décisionnaires, le Kazaït équivaut au tiers d’un œuf (18 g), alors que selon d’autres décisionnaires, le Kazaït équivaut à la moitié d’un œuf (27 g).
Par conséquent, il faut toujours veiller à consommer soit moins de 18 g d’un aliment solide et ne pas réciter la bénédiction finale selon tous les avis, soit au moins 27 g, et de cette façon la réciter également selon tous les avis.

Il faut quand même souligner que la personne qui fera preuve de vigilance sur ces points n’en est pas pour autant devenue un individu qualifiable de « ‘Hassid » (pieux). Ces choses ne sont que des éléments susceptibles de rapprocher l’individu vers ce haut niveau qui est en réalité un niveau extrêmement élevé, au point où notre maître le Rav Ovadia YOSSEF Shalita écrit qu’il est interdit de notre époque d’écrire sur une pierre tombale que le défunt était un « Hassid », car il n’y a personne de notre époque qui mérite réellement ce qualificatif, excepté une petite minorité de justes et de gens très pieux, réputés dans la génération. Ils sont les seules vraies personnes qui méritent ce qualificatif.

SOURCES ET DEVELOPPEMENT

Dans une précédente Hala’ha, nous avons expliqué le principe de goûter un aliment, et nous avons précisé que même lorsqu’on avale ce que l’on goûte, malgré tout, puisque l’on a pas l’intention d’en tirer profit, mais seulement d’en vérifier l’assaisonnement, on ne récite pas de bénédiction sur l’aliment que l’on veut goûter.

Comme nous l’avons expliqué, cette règle est valable même lorsqu’on avale ce que l’on goûte, comme le tranche le RAMBAM. Cependant, nous avons également précisé qu’étant donné que selon l’opinion de Rabbenou ‘Hanan’el, cette règle n’a été dite que pour celui qui recrache ce qu’il va goûter, notre maître le Rav Ovadia YOSSEF Shalita écrit qu’il est préférable de s’imposer la ‘Houmra (rigueur) lorsqu’on goûte un aliment pour en vérifier l’assaisonnement et que l’on désire avaler, d’avoir la pensée explicite de tirer pleinement profit de ce que l’on va goûter, et sous cette condition, on est autorisé à réciter la bénédiction selon tous les avis.

Il est enseigné dans la Guémara Bava Kama (30a) :
« Celui qui aspire à la piété doit observer particulièrement les règles des bénédictions ».
Ce qui signifie que lorsqu’on désir atteindre le niveau de ‘Hassid (pieux) et accomplir des gestes de piété, on doit être très méticuleux dans le domaine des bénédictions.

C’est pour cela que notre maître le Rav Shalita écrit que chaque fois où l’on trouve une divergence d’opinions parmi les décisionnaires au sujet de bénédictions, même si la Hala’ha est tranchée selon l’un des avis en discussion, il est malgré tout souhaitable de ne pas s’attirer dans une situation qui fait l’objet d’une discussion dans le domaine des bénédictions.
Nous allons citer plus loin quelques exemples de telles situations.

Nous avons déjà eu l’occasion d’expliquer que la quantité à partir de laquelle on est soumis à l’obligation de réciter une bénédiction finale est de Kazaït (pour un aliment solide) qui représente environ 27 g.
C’est pourquoi lorsqu’on consomme un fruit en quantité de Kazaït, on est tenu de réciter la bénédiction finale qui est « Boré Nefachote », et dans le cas où il s’agit d’un fruit qui fait parie de la catégorie des « 7 espèces », on récitera la bénédiction finale de « ‘Al Ha-‘Ets ».

Cependant, les décisionnaires (Tossafot sur Bera’hot 39a, et sur Soukka 26b) s’interrogent au sujet d’une personne qui consomme un grain de raisin ou un grain de grenade, ou bien une tranche d’orange, doit-elle réciter la bénédiction finale même si cette personne n’a pas consommé une quantité de Kazaït de ce fruit, étant donné qu’un grain de raisin ou de grenade peut être considéré comme une « créature » indépendante. C'est-à-dire : une créature intégrale qui existe dans le monde, et du fait de son importance, même si l’on en consomme moins que Kazaït, on est peut-être tenu de réciter la bénédiction finale sur une telle « créature ».

C’est pour cela que MARAN rapporte dans le Shoul’han ‘Arou’h (O.H 210-1) qu’il est préférable et souhaitable d’éviter de s’attirer dans une situation qui fait l’objet d’une divergence parmi les décisionnaires sur ce point, et par mesure de piété, chacun doit éviter de consommer un grain de raisin unique ou autre. On doit en consommer en quantité minimale de Kazaït, car si l’on ne mange pas la quantité de Kazaït de ce fruit, on ne peut pas réciter la bénédiction finale, même si selon certains on devrait la réciter dans ce cas.
Mais si l’on en consomme une quantité de Kazaït, on doit réciter la bénédiction finale selon tous les avis.
Par conséquent, par mesure de piété, il faut éviter d’arriver à une telle situation soumise à un doute dans le domaine des bénédictions, et il faut donc veiller à consommer soit une quantité minimale de Kazaît de raisins, soit ne pas en consommer du tout, ou alors moins qu’un grain entier.

De même, MARAN fait mention dans le même chapitre d’un autre doute soulevé par les décisionnaires (Tossafot sur Soukka 26b et sur Yoma 79a, ainsi que le ROSH sur le chap.7 de Bera’hot section 24) :
Lorsqu’une personne boit du vin en quantité de Kazaït (27 g qui est habituellement la quantité requise pour la bénédiction finale des solides et non des liquides), doit elle réciter la bénédiction finale de « ‘Al Ha-Guefen », ou bien n’est elle soumise à cette bénédiction qu’à partir de la quantité de Revi’it (8,1 cl, qui est supérieure à Kazaït, et qui est la quantité habituelle requise pour la bénédiction finale des liquides) ?

C’est pour cela que MARAN rapporte dans le Shoul’han ‘Arou’h qu’il est préférable et souhaitable là aussi d’éviter de consommer du vin en quantité de Kazaït afin de ne pas entrer dans une discussion parmi les décisionnaires sur la récitation de la bénédiction finale.
Il faut donc en boire soit en quantité inférieure à Kazaït et ne pas réciter de bénédiction finale selon tous les avis, soit en boire en quantité de Revi’it afin également d’être certain de devoir réciter la bénédiction finale selon tous les avis.

Il est vrai que MARAN rapporte ce doute uniquement concernant le vin, mais le Morde’hi (sur le chap. « Kedsad Mevar’hin… » sect.123) en avait fait mention au nom de Rabbenou Its’hak (le RI auteur des Tossafot) même pour les autres boissons.
Telle est également l’opinion du Hagahot Maïmoniyot (chap.3 des Hal. Bera’hot note 20), et du EGOUR (chap.297).

Les A’haronim (décisionnaires récents et contemporains) tranchent également dans ce sens, et selon eux, cette vigilance est à adopter même pour les autres boissons, comme en attestent le Maguen Avraham (sur O.H 190 note 4) ; le Maamar Morde’haï (sur O.H 210 note 7) et le Mishna Beroura (210 note 10).

Un autre point sur lequel il faut être vigilant dans le domaine des bénédictions :
Nous avons l’habitude de considérer la quantité appelée « Kazaït » - qui est la quantité minimale requise pour être soumis à l’obligation de la bénédiction d’un aliment solide – comme étant égale à 27 g.
En réalité, ce n’est pas une chose totalement établie puisque selon certains décisionnaires, le Kazaït équivaut au tiers d’un œuf (18 g), alors que selon d’autres décisionnaires, le Kazaït équivaut à la moitié d’un œuf (27 g).
Par conséquent, il faut toujours veiller à consommer soit moins de 18 g d’un aliment solide et ne pas réciter la bénédiction finale selon tous les avis, soit au moins 27 g, et de cette façon la réciter également selon tous les avis.

Il faut quand même souligner que la personne qui fera preuve de vigilance sur ces points n’en est pas pour autant devenue un individu qualifiable de « ‘Hassid » (pieux), ces choses ne sont que des éléments susceptibles de rapprocher l’individu vers ce haut niveau qui est en réalité un niveau extrêmement élevé, au point où notre maître le Rav Shalita écrit qu’il est interdit de notre époque d’écrire sur une pierre tombale que le défunt était un « Hassid », car il n’y a personne de notre époque qui mériterai réellement ce qualificatif, excepté une petite minorité de justes et de gens très pieux, réputés dans la génération. Ils sont les seules vraies personnes qui méritent ce qualificatif.

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