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le Rav Ovadia YOSSEF Shalita.

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jeudi 14 juin 2007

La Mitsva de BIKOUR ‘HOLIM (Rendre visite aux malades)

Selon les instructions personnelles de notre maître, le Rav Ovadia YOSSEF shalita, au site de la hala’ha Yomit, nous devons, de temps en temps, traiter de certains sujets Hala’hic qui contiennent également des idées de Moussar (Morale et étique juive).

Il est rapporté dans la Gmara Bava Metsia (30b) :

« Tu leur feras savoir le chemin qu’ils devront suivre » (Shemot 18) c’est la Mitsva de Bikour ‘Holim (rendre visite aux malades). La Gmara veut dire que ce verset parle de cette Mitsva.

Il est rapporté également dans la Gmara Sota (14a) :

« Vous marcherez derrière Hashem votre D. » La Gmara demande sue ce verset : est il possible de marcher derrière la Shé’hina (la présence Divine) ?! N’est elle pas faite de feu ?! Comme il est écrit : « Car Hashem ton D. est un feu dévorant… »

En vérité - explique la Gmara – le véritable sens de ce verset est le suivant :

Marche derrière les qualités d’Hashem.

Comme Hashem habille ceux qui sont nus (Adam et ‘Hava), comme il est dit : « Hashem Elokim fit pour Adam et sa femme des tuniques de peaux et les habilla… », toi aussi, veille à habiller ceux qui sont nus (ceux qui n’ont pas de quoi s’habiller).

Comme Hashem rend visite aux malades (Avraham Avinou après sa Brit Mila), comme il est dit : « Hashem lui apparut dans les plaines de Mamré… », toi aussi, rends visite aux malades.

Comme Hashem console les endeuillés (Its’hak Avinou après le décès d’Avraham), comme il est dit : « Et ce fut après la mort d’Avraham, Hashem bénit Its’hak, son fils … », toi aussi, console les endeuillés.

Le principe général est qu’il nous incombe le devoir de se comporter avec bonté, et de pratiquer la bonté sous toutes ses formes, et entre autres, par la Mitsva de Bikour ‘Holim (rendre visite aux malades).

Le sens de cette Mitsva réside dans le fait qu’en allant visiter le malade, nous nous tenons proches de ses différents besoins, afin de pouvoir lui offrir tout aide possible ; que ce soit dans sa nourriture, sa boisson ou ses médicaments, ou simplement par un sage conseil comme il est dit : « la délivrance n’aboutit que par de grands conseils », ou bien en lui nettoyant sa maison, comme la Gmara nous relate dans Nedraim (40a) :

Un jour, un élève de Rabbi Akiva tomba malade. Aucun de ses compagnons ne vint lui rendre visite. Rabbi Akiva lui rendit visite, et lorsqu’il arriva dans la maison de son élève malade, le grand maître se mit à laver et frotter la maison devant le malade. L’élève malade s’exclama : « Rabbi (mon maître) ! Tu m’as redonné la vie ! » Quand Rabbi Akiva sortit de la maison de son élève, il fit le Drash (le commentaire) suivant : « Celui qui ne rend pas visite au malade, est comparable à un meurtrier ! » (Dans la prochaine Hala’ha, B’’h B’’n, nous élargirons cette idée)

Même lorsque le malade est assisté de médecins et d’infirmières qui veillent sérieusement à tous ses besoins, notre maître, le Rav shalita écrit qu’il est quand même une Mitsva de lui rendre visite, de le réconforter, et de lui redonner courage. Comme il nous a été expliqué dans la Gmara Nedarim (40a) : Si le visiteur est « du même age » que le malade, il prend 1/60 de sa maladie. Le Méiri (Rabbenou Mena’hem Ben Shlomo HaMeïri France 13ème et 14ème siècle) explique : « du même age », veut dire ici que le visiteur aime le malade, et que sa visite est agréable au malade, de part la personnalité qui vient lui rendre visite, tous ceci apaise le malade et diminue sa maladie.

Voici les propos du RaMBaM (ou Maïmonide Rabbi Moshé Ben Maïmon Espagne – Egypte 12ème siècle) (chap.14 des lois sur les rois d’Israël, Hala’ha 4) sur notre sujet : « La visite aux malades est une Mitsva qui incombe tout le monde, même le grand doit visiter le petit, et même plusieurs fois par jour, à la condition de ne pas fatiguer le malade par ces visites. Celui qui rend visite au malade, est considéré comme s’il avait pris une partie de sa maladie et l’a soulagé, et celui qui ne lui rend pas visite est considéré comme un meurtrier »

Il ressort de ces propos que les visiteurs doivent veiller sérieusement à ne pas fatiguer le malade, comme cela arrive fréquemment après un accouchement, lorsque les membres de la famille viennent visiter la nouvelle maman, immédiatement après son accouchement, pour montrer la joie que leur procure cette naissance. On en arrive parfois à « peser » sur la nouvelle maman qui a besoin à ce moment là de beaucoup de repos. Ces visites exagérées peuvent la déranger inutilement, chose qui ne correspond plus du tout au sens de la Mitsva de Bikour ‘Holim, mais plutôt au contraire.

Nous devons donc veiller soigneusement à se soucier du repos du malade, et de ce qui lui est bénéfique.

Il est encore rapporté dans la Gmara Nedarim (40a) :

Rav dit : Celui qui rend visite au malade, est épargné du jugement du Guehinam (le contraire du Gan Eden). Comme il est dit (Tehilim 41): « Heureux celui qui s’intéresse au pauvre! (La Gmara explique que « le pauvre » dans ce verset, fait allusion au malade) Au jour du mal, (« le mal », fait toujours allusion au Guehinam) Hashem le sauvera. »

Hashem rétribue cette Mitsva déjà dans ce monde, comme il est dit dans la suite verset : « Hashem le protégera, lui conservera la vie, et il jouira du bonheur sur la terre: tu ne le livreras pas à la fureur de ses ennemis » La Gmara explique : Hashem le protégera – de son Yetser Hara (son mauvais penchant), lui conservera la vie – en lui épargnant les souffrances physiques, il jouira du bonheur sur la terre – Tout le monde s’honorera de lui, tu ne le livreras pas à la fureur de ses ennemis – Il n’aura que de bons amis et jamais de mauvais compagnons.

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