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dimanche 23 novembre 2008

D’autres cas pratiques sur la Mitsva de respecter ses parents

D’autres cas pratiques sur la Mitsva de respecter ses parents

Cette Hala’ha est dédiée à la Refoua Shelema – la guérison complète de ma chère maman Simi Bat Leah, ainsi que pour la Refoua Shelema du Gaon et Tsaddik Rabbi Morde’haï Tsema’h Ben Mazal Tov (le Rav Morde’haï Eliyahou shalita)

Pour l'élévation de la Neshama de mon ami Refael Eliyahou Ben Esther (ALLOUCH)

Nous nous efforcerons ici d’apporter plusieurs cas de figures sur le respect et la crainte des parents selon la Hala’ha.

Cependant, en raison des nombreux détails de ces Hala’hot et la multitude de situations envisageables, il nous est impossible de tout traiter. Nous restons à la disposition de nos lecteurs pour plus de réponses aux diverses questions sur ce sujet, dans la limite de nos compétences.

Suite à la précédente Hala’ha (que vous pouvez consulter en cliquant sur ce lien http://halahayomit.blogspot.com/2008/11/le-respect-et-la-crainte-des-parents.html), nous continuons à développer d’autres cas pratiques concernant la Mitsva de Kiboud Av VaEm (le respect des parents).

Nous rappelons que toutes les Hala’hot citées sont tranchées dans le Shoul’han ‘Arou’h (Y.D chap.240) et les Poskim (décisionnaires).

1. Kiddoush, Netilat Yadaïm, Motsi

Lorsqu’un fils reçoit son père chez lui pendant Shabbat ou Yom Tov, il est convenable d’honorer le père en lui donnant à réciter le Kiddoush. Si le père ignore que selon la Hala’ha, il faut avoir l’intention d’acquitter les assistants, il faut l’en informer au préalable. Si le père a des difficultés de langage – par exemple parce qu’il « avale » des mots ou des lettres, le chef de maison (le fils) devra réciter le Kiddoush. Si l’on craint que le père se vexe, on peut lui donner à réciter le Kiddoush, mais il faudra que tous les assistants prononcent le texte du Kiddoush à voix basse.

Lorsqu’on se lève pour se laver les mains après le Kiddoush (Netilat Yadaïm), et que le père se trouve présent, il faut l’honorer à se laver les mains avant tout le monde (Shoul’han ‘Arou’h O.H chap.165 parag.2). De même, lorsqu’on sert des fruits ou des pâtisseries, il faut honorer le père à se servir en premier.

A titre de avoir vivre et de respect, les enfants doivent attendre que le père soit servi et qu’il est commencé à manger, pour pouvoir commencer eux même à manger.

Mais il n’est pas nécessaire d’attendre la mère, car sa volonté réside justement dans le fait que les convives mangent ce qu’elle leur sert. Or, accomplir sa volonté, c’est l’honorer.

Lorsqu’un fils reçoit son père chez lui, certains disent qu’il faut que le chef de famille (le fils) récite la Bera’ha de Hamotsi et rompt le pain, mais selon d’autres, il faut honoré le père du chef de famille pour cela.

Les jours de Shabbat et de Yom Tov, le chef de famille rompt le pain et coupe pour lui-même un morceau d’un volume de Kazaït (27 g), et un de Kabetsa (54 g) pour son épouse, en correspondance à un Nom Sacré comme on le sait.

Même si se trouve présent une personne importante – comme son père ou sa mère – le chef de famille ne doit pas leur donner le pain avant de le donner à son épouse. Il est malgré tout préférable de demander au préalable Me’hila (pardon) à ses parents présents.

2. Porter les vêtements des parents

Il est permis à un fils de porter les vêtements ou les chaussures du père, même lorsqu’il s‘agit des vêtements de Shabbat. De même, il est permis à une fille de porter les vêtements de la mère.

Il en est de même après le décès des parents, excepté pour les chaussures que le défunt portait lors du décès.

3. Prendre un bain en présence du père / beau père / enfants

Un fils ne doit pas se laver ou aller au Mikvé en même temps que son père (de même pour une fille avec sa mère). Il est convenable qu’un père ne se lave pas avec ses enfants même lorsqu’ils sont jeunes (9 ans et plus, mais cela dépend de la vivacité de l’esprit de l’enfant).

Le Din est le même vis-à-vis du beau père.

4. Divers

Il est bon et conseillé d’habituer un enfant à embrasser les mains de son père, de sa mère, de son Rav, ainsi que de toute autre représentant de la Torah. Tel est l’usage chez les Sefaradim.

Un fils marié qui habite proche de ses parents, doit s’efforcer d’aller les visiter chaque vendredi soir, afin de recevoir leur bénédiction et d’embrasser leurs mains.

Même si le fait d’aller les visiter, retarde le Kiddoush dans son propre foyer, malgré tout, il est convenable d’aller les visiter, en particulier s’il s’agit d’une mère qui est veuve, pour qui le fils va récite le Kiddoush.

Si l’épouse s’oppose au fait que son mari aille visiter ses parents chaque vendredi soir parce que le Kiddoush de son foyer en est retardé, le mari doit malgré tout s’efforcer d’expliquer à son épouse l’importance de la Mitsva de Kiboud Av VaEm (le respect des parents) afin de la convaincre d’accepter. Si malgré tout elle s’y oppose, le mari devra consulter une autorité Hala’hic.

Il faut s’efforcer de recevoir la bénédiction des parents, même durant toute l’année, et en particulier la veille de Yom Kippour.

Un fils ou une fille ne doivent pas demander à leurs parents de les servir, même en leur demandant pardon au préalable.

On doit veiller à cela particulièrement lors du repas, car les enfants ne doivent pas demander aux parents de leur faire passer une assiette ou autre, sauf s’il est impossible de faire autrement et que l’on sait que les parents en éprouveront une satisfaction.

Si le père ou la mère servent leur fils ou leur fille de leur propre initiative, le fils ou la fille a le droit d’accepter. C’est pourquoi, si le père a préparer un café pour son fils, celui-ci a le droit d’accepter en demandant au préalable pardon à son père pour le dérangement occasionné.

Lorsqu’un fils ou une fille désirent un service de leurs parents – comme par exemple boire un café, manger ou faire recoudre un bouton ou autre – ils ne doivent pas leur dire comme lorsqu’on donne un ordre : « recoud moi le bouton » « donne moi à manger » ou autre. Mais plutôt dans des termes plus détournés : « Mon vêtement est déchiré. « Est il possible de manger ».

Rédigé et adapté par R. David A. PITOUN France 5769 sheelot@free.fr

(à partir des écrits du Gaon Rabbi Ya’akov SASSON shalita)

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