Spécial « Bare’h ‘Alenou » (La demande des pluies)
Cette Hala’ha est dédiée à la Refoua Shelema – la guérison complète de mon épouse Sylvie Mazal Esther Bat Régine ‘Haya Sim’ha, ainsi que pour ma propre Refoua Shelema David Avraham Ben Simi.
QUESTION
A partir de quand doit-on dire Bare’h ‘Alenou ?
DECISION DE LA HALA’HA
En Erets Israël, on commence à dire cette bénédiction (Bare’h ‘Alenou) depuis le 7 Mar ‘Heshvan (depuis le samedi soir 24.10.09, Arvit).
En dehors d’Israël, nous commençons à demander les pluies (en disant Bare’h ‘Alenou) qu’à partir de 60 jours après la Tekoufa de Tishré (cette année, à partir de samedi soir 05.12.09, à partir de ‘Arvit).
Un habitant d’Erets Israël en voyage à l’étranger après la fête de Soukkot :
• S’il a quitté Erets Israël après le 7 Mar ‘Heshvan de façon définitive ou dans l’intention de rester à l’étranger une année ou d’avantage, il devra arrêter de dire Bare’h ‘Alenou, et ne reprendra qu’à partir de 60 jours après la Tekoufa de Tishré (cette année, à partir du 05.12.09 au soir, à partir de ‘Arvit), comme les habitants du pays étranger où il se trouve.
• S’il est parti dans l’intention de retourner en Erets Israël durant l’année, ou bien qu’il a laissé une femme et des enfants en Erets Israël, s’il voyage avant le 7 Mar ‘Heshvan, dès le 7 Mar ‘Heshvan, il insèrera la demande des pluies uniquement dans la Bera’ha de Shema’ Kolenou, en disant « Veten Tal Ou Matar Livra’ha » avant de conclure par les termes « Ki Ata Shomea’ Tefilat Kol Pé ». S’il voyage après le 7 Mar ‘Heshvan, il devra continuer à dire Bare’h ‘Alenou, comme les habitants d’Erets Israël.
Un habitant de l’étranger en voyage en Erets Israël avant que ne s’écoulent les 60 jours depuis la Tekoufa de Tishré (cette année, avant le 5 décembre 2009 au soir) :
S’il arrive en Erets Israël après le 7 Mar ‘Heshvan – même s’il a l’intention de retourner dans son pays d’ici quelques jours – il doit dire Bare’h ‘Alenou comme les habitants d’Erets Israël, et il s’arrêtera de le dire dés son retour dans son pays, s’il y retourne avant que ne s’écoulent les 60 jours depuis la Tekoufa de Tishré (cette année, avant le 5 décembre 2009 au soir). Mais malgré tout, même s’il s’arrête de dire Bare’h ‘Alenou dés son retour dans son pays, il est bon qu’il continue à demander la pluie dans la Bera’ha de Shema’ Kolenou, en disant uniquement « Veten Tal Ou Matar Livra’ha » avant de conclure par les termes « Ki Ata Shomea’ Tefilat Kol Pé ».
En Argentine et au Brésil, il faut dire Bare’h Alenou comme les habitants de l’Europe et des Etats Unis (cette année à partir du 05.12.09 au soir, à partir de ‘Arvit).
En cas d’oublie de Bare’h ‘Alenou dans la ‘Amida, la Hala’ha diffère selon l’endroit précis de la ‘Amida où l’on se trouve lorsqu’on s’en rend compte, c’est pourquoi nous vous conseillons de consulter la fin du développement de cette Hala’ha pour plus de clarté sur ce sujet.
SOURCES ET DEVELOPPEMENT
Il est enseigné dans une Mishna du traité Bera’hot (33a)
On doit demander la pluie dans la Bera’ha des Années (Bare’h ‘Alenou).
Cette Bera’ha est la 9ème Bera’ha de la ‘Amida de semaine.
A travers cette bénédiction, nous demandons à Hashem de nous gratifier de pluies bénéfiques (Veten Tal Oumatar Livra’ha…).
En Erets Israël, on commence à dire cette bénédiction (Bare’h ‘Alenou) dès le 7 Mar ‘Heshvan (depuis le samedi soir 24.10.09, Arvit).
Bien qu’il aurait fallut normalement commencer à demander les pluies depuis a sortie de la fête de Shemini ‘Atseret, puisque c’est là que débute réellement la saison des pluies, cependant, nos maîtres n’ont institué la demande des pluies qu’à partir du moment où les juifs les plus éloignés d’Erets Israël, venus en pèlerinage à Jérusalem lors de la fête de Soukkot, soient rentrés chez eux afin de ne pas subir les intempéries causés par la pluie (les juifs les plus éloignés habitaient Bavel – Babylone ou l’Irak actuelle). Or, le temps pour atteindre à pied, Bavel depuis Jérusalem, correspond précisément à 15 jours, ce qui reporte la demande des pluies au 7 Mar ‘Heshvan, depuis la fin de la fête de Soukkot.
En dehors d’Israël, nous commençons à demander les pluies (en disant Bare’h ‘Alenou) qu’à partir de 60 jours après la Tekoufa de Tishré (cette année, à partir du samedi soir 05.12.09 au soir, à partir de ‘Arvit).
C’est Hala’ha est tranchée par le RAMBAM (chap.2 des Hala’hot relatives à la prière, Hal.16), le TOUR (O.H chap.117), ainsi que par MARAN dans le Shou’l’han ‘Arou’h (O.H chap.117 parag.1)
Quel est le Din pour un habitant d’Erets Israël en voyage à l’étranger après la fête de Soukkot ?
• S’il a quitté Erets Israël après le 7 Mar ‘Heshvan de façon définitive ou dans l’intention d’y rester une année ou d’avantage, il devra arrêter de dire Bare’h ‘Alenou, et ne reprendra qu’à partir de 60 jours après la Tekoufa de Tishré (cette année, à partir du 05.12.09 au soir, à partir de ‘Arvit), comme les habitants du pays étranger où il se trouve.
• S’il est parti dans l’intention de retourner en Erets Israël durant l’année, ou bien qu’il a laissé une femme et des enfants en Erets Israël, s’il voyage avant le 7 Mar ‘Heshvan, dés le 7 Mar ‘Heshvan, il insèrera la demande des pluies dans la Bera’ha de Shema’ Kolenou, en disant uniquement « Veten Tal Ou Matar Livra’ha » avant de conclure par les termes « Ki Ata Shomea’ Tefilat Kol Pé ». S’il voyage après le 7 Mar ‘Heshvan, il devra continuer à dire Bare’h ‘Alenou, comme les habitants d’Erets Israël.
Quel est le Din pour un habitant de l’étranger en voyage en Erets Israël avant que ne s’écoulent les 60 jours depuis la Tekoufa de Tishré (cette année, avant le samedi soir 5 décembre 2009 au soir) ?
S’il arrive en Erets Israël après le 7 Mar ‘Heshvan – même s’il a l’intention de retourner dans son pays d’ici quelques jours – il doit dire Bare’h ‘Alenou comme les habitants d’Erets Israël, et il s’arrêtera de le dire dés son retour dans son pays, s’il y retourne avant que ne s’écoulent les 60 jours depuis la Tekoufa de Tishré (cette année, avant le samedi soir 5 décembre 2009 au soir). Mais malgré tout, même s’il s’arrête de dire Bare’h ‘Alenou dés son retour dans son pays, il est bon qu’il continue à demander la pluie dans dans la Bera’ha de Shema’ Kolenou, en disant uniquement « Veten Tal Ou Matar Livra’ha » avant de conclure par les termes « Ki Ata Shomea’ Tefilat Kol Pé ».
Il existe un statut particulier pour l’Argentine et le Brésil.
En effet, dans ces pays, les saisons sont inversées :
L’été se déroule entre Soukkot et Pessa’h, et l’hiver, entre Pessa’h et Soukkot.
Durant leur été, à Buenos-Aires en Argentine, ainsi qu’à Sao Polo, au Brésil, des pluies diluviennes s’abattent sur le pays, en apportant beaucoup d’abondance, alors que durant leur hiver, les pluies sont un peu moins importantes, et moins bénéfiques.
Une question se pose :
A quelle date les juifs de ces pays, doivent-ils dire Bare’h ‘Alenou ?
Il y a quelques années, le Gaon Rabbi David YOSSEF shalita s’est penché sur cette question, et après de longues recherches et analyses, aussi bien du point de vue de la Hala’ha, aussi bien du point de vue de la réalité dans ces pays là, est arrivé à la conclusion que de notre époque, de grands progrès ont été réalisés au niveau technologique, et les experts savent comment exploiter la grande quantité d’eau qui tombe durant leur été, et qui plus est, cette exploitation est bénéfique à l’agriculture.
Par conséquent, la décision Hala’hic du Gaon Rabbi David YOSSEF shalita est que les juifs de ces pays d’Amérique du sud doivent commencer à dire Bare’h ‘Alenou exactement comme les Etats Unis et les pays d’Europe, c'est-à-dire, à partir de 60 jours après la Tekoufa de Tishré (cette année, à partir du samedi soir 05.12.09 au soir, à partir de ‘Arvit).
Son vénéré père, notre maître le Rav Ovadia YOSSEF shalita se range également à cet avis, ainsi que le Gaon Rabbi Shalom COHEN shalita, et de nombreux autres décisionnaires de notre temps.
En cas d’oublie de Bare’h ‘Alenou
Afin de mieux comprendre cette Hala’ha, nous vous conseillons de vous munir
du Siddour (rituel de prières), et de l’ouvrir à la page de la ’Amida des jours de semaine.
De façon générale, si quelqu’un omet de demander les pluies dans la prière quotidienne en hiver, la Hala’ha considère que cette personne n’a pas prier puisque sa prière n’est pas complète.
En d’autres termes, si l’on a dit en hiver Bare’henou, qui est le paragraphe de l’été, à la place de Bare’h ‘Alenou, qui est le paragraphe de l’hiver, le Din est que l’on doit recommencer la ‘Amida depuis le début.
Mais plusieurs cas de figure se présentent :
On se rend compte de l’oublie de Bare’h ‘Alenou lorsqu’on se trouve encore dans la Birkat Hashanim (la 9ème Bra’ha de la ‘Amida de la semaine, qui est Bare’henou en été, et Bare’h ‘Alenou en hiver), et que l’on n’a pas encore conclus cette Bra’ha : dans ce cas, on retourne au début de Bare’h ‘Alenou, puis on poursuit la ‘Amida.
On se rend compte de l’oublie de Bare’h ‘Alenou lorsqu’on a déjà prononcé les mots de « Barou’h Ata A.D.O.N.A.Ï » de la conclusion de cette Bra’ha, mais sans avoir dis « Mevare’h Hashanim » : dans ce cas, on dit les mots « Lamedeni ‘Houke’ha », et on retourne au début de Bare’h ‘Alenou, puis on poursuit la ‘Amida.
EXPLICATION les mots « Barou’h Ata A.D.O.N.A.Ï Lamedeni ‘Houke’ha » forment un verset des Tehilim (118). De cette façon, on n’aura pas prononcé le Nom d’Hashem en vain.
On se rend compte de l’oublie de Bare’h ‘Alenou lorsqu’on a déjà conclus la Bra’ha par les mots « Mevare’h hashanim », mais sans avoir entamer la prochaine Bra’ha, qui est celle de Teka’ Beshofar Gadol : dans ce cas, on insert entre Mevare’h Hashanim et Teka’ Beshofar Gadol, la phrase suivante : « Veten Tal OuMatar Livra’ha », puis on poursuit la ‘Amida. (Dans ce cas précis, il est bon de redire cette phrase une nouvelle fois dans la Bra’ha de Shema’ Kolenou, juste avant de conclure par « Ki Ata Shome’a Tefilat Kol Pé Barou’h Ata… »)
On se rend compte de l’oublie de Bare’h ‘Alenou lorsqu’on a déjà entamer la Bra’ha de Teka’ Beshofar Gadol : dans ce cas, on poursuit la ‘Amida, et lorsque l’on arrive à la Bra’ha de Shema’ Kolenou, juste avant de conclure cette Bra’ha par la formule « Ki Ata Shome’a Tefilat Kol Pé », on insert la phrase « Veten Tal OuMatar Livra’ha ».
On se rend compte de l’oublie de Bare’h ‘Alenou lorsqu’on a déjà prononcé les mots de « Barou’h Ata A.D.O.N.A.Ï » de la conclusion de la Bra’ha de Shema’ Kolenou, mais sans avoir dis « Shome’a Tefila » : dans ce cas, on dit les mots « Lamedeni ‘Houke’ha » (voir plus haut), puis on dit « Veten Tal OuMatar Livra’ha Ki Ata Shome’a Tefilat Kol Pé Barou’h Ata A.D.O.N.A.Ï Shome’a Tefila ».
On se rend compte de l’oublie de Bare’h ‘Alenou lorsqu’on a déjà conclus la Bra’ha de Shema’ Kolenou, en ayant déjà prononcé les mots « Barou’h Ata A.D.O.N.A.Ï Shome’a Tefila », mais sans avoir entamer la prochaine Bra’ha, qui est celle de Retsé : dans ce cas, on insert entre Shome’a Tefila et Retsé, la phrase suivante : « Veten Tal OuMatar Livra’ha », puis on poursuit la ‘Amida.
On se rend compte de l’oublie de Bare’h ‘Alenou lorsqu’on a déjà entamer la Bra’ha de Retsé, ou bien lorsqu’on se trouve dans les Bra’hot suivantes, ou même lorsqu’on se trouve dans le paragraphe de « Elokaï Netsor » : tant que l’on n’a pas encore dit le 2ème Yhyou Leratson, on retourne à la Bra’ha de Bare’h ‘Alenou, puis on poursuit la ‘Amida.
On se rend compte de l’oublie de Bare’h ‘Alenou lorsqu’on a déjà dit le 2ème Yhyou Leratson, même si l’on n’a pas encore reculer (les 3 pas) : on recommence la ‘Amida depuis le début.
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