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lundi 14 avril 2008

Veille de Pessa’h qui tombe un Shabbat (2ème partie)

Veille de Pessa’h qui tombe un Shabbat (2ème partie)

Cette Hala’ha est dédiée à la Refoua Shelema – la guérison complète de ma chère maman Simi Bat Leah

Question

Comment devons nous procéder pour les repas de Shabbat, veille de Pessa’h ?

Décision de la Hala’ha

Il existe 2 solutions pour consommer les repas du Shabbat, veille de Pessa’h.

Aujourd’hui, nous allons voir – B’’H – la 1ère de ces 2 solutions, et nous proposerons la 2ème demain.

Cette 1ère solution n’est pas très conseillée lorsqu’on a des enfants en bas âge.

Etant donné qu’il est interdit de consommer de la Matsa la veille de Pessa’h, la 1ère solution consiste à consommer nos repas avec du pain en quantité restreinte lors du repas du vendredi soir et de Shabbat matin, en étant très vigilent à ne pas laisser des miettes s’éparpiller dans tous les coins.

Il faudra ensuite jeter les restes de ‘Hamets soit dans la poubelle que l’on sortira de la maison (uniquement si l’on habite en Israël), soit aux toilettes.

Il faut aussi se laver soigneusement les mains et la bouche.

Après le repas de Shabbat matin, on prononce la formule de Bitoul suivante (avant l’heure limite de possession du ‘Hamets) :

« KAL H’AMIRA DEIKA BIRSHOUTI DEH’AZITE OUDELA H’AZITE, DEBI’ARTE OUDELA BI’ARTE, LIBTIL VELEHAVE KE’AFRA DEAR’A ».

Il est impératif de comprendre cette formule, et en voici donc la traduction :

« Tout ‘Hamets qu’il y a encore en ma possession, que j’ai vu ou que je n’ai pas vu, que j’ai détruit ou que je n’ai pas encore détruit, qu’il soit considéré comme la poussière de la terre ».

Sources et développement

Lors du repas de vendredi soir (cette année, vendredi soir 18 avril 2008), il est encore permis de consommer du ‘Hamets, puisque son heure d’interdiction n’est pas encore arrivée.

De même, il est aussi permis de consommer de la Matsa lors du repas de vendredi soir, car l’interdiction de nos ‘Ha’hamim, de consommer de la Matsa la veille de Pessah’, n’entre en vigueur qu’à partir du matin du 14 Nissan. Il est donc permis de consommer de la Matsa la nuit du 14 Nissan (vendredi soir).

Mais lors du repas de Shabbat matin, l’interdiction de consommer du ‘Hamets, est déjà en vigueur. C’est pourquoi, si l’on se lève tôt et que l’on se rend dans une synagogue qui prie la Amida à l’heure de Nets (le 1er rayon de soleil), on a la possibilité de rentré à la maison avant que n’arrive l’heure d’interdiction du ‘Hamets, afin de pouvoir encore consommer le repas de Shabbat matin avec du pain. Mais il est strictement interdit de consommer de la Matsa lors du repas de Shabbat matin, puisque l’interdiction de consommer de la Matsa la veille de Pessa’h, entre en vigueur dés le levé du soleil.

Après le repas, il faut veiller à ranger immédiatement la vaisselle ‘Hamets dans un endroit réservé à cet effet, et il faut secouer la nappe de toutes les miettes de ‘Hamets, au dessus de la poubelle (voir plus loin).

De même, il faut immédiatement nettoyer correctement chaque endroit où il y a des miettes de ‘Hamets.

S’il reste des morceaux de pain entiers, il faut les émietter jusqu’à ce qu’il ne reste pas un Kazaït (27 g) dans chaque morceau.

Il faut balayer le sol de la maison, afin qu’il ne reste pas la moindre trace de ‘Hamets.

Si l’on habite en Israël, ou dans un endroit où l’on peut transposter des objets d’un domaine à l’autre, on jette tout le ‘Hamets à la poubelle, que l’on sortira ensuite en dehors de la maison.

Dans les endroits - comme en France - où l’on ne peut pas transporter d’objets d’un domaine à l’autre, on s’efforcera de laisser pour les repas la juste quantité afin de ne pas avoir trop de ‘Hamets à jeter, et ce qui restera, on pourra le jeter dans les toilettes.

On se lavera les mains correctement, ainsi que la bouche avec de l’eau, afin qu’il ne reste pas la moindre miette de ‘Hamets.

Après le repas de Shabbat matin, on prononce la formule de Bitoul suivante (avant l’heure limite de possession du ‘Hamets) :

KAL H’AMIRA DEIKA BIRSHOUTI DEH’AZITE OUDELA H’AZITE, DEBI’ARTE OUDELA BI’ARTE, LIBTIL VELEHAVE KE’AFRA DEAR’A

Il est impératif de comprendre cette formule, et en voici donc la traduction :

Tout ‘Hamets qu’il y a encore en ma possession, que j’ai vu ou que je n’ai pas vu, que j’ai détruit ou que je n’ai pas encore détruit, qu’il soit considéré comme la poussière de la terre.

Plus tard, nous apporterons de bonnes solutions afin que les repas de Shabbat se déroulent de la meilleure façon possible.

Rédigé et adapté par R. David A. PITOUN France 5768 sheelot@free.fr

(à partir des écrits du Gaon Rabbi Ya’akov SASSON shalita)

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