Définition du juif habitant en Israël et du juif habitant en dehors d’Israël
Cette Hala’ha est dédiée à la Refoua Shelema – la guérison complète de ma chère maman Simi Bat Leah, ainsi que pour la Refoua Shelema du Gaon et Tsaddik Rabbi Morde’haï Tsema’h Ben Mazal Tov (le Rav Morde’haï Eliyahou shalita)
Question
Qui est considéré – selon la Hala’ha – comme « habitant en Israël » et « habitant en dehors d’Israël » ?
Décision de la Hala’ha
Les émissaires d’institutions, comme les délégués de l’Agence Juive ou autres, qui se trouvent en dehors d’Israël avec leurs familles pour une durée déterminée, et qui ont l’intention de retourner en Israël au terme de leur mission, prennent – le temps qu’ils restent en dehors d’Israël – le même statut que les juifs habitants en dehors d’Israël.
Ils doivent célébrer 2 jours de Yom Tov, et prier les prières de Yom Tov, même lors du 2ème Yom Tov. Ils sont soumis à tous les interdits de Yom Tov, même lors du 2ème Yom Tov. A Pessa’h, ils devront célébrer le Seder du 2ème soir de Pessa’h.
De même, ils n’ont pas le droit de mettre les Tefilin lors du 2ème Yom Tov, bien qu’il est jour profane pour les habitants d’Israël.
Un juif habitant en dehors d’Israël qui émigre en Israël, mais ne sait pas encore s’il réussira à s’intégrer dans le pays et trouver sa Parnassa, dans le doute, il est tenu de se comporter comme les juifs habitants en dehors d’Israël, et doit célébrer le 2ème Yom Tov, tant qu’il n’aura pas pris une décision définitive.
Un jeune homme célibataire qui émigre en Israël, mais qui est indépendant, c'est-à-dire, non tributaire de l’opinion de ses parents, doit observer un seul jour de Yom Tov, comme les habitants d’Israël, puisqu’il y a espérer qu’il trouve une femme en Israël, et qu’il s’y installe définitivement.
Mais s’il dit qu’il est tributaire de l’opinion de se parents qui désirent son retour en dehors d’Israël, il devra observer 2 jours de Yom Tov.
Un juif habitant en dehors d’Israël, qui possède un appartement en Israël, et qui a pour usage de passer systématiquement les 3 fêtes (Pessa’h, Shavou’ot et Soukkot) dans son appartement en Israël, il n’est pas nécessaire qu’il observe le 2ème Yom Tov
Sources et développement
Un israélien qui voyage en dehors d’Israël avec l’intention d’y rester un mois ou deux, garde son statut d’habitant d’Israël qui séjourne momentanément en dehors d’Israël, dont nous avons expliqué le Din dans les précédentes Hala’hot.
Les émissaires d’institutions, comme les délégués de l’Agence Juive ou autres, qui se trouvent en dehors d’Israël avec leurs familles pour une durée déterminée, et qui ont l’intention de retourner en Israël au terme de leur mission :
Puisque l’on sait à l’origine qu’ils resteront une année ou plus - tant qu’ils se trouvent en dehors d’Israël - ils sont tenus de se comporter totalement comme les juifs habitants en dehors d’Israël, vis-à-vis de la Sainteté du Yom Tov Sheni Shel Galouyot, aussi bien dans la souplesse que dans la rigueur, aussi bien dans l’intimité qu’à l’extérieur.
C’est pourquoi, ils doivent prier avec les habitants en dehors d’Israël, la prière de Yom Tov.
De même, ils n’ont pas le droit de mettre les Tefilin lors du 2ème Yom Tov, bien qu’il est jour profane pour les habitants d’Israël.
De même, ils doivent également célébrer le Seder du 2ème soir de Pessa’h comme les juifs habitants en dehors d’Israël, et ont le même statut que les juifs habitants en dehors d’Israël sur tout point.
Un juif habitant en dehors d’Israël qui émigre en Israël, mais ne sait pas encore s’il réussira à s’intégrer dans le pays et trouver sa Parnassa (subsistance) - s’il réussira, il restera mais s’il ne réussit pas, il retournera en dehors d’Israël – dans le doute, il est tenu de se comporter comme les juifs habitants en dehors d’Israël, car il n’a visiblement pas enlever de son esprit l’éventualité d’habiter en dehors d’Israël. C’est pourquoi, son statut est celui d’un juif habitant en dehors d’Israël, qui vient séjourner en Israël.
Un jeune homme célibataire qui émigre en Israël, mais qui est indépendant, c'est-à-dire, non tributaire de l’opinion de ses parents, doit observer un seul jour de Yom Tov, comme les habitants d’Israël, puisqu’il y a espérer qu’il trouve une femme en Israël, et qu’il s’y installe définitivement.
Mais s’il dit qu’il est tributaire de l’opinion de se parents qui désirent son retour en dehors d’Israël, il devra observer 2 jours de Yom Tov.
Cependant, s’il sait que dans l’hypothèse où on lui soumet une proposition intéressante d’épouser une femme en Israël, avec la possibilité matérielle de s’installer en Israël, et qu’il sait aussi que dans une telle hypothèse, il refusera d’écouter ses parents et de retourner en dehors d’Israël - puisque selon la Hala’ha, il n’est pas tenu de les écouter sur ce point - dans de telles conditions, il doit se comporter comme les habitants d’Israël et il n’est pas nécessaire d’observer le 2ème jour de Yom Tov.
Un juif habitant en dehors d’Israël, qui possède un appartement en Israël, et qui a pour usage de passer systématiquement les 3 fêtes (Pessa’h, Shavou’ot et Soukkot) dans son appartement en Israël, il n’est pas nécessaire qu’il observe le 2ème Yom Tov. Bien qu’il passe la majeure partie de son temps en dehors d’Israël, malgré tout, puisqu’il se trouve toujours en Israël pour les fêtes, son statut est le même que celui d’un habitant d’Israël, concernant les fêtes.
Rédigé et adapté par R. David A. PITOUN France 5768 sheelot@free.fr
(à partir des écrits du Gaon Rabbi Ya’akov SASSON shalita)
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