Usages et traditions de Tou Bishvat
Cette Hala'ha est dédiée à la réussite totale de nos soldats de Tsahal . Qu'Hashem les protège, et qu'il fasse plier nos ennemis sous leur force. Que chacun de nos frères soldats rentre chez lui sain et sauf, AMEN
Cette Hala’ha est aussi dédiée à la Refoua Shelema – la guérison complète de ma chère maman Simi Bat Leah, ainsi que pour la Refoua Shelema du Gaon et Tsaddik Rabbi Morde’haï Tsema’h Ben Mazal Tov (le Rav Morde’haï Eliyahou shalita)
Pour l'élévation de la Neshama de mon ami Refael Eliyahou Ben Esther (ALLOUCH)
Et aussi, pour l’élévation des Neshamot de nos frères sauvagement assassinés en Inde. Qu’Hashem venge le sang des innocents.
Il est interdit de jeûner le jour de Tou Bishvat.
Certains ont l’habitude d’organiser un « Limoud » (un petit programme d’étude en rapport avec les fruits) le soir de Tou Bishvat. Ce Limoud est composé de passages de la Mishna et du Zohar Hakadosh, qui traitent de chaque fruit.
Le Gaon Rabbi Ya’akov RAKA’H z.ts.l publia un livre du nom de Peri ‘Ets Hadar spécialement prévu pour ce Seder.
Notre maître le Rav Ovadia YOSSEF shalita écrit que ce qui compte c’est de lire ces passages d’étude en les comprenant, et non en se contentant de les lire sans aucune compréhension. Il faut particulièrement étudier ce jour là, les Hala’hot relatives au divers prélèvements que l’on doit effectuer sur les fruits, selon la Hala’ha, comme le Ma’asser pour des fruits importés d’Israël, ou bien des fruits ‘Orla pour des arbres qui n’ont pas atteints la 4ème année depuis leur plantation.
Mais le plus important, c’est d’étudier des choses que l’on comprend, et non pas d’effectuer une lecture superficielle, car lire sans comprendre ne s’appelle pas étudier.
Il n’y a que la lecture du Zohar Hakadosh qui est considérée comme une étude même en absence de compréhension, car chacun est conscient qu’il ne peut réellement comprendre son véritable contenu.
Nous avons la tradition de consommer toutes sortes de fruits le soir de Tou Bishvat, afin de montrer que ce jour est le Rosh Hashana des arbres, en récitant la Bera’ha propre à chaque fruit. Cette belle tradition est mentionnée dans les enseignements de plusieurs Kabbalistes.
Il est bon de rappeler que lorsque nous disons que Tou Bishvat est le Rosh Hashana – le Nouvel An des arbres, il ne s’agit pas du jour où les arbres ou les fruits sont jugés, mais uniquement une date du calendrier juif à laquelle nous nous référons pour fixer les Hala’hot relatives aux divers prélèvements sur les fruits (voir plus haut). Le véritable « Rosh Hashana » ou jour du jugement des fruits, c’est le jour de Shavou’ot, comme le stipule la Mishna dans Rosh Hashana (chap.1 Mishna 2) :
« A Shavou’ot, nous sommes jugés pour les fruits… »
Les fruits susceptibles de contenir des vers doivent être ouverts et vérifiés minutieusement avant de réciter la Bera’ha.
Il faut être très vigilant sur la vérification des fruits susceptibles de contenir de vers, car la consommation du moindre ver représente une faute gravissime selon la Torah, puisque la Guemara dans Pessa’him (24a) nous enseigne que l’on transgresse 5 interdits de la Torah par ver consommé. Qui plus est, la consommation de vers (même par inadvertance) provoque une souillure de l’âme et l’intrusion de l’impureté dans le cœur de l’homme, qui entraînera un éloignement de la pratique des Mitsvot.
Le très célèbre auteur du Peri ‘Hadash (Rabbi ‘Hizkiyahou DA SILVA z.ts.l)[DP1] faisait remarquer de son temps que la plupart des orateurs ne développent dans leurs enseignements, que des sujets allégoriques, ou éthiques à partir d’interprétations du texte de la Torah, mais ne guident pas le peuple sur la vigilance qu’il faut avoir envers la consommation de vers, dont la gravité est très importante, et dont les Hala’hot sont très complèxes.
N.P On peut malheureusement remarquer que les choses n’ont pas beaucoup évoluées entre le 17ème siècle de l’auteur du Peri ‘Hadash et notre 21ème siècle !
En effet, il est déplorable de constater que l’on tient des discours de plus d’une heure à disserter sur des sujets de Moussar (ce que l’on appelle la « pensée juive ») devant une assistance composée très souvent de gens qui considèrent être pratiquants, mais qui ne sont pas conscients du nombres d’infractions à la Hala’ha, qu’ils commettent dans différents domaines de la vie courante, simplement par manque de connaissance de cette Hala’ha ! Avant de se gargariser de belles phrases (qui ne veulent souvent rien dire !), ou de se s’auto satisfaire d’argumentation ou de contre argumentation sur « la couleur du manteau de Moshé Rabbenou ou sur la longueur de son bâton », guidons plutôt le peuple vers ses droits et ses devoirs !! Enseignons lui la Hala’ha, comment faire Birkat Hamazon ; comment réciter les Bera’hot alimentaires ; comment observer correctement Shabbat ; comment observer correctement les lois de la Kasherout ou les lois de pureté familiale ; comment mettre les Tefilin…. Arrêtons de sous estimer des gens qui ne demandent qu’à apprendre !! Ou bien serai ce une lacune de la part des enseignants ?!
Il faut particulièrement faire attention aux vers qui se trouvent dans les fruits secs que l’on trouve à cette période de Tou Bishvat, comme les figues ou les dattes.
Nous savons parfaitement que ces fruits secs sont fortement susceptibles de contenir des vers, et que leur vérification est assez difficile à réaliser.
Il y eu même des ‘Ha’hamim comme le Gaon Rabbi ‘Haïm FALLAG’I z.ts.l[DP2] entre autres, qui décrétèrent l’interdiction de la consommation de ces fruits, à cause de la complexité de leur vérification.
Similairement, plusieurs ‘Ha’hamim de la ville de ‘Haleb (Alep – Syrie) décrétèrent l’interdiction de consommer une spécialité locale : les feuilles de vignes farcies au riz, à cause de la forte présence de vers dans les feuilles de vigne.
Par conséquent, il est recommander de redoubler de vigilance sur ce point, chacun selon ses possibilités et selon la présomption de présence de vers dans les fruits.
« Celui qui met en garde ainsi que celui qui sait être vigilant, résidera dans une paix aussi fluide que la coulée d’un fleuve » (Langage emprunté au livre de Mishlé).
Si l’on consomme un nouveau fruit (c'est-à-dire que l’on n’a pas encore consommé durant cette saison), on doit réciter également la Bera’ha de Shehe’heyanou sur ce fruit.
Selon l’usage des Sefaradim, on récite d’abord la Bera’ha propre au fruit, et ensuite la Bera’ha de Shehe’heyanou, selon le principe de Tadir Vesheeno Tadir, Tadir Kodem (Lorsque se présentent simultanément 2 Mitsvot, l’une plus fréquente que l’autre, la priorité est à la plus fréquente), puisqu’il est plus fréquent de réciter la Bera’ha du fruit que la Bera’ha de Shehe’heyanou.
S’il y a plusieurs fruits nouveaux, on récite une seule Bera’ha de Shehe’heyanou pour tous les fruits nouveaux, à condition qu’ils soient tous présents lors de la Bera’ha de Shehe’heyanou.
Rédigé et adapté par R. David A. PITOUN France 5769 sheelot@free.fr
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