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lundi 23 juillet 2007

Hala’hot relatives à la sortie du 9 AV et au 10 AV

Hala’hot relatives à la sortie du 9 AV et au 10 AV

Le 9 AV dés la sortie des étoiles, il est permis de manger et de boire.

Nous avons la tradition de réciter la Birkat Halevana (bénédiction sur la nouvelle lune) à la sortie du 9 AV, après l’office de Arvit (lorsqu’il fait nuit).

Il est bien de goûter quelque chose avant de réciter Birkat Halevana.

Certains ont la tradition de remettre les chaussures en cuir et de se laver le visage et les mains avant de réciter Birkat Halevana, à la sortie du 9 AV. (Certains pensent qu’il ne faut pas réciter Birkat Halevana à la sortie du 9 AV, cependant notre maître le Rav Ovadia YOSSEF shalita écrit que la tradition est répandue de réciter Birkat Halevana à la sortie du 9 AV.)

Nos ‘Ha’hamim enseignent dans la Gmara Taanit (29a) :

Les non juifs ont pénétré à l’intérieur du Beit Hamikdash le 7 AV, et ils ont allumé l’incendie le 9 vers le soir. L’incendie a brûlé toute la journée du 10. Rabbi Yo’hanan dit : « Si j’étais de la génération des ‘Ha’hamim qui ont instauré le jeûne du 9 AV, j’aurais imposé de jeûner le 10 AV et non le 9, puisque c’est le 10 que la majeure partie du Sanctuaire a brûlé. Les ‘Ha’hamim qui eux, ont instauré le jeûne à la date du 9, considèrent que le début du malheur est beaucoup plus significatif.

Nos ‘Ha’hamim nous enseignent dans le Talmoud Yeroushalmi, que Rabbi Aboun jeûnait le 9 et le 10 AV.

Cependant, selon le Din les ‘Ha’hamim n’ont pas instaurer de jeûner 2 jours, pour la simple raison que nous n’en n’avons pas la force.

Mais puisque le 10 AV est lui aussi un jour marqué par le malheur, nous avons la tradition de ne pas manger de viande, ni de boire de vin à la sortie du 9 AV, ainsi que toute la journée du 10 jusqu’à la Shki’a (le couché du soleil).

Les Ashkenazim n’ont cette tradition que jusqu’à ‘Hatsot Hayom (la moitié de la journée) du 10 AV.

Il est permis aux Séfaradim ainsi qu’à tous les originaires des communauté d’orient, de se couper les cheveux (et de se raser), de laver le linge, et de se laver, immédiatement à la sortie du 9 AV.

Cependant, les Ashkenazim ont la tradition, également sur ce point, d’attendre ‘Hatsot Hayom du 10 AV.

Il est rapporté dans la Gmara Taanit (30b) :

« Celui qui mange et boit le jour du 9 AV, ne méritera pas de voir la réjouissance de Jérusalem. Celui qui prend le deuil de Jérusalem, mérite de voir sa réjouissance, comme il est dit : « Réjouissez-vous avec Jérusalem et soyez dans l'allégresse à cause d'elle, vous tous qui l'aimez ! Prenez part à sa joie, vous tous qui êtes en deuil à son sujet ! » (Isha’ya 66-10).

Le verset emploi les termes « mérite de voir sa réjouissance », au présent, et non pas « méritera de voir sa réjouissance », comme cela aurai été plus juste.

Notre maître le Rav shalita explique cette modification de la façon suivante :

Il est décrété que le souvenir d’un mort s’estompe de la mémoire de chacun au bout de 12 mois (puisque nous voyons que généralement, les gens acceptent la consolation après 12 mois, et leur peine s’est atténuée). De même, il écrit au sujet de Yaakov Avinou (lorsqu’il pleura son fils Yossef, pensant qu’il avait été dévoré par une bête sauvage) « Tous ses enfant se levèrent pour le consoler, mais il refusa toute consolation », et cela, en raison du fait que l’on n’accepte pas la consolation sur une personne encore vivante, puisqu’il n’a pas été décrété sur celui qui est encore vivant, d’être oublié, mais seulement sur celui qui est mort. Or, Yossef était encore vivant, et de façon naturelle, son père Yaakov ne pouvait pas se consoler.

Il en est de même vis-à-vis du Beit Hamikdash.

Bien que de nombreuses années se sont écoulées depuis sa disparition, nous continuons quand même à prendre le deuil sur lui, car le 3ème Beit Hamikdash existe déjà En Haut dans le ciel, comme il est écrit : « le Sanctuaire que Tes mains, Hashem, ont crée ». Le 3ème Beit Hammikdash doit descendre du ciel, construit, rapidement, de nos jours.

Celui qui prend le deuil sur Jérusalem, c’est la plus belle preuve pour lui qu’il « mérite de voir sa réjouissance », car le simple fait de s’endeuillé, représente le signe que le Beit Hamikdash est encore en nous, et n’a pas complètement disparu, et que nous sommes appelés à voir sa joie.

Nos ‘Ha’hamim nous ont enseigné également que Mashia’h doit naître un 9 AV.

Qu’ Hashem nous donne le mérite de voir de nos yeux Son retour à Tsion (Jérusalem) par la reconstruction de Jérusalem, AMEN.

Rédigé et adapté par R. David A. PITOUN France 5767

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