Le Aïn Hara’ (le mauvais œil)
La tradition veut que l’on ne fasse pas monter à la Torah 2 frères, ou un père et un fils, l’un après l’autre, par crainte du Aïn Hara’. Si ils veulent monter tous les deux, il faut faire monter une autre personne entre les deux.
Même s’ils disent d’eux même qu’ils ne craignent pas le Aïn Hara’, il ne faut pas les faire monter l’un après l’autre.
Cependant, si une personne est déjà monter et s’apprête à réciter les Bra’hot de la montée à la Torah, alors que son frère est monté à la montée précédente, il ne faut pas la faire descendre, et cela même si elle n’a pas encore entamé les Bra’hot, et à fortiori si elle les a entamé.
Et puisque ce Din provient d’une crainte du Aïn Hara, nous allons essayer d’expliquer ce sujet à partir des paroles de nos maîtres.
Il est écrit dans la Torah (Dvarim 7) :
« Si vous écoutez ces jugements, que vous les observez et que vous les pratiquez, alors Hashem ton D. préservera pour toi l’alliance et la bonté qu’il a juré à tes ancêtres … Et Hashem retirera de toi toute maladie, et toutes les mauvaises souffrances de l’Egypte que tu as connu, Il ne les placera pas en toi, mais les donnera à tes ennemis. »
Nos ‘Ha’hamim apprennent dans la Gmara Bava Metsi’a (107b) :
« Et Hashem retirera de toi toute maladie … » Une chose de laquelle dépend toutes les maladies du monde. C'est-à-dire, que dans chaque maladie qui existe dans le monde, il y a une part de cette chose. Et quelle est cette chose ? Rav dit : « C’est le Aïn Hara’. »
Il est rapporté dans la Gmara que Rav savait que le Aïn Hara’ est lié à toutes les maladies, parce qu’un jour il s’est rendu dans un cimetière, et vérifia par Roua’h Hakodesh (esprit prophétique) la cause de décès de chaque mort, s’il était mort de mort naturelle, ou par Aïn Hara’. Lorsqu’il finit sa visite au cimetière, Rav déclara que 99 % étaient mort par Aïn Hara’, et que seulement 1 % était mort de mort naturelle.
Il en ressort de cette Gmara que le Aïn Hara est une réalité.
Dans une autre Hala’ha, nous expliquerons, avec l’aide d’Hashem, si et quand est ce qu’il faut craindre le Aïn Hara.
Rédigé et adapté par R. David A. PITOUN France 5767
sheelot@free.fr
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire