La répétition de la ‘Amida
Cette Hala’ha est dédiée à la Refoua Shelema – la guérison complète de ma chère maman Simi Bat Leah
Question
Quel est le sens de la répétition de la ‘Amida ?
Est il permis de bavarder pendant la répétition de la ‘Amida ?
Décision de la Hala’ha
La ‘Hazara (répétition de la ‘Amida) prononcée à haute voix par la ‘Hazzan (l’officiant), est une institution de nos ‘Ha’hamim, afin d’acquitter les personnes qui ne savent pas prier.
Cette répétition nous fait aussi bénéficié de répondre à la Kedousha (Nakdisha’h ou Keter), ainsi que de répondre AMEN aux Bra’hot.
Par conséquent, il est strictement interdit de parler pendant la répétition de la ‘Amida.
Le fait de bavarder pendant la répétition de la ‘Amida représente une très lourde transgression aux yeux de la Hala’ha.
Toute personne qui parle durant la répétition de la ‘Amida, est qualifiable de « fauteur ».
Chacun (et chacune) se doit d’écouter attentivement la répétition de la ‘Amida, en répondant Barou’h Hou OuBarou’h Shemo et AMEN aux Bra’hot.
Sources et développement
Une fois que chacun a récité sa ‘Amida à voix basse, nos maîtres ont instauré que le ‘Hazzan (l’officiant) répète la ‘Amida à haute voix, afin d’acquitter les éventuelles personnes qui ne sauraient pas prier. En écoutant cette répétition, ces personnes se rendent quittes de leur devoir de prier.
Cette institution préserve un sens même de notre époque.
La répétition de la ‘Amida nous fait bénéficier de pouvoir répondre à la Kedousha (Nakdisha’h ou Keter), ainsi que de pouvoir répondre Barou’h Hou OuBarou’h Shemo et AMEN AUX Bra’hot.
Ne peut se rendre quitte de son devoir de prier, par le biais de la répétition de la ‘Amida, uniquement la personne qui ne sait pas prier.
Par contre, la personne qui est capable de prier d’elle-même, est tenue de prier d’elle-même.
Lorsqu’une personne ne sait pas prier d’elle-même, mais qu’elle comprend le sens des mots de la prière, elle a le devoir de tendre l’oreille et d’écouter attentivement l’officiant, afin de s’acquitter de son devoir de prier.
De notre époque – Barou’h Hashem – la, plupart des gens savent lire, et nous bénéficions aussi de Sidourim (rituels de prières) imprimés dans de nombreuses langues (y compris des Sidourim en phonétique), de sorte que même les gens qui sont inspirés à faire Teshouva, et se mettent à prier, même s’ils n’ont jamais prié de leur vie, ils peuvent - grâce à ces livres – prier facilement.
C’est pour cela que chacun (et chacune) se doit de prier de par lui-même, sans avoir recours à l’acquittement de la répétition.
Lorsque le ‘Hazzan (l’officiant) débute la ‘Hazara (la répétition de la ‘Amida), le Kahal (l’assemblée) a le devoir d’écouter attentivement les Bra’hot, de se pencher sur leurs sens, et de répondre Barou’h Hou OuBarou’h Shemo et AMEN.
Bavarder durant la répétition de la ‘Amida, représente une très lourde transgression.
Voici les termes du Shoul’han ‘Arou’h sur ce sujet (Shoul’han Arou’h O.H chap.124 parag.7) :
Celui qui entretient une conversation futile durant la répétition de la ‘Amida, est qualifiable de « fauteur », sa faute sera trop lourd à porter pour lui, et on doit le réprimander.
Voici les termes du Zohar Hakadosh (Terouma) :
Tout celui qui bavarde à la synagogue, pendant que l’assemblée s’adonne à prononcer des louanges à Hashem, exprime qu’il n’a pas de part en le Dieu d’Israël.
Ce Zohar est rapporté par de nombreux Poskim.
Les Poskim écrivent que c’est cette terrible faute de bavarder pendant la répétition de la ‘Amida, qui a entraîné la destruction de nombreuses synagogues (voir Kol Bo, rapporté par les A’haronim. Certains rapportent que la cathédrale « Notre Dame de Paris » est construite sur les ruines d’une très ancienne synagogue dans laquelle on bavardait pendant la prière. On rapporte au nom du Saint Tsaddik Rabbenou Israël ABOU’HATSIRA – « Baba salé » z.ts.l, que de nombreuses synagogues ont été épargnées durant la Shoah, par le mérite du fait que les fidèles avaient la vigilance de ne pas bavarder pendant la prière… On rapporte aussi que le Admour de GOUR, aurait dit à ces élèves après la guerre, que les Sefaradim ont été épargnés de la Shoah, par le mérite du respect qu’ils observent dans leurs synagogues durant la prière…)
Il est souhaitable de nommer des responsables du silence dans la synagogue, afin qu’ils fassent la remarque, qu’ils infligent une amande ou bien – si cela ne suffit pas - qu’ils fassent honte aux personnes qui osent récidiver une telle attitude scandaleuse de bavarder pendant la prière.
Les personnes qui passent leur temps à bavarder à la synagogue, sont qualifiées en ces termes par Hashem, dans une prophétie du prophète Isha’ya (Isha’ya chap.1) :
« Lorsque vous venez contempler Ma Face, qui donc vous a demander une telle chose, de venir fouler mes palais… ».
Il est certain que les choses sont encore plus grandes dans le sens positif, car celui qui observe le respect dû à une synagogue, en ayant la vigilance de ne pas bavarder lors de la répétition de la ‘Amida, et qu’il respecte donc Hashem, Hashem – lui aussi – lui montrera du respect et lui rétribuera sa récompense dans la totalité, comme il est écrit : « Ceux qui m’honorent, je les honorerais, et ceux qui me dédaignent seront maudits » (Shemouel I chap.2)
Rédigé et adapté par R. David A. PITOUN France 5768
sheelot@free.fr
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