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mercredi 16 juillet 2008

Les personnes soumises à l’obligation de jeûner, et celles qui en sont exemptes

Les personnes soumises à l’obligation de jeûner, et celles qui en sont exemptes

Cette Hala’ha est dédiée à la Refoua Shelema – la guérison complète de ma chère maman Simi Bat Leah, ainsi que pour la Refoua Shelema du Gaon et Tsaddik Rabbi Morde’haï Tsema’h Ben Mazal Tov (le Rav Morde’haï Eliyahou shalita)

Question

Quelles sont les catégories de personnes exemptes de jeûner ?

Décision de la Hala’ha

Des enfants en dessous de 13 ans pour un garçon, et en dessous de 12 ans pour une fille, sont exemptés de jeûner. Même s’ils veulent s’imposer la ‘Houmra (la rigueur) de jeûner, il faut les en empêcher.

Une femme enceinte (à partir de 3 mois, sauf en cas de faiblesses) ainsi qu’une femme qui allaite, sont totalement exemptes de jeûner le 17 Tamouz. Même si elles désirent s’imposer de jeûner, il faut les en empêcher.

Si la femme se trouve encore dans les 24 mois de son accouchement mais qu’elle n’allaite plus, il est souhaitable qu’elle elle jeûne si elle ne ressent aucune faiblesse particulière.

Toute personne malade – même sans gravité - est exemptée de jeûner, si elle est alitée et ne se sent pas la force de tenir debout et de marcher.

Sources et développement

Dans la précédente Hala’ha, nous avons expliqué l’obligation de jeûner à la date du 17 Tamouz (Cette année Dimanche 20 juillet 2008)

Les enfants âgés de moins de 13 ans pour un garçon, et de moins de 12 ans pour une fille, sont totalement exempts de ces jours de jeûne. Il n’est pas non plus nécessaire de les faire jeûner quelques heures. Même s’ils possèdent des capacités intellectuelles suffisantes pour prendre conscience de la destruction de Jérusalem, tant qu’ils ne sont pas arrivé en âge des Mitsvot (13 ans pour un garçon et 12 ans pour une fille), ils sont totalement exempts de ces jeûnes. Même s’ils veulent s’imposer la ‘Houmra (la rigueur) de jeûner, il faut les en empêcher.

Certains ont l’habitude de ne donner aux enfants pendant les jours de jeûne, uniquement du pain et de l’eau, dés qu’ils sont en âge de comprendre la destruction de Jérusalem. Telle est la tradition dans certaines communautés Ashkenaz. Mais cette tradition n’existe pas dans les communautés Séfarades et du moyen orient, comme l’atteste notre maître le HYDA[DP1] , que la tradition chez les Séfaradim est de donner à manger aux enfants en dessous de l’âge des Mitsvot, pendant les jours de jeûne, tout ce dont ils ont besoin.

Une femme enceinte et une femme qui allaite sont totalement exemptes de jeûner le 17 Tamouz, ainsi que pour le jeûne de Guédalia et pour le 10 Tevet (pour ce qui est du 9 Av, le Din sera expliqué en son temps, avec l’aide de D.). Même si elles désirent s’imposer de jeûner, il faut les en empêcher.

La définition d’une femme enceinte concernant ce point correspond à 3 mois de grossesse. A partir de 3 mois de grossesse, la femme est exempte de tous ces jeûnes. Cependant, si elle souffre de douleurs ou de vomissements, elle est exemptée de jeûner, même s’il ne s’est pas écoulé 3 mois de grossesse, particulièrement, si les 40 premiers jours de grossesse sont passés.

La définition d’une femme qui allaite concernant ce point, correspond aux 24 mois qui suivent la naissance, et selon l’opinion de notre maître le Rav Ovadia YOSSEF shalita, même si la femme n’allaite plus l’enfant mais se sent encore très faible, elle est exempte de ces jeûnes.

Cependant, si elle se sent bien physiquement et ne ressent aucune faiblesse particulière, il est souhaitable qu’elle jeûne, dans la mesure où, bien évidemment, elle n’allaite plus son enfant. C’est ainsi que tranche également le Gaon Rabbi Meïr MAZOUZ shalita, Rosh Yeshiva de KISSE RA’HAMIM à Bné Brak – Israël.

Rédigé et adapté par R. David A. PITOUN France 5768 sheelot@free.fr

(à partir des écrits du Gaon Rabbi Ya’akov SASSON shalita)

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[DP1]HYDA Rabbi Haïm Yossef David AZOULAÏ Israël - Italie 18ème siècle

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