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le plus grand décisionnaire de notre génération,
le Rav Ovadia YOSSEF Shalita.

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lundi 28 janvier 2008

" Spéciale HETER ME’HIRA "

" Spéciale HETER ME’HIRA "

Bonsoir à tous.
Parmi les lecteurs de la Hala'ha Yomit, nous avons l'honneur de compter de nombreux israéliens (francophones).
Puisque nous nous trouvons dans l'année de la Shemita, et que de nombreuses personnes vivant en Israël, sont confrontées dés à présent à de nombreux problèmes liés à la consomation des fruits de la production israélienne de cette année, nous avons trouvé utile de faire profiter le large public de la Hala'ha Yomit, de quelques eclaircissements sur le Heter Me'hira, ainsi que son historic.
En effet, beaucoup s'evertuent, sans aucune honte, à véhiculer l'idée que le Heter Me'hira n'est qu'une
" invention récente ", qui ne repose sur aucun fondement Hala'hic.
Les lecteurs résidant en France sont également concernés puisqu'il est tout à fait possible d'être confrionté à ce problème, soit en achetant en France, des fruits de la production israélienne de cette année, soit tout simplement en voyageant en Israël cette année.
En espérant que cela apporte un peu plus de clareté à tout le monde, sur un sujet très controversé, nous vous souhaitons bonne lecture.
Kol Touv
R. David A. PITOUN

Cette Hala’ha est dédiée à la Refoua Shelema – la guérison complète de ma chère maman Simi Bat Leah

Question

Nous sommes dans l’année de la Shemita (la « 7ème année »). La Torah interdit de travailler les champs et les terrains d’Israël pendant toute la durée de la Shemita.

Tous les fruits ou légumes qui poussent dans ces terrains durant l’année de Shemita, ont un statut de « saints ». Il est donc interdit de les vendre ou de les acheter.

Pour éviter le risque de faillite des agriculteurs Israéliens, le Grand Rabbinat d’Israël procède toutes les années de Shemita, à la vente des terrains appartenants à des propriétaires juifs. Ces terrains sont vendus à des non juifs (musulmans) afin que les agriculteurs puissent continuer à cultiver leur terre même pendant l’année de Shemita. Exactement de la même manière que nous procédons à la vente du ‘Hamets pendant Pessa’h.

Puisque les champs n’appartiennent plus aux juifs, pouvons nous acheter les fruits de ces champs, ou bien gardent-ils leur sainteté malgré la vente du terrain au non juif ? En d’autres termes, le HETER ME’HIRA ou autorisation de vente des terrains, est elle fiable du point de vue de la Hala’ha, ou non ?

Décision de la Hala’ha

Le Heter Me’hira est fondé sur de solides bases Hala’hics.

C’est une décision Hala’hic émanant des plus grands maîtres de la Hala’ha, de la fin du siècle dernier.

Ce Heter est plus que fiable du point de vue de la Hala’ha, et particulièrement lorsque les familles sont nombreuses et que les fruits importés de l’étranger sont nettement plus chers que les fruits vendus avec le Heter Me’hira.

Sources et développement

La Mitsva de Shemita consiste à laisser la terre en friche durant une année, tous les 7 ans.

Les travaux des champs comme labourer, semer, moissonner etc… sont interdits durant l’année de Shemita.

Les fruits qui poussent durant cette année sont saints et il est interdit de les vendre ou de les acheter.

Le Din de Shemita n’est en vigueur que pour des terrains ou des champs qui se trouvent en Israël, et non ceux de l’étranger.

De même, le Din de Shemita n’est en vigueur que pour le terrain d’un juif. Les terrains qui appartiennent aux non juifs, ne sont pas soumis à la Shemita.

Aujourd’hui, la plupart des terrains en Israël, appartiennent à des juifs (Barou’h Hashem !!). Or, si nous n’achetons pas de leur récolte durant toute une année, nous causons une très lourde perte à tous les agriculteurs juifs en Israël.

Et même si, il est vrai, qu’il existe un comité de soutient aux agriculteurs juifs d’Israël, qui veille à dédommager financièrement les agriculteurs juifs d’Israël, qui décident d’observer le Din de Shemita, ceci ne résout pas tous les problèmes, car il reste un bon nombre d’agriculteurs juifs qui refusent de laisser leur terrain au repos durant toute une année. En outre, le ministère de l’agriculture israélien n’autorise pas l’importation étrangère qui se substituerai à la récolte israélienne.

C’est à cause de tous ces problèmes et de bien d’autres, que le Grand Rabbinat Israélien a pour usage, depuis l’époque du Gaon Rabbi Avraham Its’hak HaCohen KOOK z.ts.l, de vendre les terrains des agriculteurs israélien (ceux qui sont intéressés) à un non juif (musulman), au même titre que nous procédons à la vente du ‘Hamets à Pessa’h.

Grâce à cela, la sainteté de la Shemita ne prend pas effet sur les fruits de ces terrains. Ces fruits sont vendus sur le marché avec une enseigne indiquant qu’ils sont des fruits du HETER ME’HIRA. De cette façon, selon certains, il est permis à un juif de poursuivre les travaux de son champ durant cette année.

Nous allons maintenant relaté l’historique du Heter Me’hira.

En 5645 (1885), le baron de ROTSHILD - influencé par son beau frère, le Tsaddik et mécène Rabbi Moshé MONTIFIORI, et par le Gaon Rabbi Shemouel MOHLIVER, Av Beit Din de BIYALISTOK – RUSSIE - achète des terrains en Palestine de l’époque, afin de venir en aide aux habitants juifs de ce pays, en leur fournissant du travail.

Il fait l’acquisition de terrains dans la Moshava de EKRON, où l’on faisait poussé essentiellement, des vignes pour fabriquer du vin. Les habitants juifs de la Moshava cultivaient les terres du Baron, et il leur payait leurs salaires chaque mois.

Le Baron nomma des hommes de France afin de diriger le travail. Ces hommes étaient des juifs qui n’observaient pas la Torah et les Mitsvot. Ils rendaient compte régulièrement au Baron du travail effectué sur ces terres, acquises en Israël, et sur le développement de l’agriculture. Une mésentente se créa entre les gérants du Baron et les agriculteurs, et les hommes du baron passèrent sous silence la grande réussite des plantation de vigne (chose totalement inattendue en ces temps là).

Mais lorsque le Baron se déplaça pour visiter ses terres de la Moshava EKRON, il fut agréablement surpris en constatant la réussite des plantations de vigne, ainsi que la fabrication du vin. Suite à cette visite, il demanda à ce que l’on nomme la Moshava sur le nom de sa mère, et ce lieu fut appelé désormais MAZKERET BITYA.

En 5648 (1888), à la veille de l’année de la Shemita 5649, les travailleurs juifs des plantations du baron de Rotshild, firent savoir au baron qu’ils ne travailleraient pas cette année à cause de la Shemita. Cette déclaration avait une conséquence très inquiétante pour la Baron, puisqu’il risquait la perte de tout son argent investit dans ces terrains. En effet, un arrêt total du travail dans les plantations, entraînerai de façon certaine, de très lourds dommages dans les vignes, et il serai même probable que le Baron cesse de soutenir financièrement les habitants de la Moshava, ce qui provoquerai leur misère matérielle.

Lorsque le Baron de Rotshild prit connaissance de la décision des travailleurs pour l’année de la Shemita, il consulta le Rav Naftali HERTZ - qui était à cette époque le Rav de la ville de YAFO et des Moshavot – afin qu’il sollicite les Rabbanim de la ville de Jérusalem, pour trouver une solution Hala’hic à la poursuite du travail dans les plantations durant l’année de la Shemita. Le Rav Naftali HERTZ qui - du fait de sa fonction – était responsable des questions religieuses même pour les autres Moshavot qui se créèrent entre temps, comme Rishon Letsion (5642 - 1882), Ness Tsiona (Wadi ‘Hanin), Guedera et Yessod Hama’ala (5644 – 1884). Il se tourna vers le Grand Rabbin de Jérusalem, le Gaon Rabbi Shemouel SALENT, mais celui-ci ne voulant pas entrer en désaccord avec le Gaon MaHaRY’’L DISKIN, demanda au Gaon, le Rishon Letsion (Grand Rabbin Sefarade d’Israël) Rabbi Refaël Meïr FANIG’EL de se pencher sérieusement sur la question, et de trancher le problème selon la loi de la Torah.

Le Rishon Letsion confia la question à son beau frère (qui était son secrétaire), le Gaon Rabbi Ya’akov Shaoul ELYASHAR (qui succéda plus tard à son beau frère à la fonction de Rishon Letsion), afin qu’il réfléchisse à une solution Hala’hic.

Le Gaon Rabbi Ya’akov Shaoul ELYASHAR rédigea une longue Tshouva (réponse Hala’hic étayée d’argumentations du Talmoud et des Poskim) qui fut éditée plus tard dans son livre Shou’t Sim’ha Léish. Dans cette Tshouva, il tranche l’autorisation de la vente des terrains à un non juif (exactement comme nous le faisons avec le ‘Hamets pour Pessa’h), et par cela, défaire le terrain de sa sainteté de Shemita. Grâce à cela, tout rentrait dans l’ordre. Le Rav Elyashar fonde sa Tshouva sur l’opinion de l’auteur du livre Tseror Hamor (Rabbi Morde’haï ROUBEN, l’un des grands Gueonim Sefaradim, il y a environ 300 ans) qui avait lui-même tranché cette question.

Le Rishon Letsion Rabbi Refaêl Meïr FANIG’EL se joint lui aussi au Rav Elyashar dans sa décision Hala’hic. Cependant, un partie des agriculteurs juifs de la Moshava de EKRON, qui étaient Ashkenazim, refusèrent la décision Hala’hic des Grands Rabbanim Sefaradim sur cette question, et ils demandèrent que se penchent sur le problème, des Gueonim Ashkenazim, qui sont : le Gaon Rabbi Yehoshoua’ de KOTNA (l’un des grands Rabbanim de POLOGNE), le Gaon Rabbi Shemouel MOHLIVER (sur son initiative, fut créée la Moshava de EKRON), ainsi que le Gaon Rabbi Shemouel Zenwil KLAPISH (Dayan à Varsovie).

Ces Gueonim rédigèrent, chacun à leur tour, une Tshouva sur le problème de la vente des terrains juifs à un non juif durant l’année de la Shemita, afin de poursuivre le travail dans les plantation durant cette année.

Ils conclurent tous qu’il était permis de vendre les terrains de la Moshava de EKRON à un non juif, afin de défaire les terres de leur sainteté de la Shemita. Cependant, ils limitèrent leur autorisation uniquement à la situation extrême (Sha’at Hada’hak) dans laquelle se trouvaient les agriculteurs à ce moment là.

D’autres Gueonim approuvèrent cette autorisation, et parmi eux, le génie des Poskim Ashkenazim, le Gaon Rabbi Its’hak El’hanan SPEKTOR, le Rav de la ville de KOVNO – RUSSIE.

Mais des opposants se levèrent contre l’autorisation de la vente des terrains, pour de très nombreuses raisons (car le HETER ME’HIRA est une autorisation très complexe, qui touche de nombreux sujets très lourds, que nous ne pouvons pas détailler ici).

Parmi eux : le Gaon Rabbi Yehoshou’a Leib DISKIN (le MaHaRY’’L DISKIN, le Rav de la ‘Eda Ha’haredit de JERUSALEM), le Gaon Rabbi Yossef Dov SOLOVAÏTSHIK (le Rav de BRISK), Rabbi Naftali Tsevi Yehouda BERLIN (le Natsiv de WOLLOGIN), Rabbi David FRIEDMAN de KARLIN, et d’autres…

Cette divergence d’opinion Hala’hic se lève chaque veille d’année de Shemita jusqu’à nos jours, et nous découvrons à chaque fois de nombreux livres publiés sur ce sujet. Certains de ces livres interdisent le HETER ME’HIRA, et d’autres l’autorisent.

A la génération précédente, le Gaon Rabbi Avraham Its’hak HaCohen KOOK z.ts.l instaura que le Grand Rabbinat d’Israêl reçoive un pouvoir des agriculteurs israéliens intéressés, afin de vendre leurs terrains durant l’année de la Shemita à un non juif (exclusivement musulman, afin d’éviter l’interdit de « Lo Te’honem » selon lequel il est interdit de vendre une parcelle de terrain d’Israël à un non juif idolâtre), et grâce à cela, on défait les terrains de leur sainteté de Shemita.

Contre lui, s’éleva le Gaon RYDBaZ (Rabbi Ya’akov David Ben Zeev WILOVSKY) de la ville de Tsfat, qui rédigea une Tshouva contre le HETER ME’HIRA.

Au fil des années, le Gaon ‘HAZON ISH (Rabbi Avraham Yesha’yahou KARLITS) se joint lui aussi aux opposants du HETER ME’HIRA. Mais il trouva contre lui le Gaon Rabbi Tsevi Pessa’h FRANCK (Grand Rabbin de JERUSALEM) qui écrit que même le Gaon MaHaRY’’L DISKIN qui s’était opposer au HETER ME’HIRA (voir plus haut), revint sur sa décision et autorisa le HETER ME’HIRA en constatant que de nombreux agriculteurs juifs qui n’observaient pas les Mitsvot, continuèrent à travailler leurs terrains durant la Shemita, et provoquèrent par cela la présence sur le marché de fruits de la Shemita, interdits au commerce. Ceci entraîna de nombreux problèmes.

C’est pourquoi, le MaHaRY’’L DISKIN réétudia le problème et se rangea à l’avis de ceux qui autorisaient (seulement, il limita son autorisation à une seule Shemita, celle de 5649 – 1889)

Il est bon de citer ici les propos de l’un des premiers Poskim parmi ceux qui autorisèrent le HETER ME’HIRA, que nous avons mentionné plus haut, le Gaon Rabbi Yehoshoua’ de KOTNA.

Il écrit dans son livre Shou’t YESHOU’OT MALKO (chap.53), en réponse à la question du HETER ME’HIRA :

« Concernant la Shemita, je suis très étonné. La vente des terrains est une autorisation des plus évidentes. Particulièrement après que se sont prononcés sur la question, les grands Rabbanim Sefaradim (il fait allusion au Rav ELYASHAR), dont l’ongle est plus épais que le ventre des Rabbanim Ashkenazim (ces propos sont vérifiables dans le livre de ce Gaon, en référence citée plus haut !!), et qu’ils ont autorisé les agriculteurs à travailler pendant la Shemita grâce à la vente. Comment pouvons nous disqualifier leur Torah ?!! »

Il ajoute d’autres phrases dans cet esprit, contre les opposants au HETER ME’HIRA.

N.D.T Lorsqu’ un Gaon comme Rabbi Yehoshoua’ de KOTNA, exprime une telle déférence envers la sagesse et la grandeur des Rabbanim Sefaradim, cela se passe de commentaire !!!

Le Gaon Rabbi Shelomo Zalman AUYERBACH z.ts.l rédigea un livre entier consacré au HETER ME’HIRA, et il se joint lui aussi aux Poskim qui l’autorisent. Il indiqua aux deux Grands Rabbins d’Israël il y a quelques années (Sefarade et Ashkenaz) le Gaon Rabbi Eliyahou BAKSHI DORON et le Gaon Rabbi Israël LOW de procéder à la vente de terrains pour l’année de la Shemita, comme l’usage en vigueur au sein du Grand Rabbinat d’Israël depuis des générations. Afin d’empêcher des situations dans lesquelles des agriculteurs juifs travaillent leurs terrains dans l’interdiction, durant l’année de la Shemita.

Egalement afin d’éviter d’autres nombreux problèmes.

Le Rav AUYERBACH ajouta qu’il faut préciser que les Rabbanim Sefaradim eux, n’ont pas limité leur autorisation à une situation extrême uniquement, et qu’à fortiori de notre époque où la Shemita n’est que Miderabbanan, il y a lieu d’autoriser le HETER ME’HIRA.

Il est certain que lorsque nous serons libérés définitivement et que la majeure partie du peuple d’Israël habitera sur sa terre, à ce moment là la Mitsva de Shemita redeviendra Min HaTorah, et se réalisera la promesse faite par Hashem dans la Torah : « J’ordonnerai ma Bra’ha pour vous lors de la 6ème année, et la récolte sera tellement fructueuse cette année là qu’elle suffira à 3 années. »

Nous n’aurons donc plus besoin d’avoir recours au HETER ME’HIRA.

Mais en attendant, de notre époque, il faut mettre en pratique cette autorisation.

C’est ainsi qu’ont tranché les plus nombreux et les plus illustres de nos Poskim contemporains.

Mais le Rav AUYERBACH trouva contre lui le Gaon Rabbi Yossef Shalom ELYASHIV dont l’opinion est d’interdire catégoriquement le HETER ME’HIRA de notre époque.

Mais nous ne devons tenir compte que des propos des Poskim que l’on a cité précédemment. Comme l’a précisé le Gaon Rabbi Shelomo Zalman AUYERBACH, qui dit que toute personne qui approfondie sérieusement le sujet, verra qu’il y a lieu de trancher aussi bien dans un sens que dans un autre, et n’oublions pas que la Shemita de notre époque n’est que Miderabbanan. C’est pourquoi, il n’y a pas à tenir compte des propos de ceux qui interdisent, puisque dans toute situation de doute sur un point Miderabbanan, nous allons à la souplesse (Sfeka Derabbanan Lakoula).

Cependant, ces dernières années, nous avons constater que des individus mal intentionnés, n’agissant que par pur intérêt et non par Ir’at Shamaïm (par crainte d’Hashem) viennent, sois disant au nom de la Hala’ha, et dédaignent totalement le HETER ME’HIRA, au point d’en noircir l’aspect, en occultant volontairement des points qui le touchent. Tout ceci, avec un comportement scandaleux à l’égard de nos Rabbanim qui autorisent. Ces individus mal inspirés présente les choses de façon à faire croire qu’il n’y a aucune autorité Hala’hic qualifiée qui autorise le HETER ME’HIRA de notre temps. Pire encore, ils vont jusqu’à sous entendre que même dans les précédentes générations, ceux qui autorisaient, étaient des Rabbanim de tendance « arrangeants ». Comment oser sous entendre que le Gaon Rabbi Avraham Its’hak HaCohen KOOK z.ts.l était de tendance « arrangeant » ?!! Alors qu’il était un saint ‘Hassid, comme nous le savons ?!. Mais ceci ne peut concerner que des Grands de la Torah, et non ceux qui se revendiquent comme étant les fidèles disciples des Rabbanim opposants au HETER ME’HIRA.

D’ailleurs nous avons trouvé, aussi bien chez les Rabbanim de tendance « Orthodoxe », aussi bien chez des Rabbanim de tendance « ‘HOVEVE TSION » (religieux nationalistes), des Rabbanim qui autorisent et des Rabbanim qui s’opposent au HETER ME’HIRA.

Notre maître, « la merveille de notre génération », le Rav Ovadia YOSSEF shalita a mené un dur combat en faveur du HETER ME’HIRA et rédigea une longue et importante Tshouva qui fut publiée dans la brochure Kol Sinaï, il y a environ 40 ans, et ensuite publiée dans son livre Shou’t Yabiya’ Omer (tome 10). Dans cette Tshouva, notre maître ne laisse pas un seul argument sur ce sujet, sans le traiter longuement.

Sa conclusion est d’autoriser le HETER ME’HIRA de notre époque. Toute personne qui désir acheter des fruits du HETER ME’HIRA, a largement sur qui s’appuyer dans la Hala’ha, car ce HETER est fondé sur de très solides bases Hala’hic.

Toutefois, lors de la rédaction de cette Tshouva, il y a environ 40 ans, notre maître concluait que toute personne qui s’impose de n’acheter que des fruits qui proviennent de l’étranger, mérite la Bénédiction.

Mais cette année (5768), à cause d’une très vive hausse des prix des fruits en provenance de l’étranger, notre maître stipula qu’il n’y avait même plus à s’imposer de ‘Houmra sur ce point, et que l’on peut se contenter de n’observer que le strict DIn selon lequel, il est permis d’acheter des fruits du HETER ME’HIRA.

Rédigé et adapté par R. David A. PITOUN France 5768

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