La position des pieds lors de la ‘Amida
Lorsque l’on prie la ‘Amida, il faut positionner les pieds l’un à côté de l’autre, comme s’ils ne formaient qu’une seule jambe, afin de ressembler aux Anges du service Divin, sur lesquels il est écrit dans le livre du Prophète Ye’hezkel (chap.1 verset 7) :
« Leurs jambes formaient une jambe unique ». C'est-à-dire, comme s’ils n’avaient qu’une seule jambe ».
Il faut joindre totalement les pieds l’un à côté de l’autre, de sorte que les plantes des pieds se tiennent l’une à côté de l’autre, pour que les 2 talons, ainsi que les orteils des 2 pieds, se rejoignent.
Cependant, de nombreux A’haronim (décisionnaires ultérieurs au Shoul’han ‘Arou’h) tranchent qu’il est suffisant que les talons se rejoignent, même si les orteils des 2 pieds restent séparés. Le Gaon Rabbi David YOSSEF shalita[DP1] écrit que les personnes qui prient la ‘Amida sans joindre également les orteils des 2 pieds, ont sur qui s’appuyer dans la Hala’ha.
Si l’on a prié sans avoir joint les pieds, selon la quasi-totalité des Poskim (décisionnaires), on est quitte à posteriori de son devoir de prier, et il n’est pas nécessaire dans ce cas là, de recommencer la ‘Amida.
Par contre, si l’on a prié la ‘Amida en position assise, dans le mesure du possible, il faut recommencer la ‘Amida (excepté pour un malade ou un autre cas de force majeur).
C’est pourquoi, si l’on a le choix entre prier la ‘Amida en position assise, mais avec les pieds joints, ou debout, avec les pieds séparés, il est préférable de prier debout, avec les pieds séparés, plutôt que de prier assis, avec les pieds joints.
Lorsque l’on prie la ‘Amida, il faut baisser les yeux vers le bas (ou vers le livre).
Les gens qui regardent devant eux lorsqu’ils prient la ‘Amida, les Anges du service Divin se moquent d’eux, et il faut les réprimander.
Il est dit dans le Zohar Hakadosh :
Celui qui prie la ‘Amida, doit fermer ses yeux, afin de ne pas contempler la She’hina (la Présence Divine). Celui qui ouvre les yeux lorsqu’il prie la ‘Amida, ne méritera pas de voir la She’hina au moment où il quittera ce monde, mais le Mal’ah HaMavet (lAnge de la mort) viendra à sa rencontre, et il ne bénéficiera pas de mourir par « le baisé Divin ».
Le SEFER HA’HAREDIM[DP2] rapporte au nom du livre de Rav Hamenouna Saba (un disciple de Rabbi Shim’on Bar Yo’haï) qu’il s’agit ici de « Mida Kenegued Mida » (mesure pour mesure). En effet, quelqu’un qui dédaigne la She’hina au moment de la ‘Amida, en regardant devant lui, lors de son départ de ce monde, lorsque cette personne voudra bénéficier de la mort par « baisé Divin » en contemplant la She’hina, il ne méritera pas de voir la She’hina.
Comme il est dit dans un verset du livre du prophète Shemouel (Tome 1 chap.2 verset 30) :
« J’honore ceux qui m’honorent, mais ceux qui me dédaignent seront perdus ».
Rédigé et adapté par R. David A. PITOUN France 5768
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[DP2]Sefer Ha’haredim Rabbi El’azar AZKARI Israël 16ème siècle, contemporain de MARAN et du ARI zal HaKadosh.
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