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le Rav Ovadia YOSSEF Shalita.

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mardi 2 décembre 2008

Introduction à la Mitsva de Tsedaka

Introduction à la Mitsva de Tsedaka

Citations

Cette Hala’ha est dédiée à la Refoua Shelema – la guérison complète de ma chère maman Simi Bat Leah, ainsi que pour la Refoua Shelema du Gaon et Tsaddik Rabbi Morde’haï Tsema’h Ben Mazal Tov (le Rav Morde’haï Eliyahou shalita)

Pour l'élévation de la Neshama de mon ami Refael Eliyahou Ben Esther (ALLOUCH)

Et aussi, pour l’élévation des Neshamot de nos frères sauvagement assassinés en Inde.

Qu’Hashem venge le sang des innocents.

Nous entamons - B’’H - un nouveaux cycle de Hala’hot sur la Mitsva de la Tsedaka.

Aujourd’hui, nous ne ferons que citer des enseignements sur l’importance de la Mitsva.

Notre maître le TOUR[D1] (Y.D chap.247) écrit que la Mitsva de Tsedaka incombe chaque membre du peuple d’Israël, en donnant de son argent, selon ses possibilités.

Hormis le fait que toute personne qui donne la Tsedaka, accompli une ordonnance positive de la Torah, toute personne qui ne donne pas la Tsedaka transgresse une interdiction de la Torah, comme il est dit (Devarim 15) : « Tu n’endurciras pas ton cœur et tu ne fermeras pas ta main envers ton frère nécessiteux… »

Nos maîtres enseignent (Bava Batra 10a) :

Toute personne qui se dérobe à la Mitsva de Tsedaka, est comparable à un idolâtre. En effet, il est dit au sujet de la Mitsva de Tsedaka (Devarim 15) : « Garde toi d’avoir une pensée perverse dans ton cœur … » et il est dit aussi au sujet de l’idolâtrie, « Des gens pervers sont sortis (pour inciter le peuple à l’idolâtrie)… ». Puisque dans le dernier verset cité, le terme « pervers désigne l’idolâtrie, il en est de même dans le 1er verset cité, le terme « perverse » désigne aussi l’idolâtrie.

Le TOUR poursuit :

Toute personne vigilante dans l’accomplissement de la Mitsva de Tsedaka, la Mitsva atteste sur cette personne qu’elle fait partie d’une sainte descendance d’Avraham Avinoubénite par Hashem, au sujet duquel il est dit (Bereshit 18) : « Afin qu’il ordonne à ses enfants et à sa maison après lui, et qu’ils observent la voie d’Hashem pour accomplir la justice (Tsedaka) et le jugement… »

Le trône d’Israël ne sera soutenu et la religion (solide) ne tient que par le mérite de la Mitsva de Tsedaka, comme il est dit (Isha’ya 54) : « Tu seras affermie par la justice (Tsedaka)… ».

Israël ne peut être délivré que par le mérite de la Tsedaka, comme il est dit : « Tsion sera rachetée par le jugement et ses repentants par la justice (Tsedaka). »

On ne devient jamais pauvre à cause de la Mitsva de la Tsedaka, et rien de mauvais ne peut arriver à cause de la Mitsva de la Tsedaka, comme il est dit : « L’acte de la justice (Tsedaka) sera symbole de paix… »

Toute personne qui prend les autres en pitié, sera prise elle-même en pitié depuis le ciel. Chacun doit prendre conscience qu’au même titre qu’il demande auprès d’Hashem qu’il entende ses prières, de même il faut que la personne écoute elle aussi les nécessiteux.

De plus, Hashem écoute les plaintes des nécessiteux, comme on le dit dans la prière de Nishmat Kol ‘Haï : « Tu écoutes la plainte des nécessiteux ».

Un pacte d’alliance a été établie entre Hashem et les nécessiteux, comme il est dit (Shemot 22) : « Lorsqu’il m’implorera, je l’écouterais car je suis plein de clémence. » Si les nécessiteux se plainent à Hashem de leur détresse, Hashem acceptera leur prière et se vengera de tous ceux qui ne les auront pas aidé.

Il faut prendre conscience que la roue tourne et que l’homme peut un jour arrivé à cette même situation, et si ce n’est pas lui, ce sera peut être son fils ou son petit fils…

L’homme ne doit pas dire, « Pourquoi je donnerais mon argent aux autres ?! », car il faut savoir que l’argent ne nous appartient pas, mais il appartient plutôt au véritable possesseur qui est Hashem, qui a ordonné de redistribuer cet argent aux personnes dans le besoin.

Dans les prochaines Hala’hot, seront expliqués d’autres détails sur ce point.

Rédigé et adapté par R. David A. PITOUN France 5769 sheelot@free.fr

(à partir des écrits du Gaon Rabbi Ya’akov SASSON shalita)

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[D1]Tour Rabbenou Yaakov Ben Asher Allemagne, fils du RoSH, Espagne 13ème et 14ème siècle.

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