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mardi 11 novembre 2008

« Resté Veha’halitsenou » dans le Birkat Hamazon du Shabbat

« Resté Veha’halitsenou »

dans le Birkat Hamazon du Shabbat

Cette Hala’ha est dédiée à la Refoua Shelema – la guérison complète de ma chère maman Simi Bat Leah, ainsi que pour la Refoua Shelema du Gaon et Tsaddik Rabbi Morde’haï Tsema’h Ben Mazal Tov (le Rav Morde’haï Eliyahou shalita)

Pour l'élévation de la Neshama de mon ami Refael Eliyahou Ben Esther (ALLOUCH)

Question

Afin de mieux comprendre cette Hala’ha, nous vous conseillons de prendre un Sidour (un rituel de prière) et de l’ouvrir à la page du Birkat Hamazon.

Comment procéder lorsqu’on a oublié de mentionner le passage de « Retsé Veha’halitsenou » dans le Birkat Hamazon le jour de Shabbat ?

Décision de la Hala’ha

Le Birkat Hamazon est composé de 4 Bera’hot :

1. Barou’h Ata A. D. O. N. A. Y Elo-hénou Méle’h Haolam Hael Hazan Otanou… Barou’h Ata A. D. O. N. A. Y Hazan Ete Hakol.

2. Nodé Le’ha Barou’h Ata A. D. O. N. A. Y ‘Al Haarets Ve’al Hamazon

3. Ra’hem… Barou’h Ata A. D. O. N. A. Y Boné Yeroushalaïm

4. Barou’h Ata A. D. O. N. A. Y Elo-hénou Méle’h Haolam La’ad Hael Avinou

Lors des Shabbat de Shabbat, on insère le passage de « Retsé Veha’halitsenou » dans la 3ème Bera’ha, juste avant de la conclure.

Si l’on a oublier d’insérer le passage de « Retsé Veha’halitsenou » :

· Si l’on se rend compte de l’omission de « Rétsé » au milieu de la Bera’ha de « Boné Yéroushalaïm », après avoir dit seulement les mots « Barou’h Ata A. D. O. N. A. Y », mais sans avoir dit la suite (Boné Yéroushalaïm), le Din est qu’il faut dire à ce moment là les mots « Lamédéni ‘Houké’ha », ensuite on ajoute le passage de « Rétsé » que l’on a omis, puis on continue « Vétivné ».

· Si l’on se rend compte de l’omission de « Rétsé » mais après avoir conclue la Bera’ha de « Boné Yéroushalaïm », nous devons dire à ce moment là : « Barou’h Ata A. D. O. N. A.Y Elo-hénou Méle’h Haolam Shénatan Shabbatot Limnou’ha Léamo Israël Béahava Léot Oulbérit Barou’h Ata A. D. O. N. A.Y Mékadesh Hashabbat » (Cette formule figure dans tous les Sidourim), puis nous poursuivons avec la Bera’ha de « Hatov Véhamétiv (…Laad Ha-el Avinou Malkénou…) »

Par contre, si l’on se rend compte de l’omission de « Rétsé » après avoir entamé la Bera’ha de « Hatov Véhamétiv », après avoir prononcer le mot « Laad » :

· Si cela se produit au repas du vendredi soir, ou au repas du Shabbat matin, il faut recommencer le Birkat Hamazon depuis le début.

· Si cela se produit à Séouda Shelishit (le 3ème repas de Shabbat), on poursuit le Birkat Hamazon sans le recommencer.

Dans la prochaine Hala’ha, nous expliquerons – avec l’aide d’Hashem – quel est le Din lorsqu’on a terminé Birkat Hamazon, et qu’on a le doute si l’on a mentionné « Retsé » ou non.

Sources et développement

Dans la Birkat Hamazon (bénédiction après un repas accompagné de pain), le jour de Shabbat, avant la Bra’ha de Boné Yéroushalaïm (Vétivné), il faut ajouter le passage de Rétsé Véha’halitsénou, puis poursuivre avec la Bera’ha de Vétivné Yéroushalaïm Ira’h…

Il faut dire le passage de Rétsé à chacun des repas de Shabbat, au même titre qu’il faut ajouter le passage de Yaalé Véyavo (Elo-hénou Vélo-hé Avoténou…) les jours de fêtes et de Rosh ‘Hodesh.

Nous allons à présent expliquer de quelle façon faut-il procéder lorsqu’on a oublié de mentionner le passage de Rétsé dans Birkat Hamazon, le jour de Shabbat, et que l’on s’en rend compte après avoir entamé la Bra’ha suivante qui est celle de Hatov Véhamétiv (…Laad Ha-el Avinou Malkénou…).

Nous devons d’abord préciser que :

  • Si l’on se rend compte de l’omission de Rétsé au milieu de la Bera’ha de Boné Yéroushalaïm, après avoir dit seulement les mots « Barou’h Ata A. D. O. N. A. Y », mais sans avoir dit la suite (Boné Yéropushalaïm), le Din est qu’il faut dire à ce moment là les mots Lamédéni ‘Houké’ha, (puisque la phrase Barou’h Ata A – D – O – N – A – Y Lamédéni ‘Houké’ha est un verset du Tehilim 119, et que le fait de terminer ainsi ne représente que la mention d’un verset, et non pas la prononciation du nom d’Hashem en vain), ensuite on ajoute le passage de Rétsé que l’on a omis, puis on continue Vétivné.

  • Si l’on se rend compte de l’omission de Rétsé mais après avoir conclue la Bera’ha de Boné Yéroushalaïm, nous devons dire à ce moment là : Barou’h Ata A – D – O – N – A – Y Elo-hénou Méle’h Haolam Shénatan Shabbatot Limnou’ha Léamo Israël Béahava Léot Oulbérit Barou’h Ata A – D – O – N – A – Y Mékadesh Hashabbat (Cette formule figure dans tous les Sidourim), puis nous poursuivons avec la Bra’ha de Hatov Véhamétiv (…Laad Ha-el Avinou Malkénou…)

Par contre, si l’on se rend compte de l’omission de Rétsé après avoir entamé la Bera’ha de Hatov Véhamétiv, après avoir prononcer le mot Laad :

· Si cela se produit au repas du vendredi soir, ou au repas du Shabbat matin, il faut recommencer le Birkat Hamazon depuis le début.

· Si cela se produit à Séouda Shelishit (le 3ème repas de Shabbat), on poursuit le Birkat Hamazon sans le recommencer.

La raison à cette différence réside dans le fait qu’aussi bien pour l’omission de Rétsé le jour de Shabbat, aussi bien pour l’omission de Yaalé Véyavo (Elo-hénou Vélo-hé Avoténou…) les jours de fêtes, l’obligation de recommencer Birkat Hamazon va dépendre de l’obligation de manger du pain à ce repas.

Par exemple si l’on omet de dire le passage de Yaalé Véyavo dans le Birkat Hamazon, les 2 premiers soirs de Pessa’h où nous avons l’obligation de manger du pain (la Matsa), le Din est qu’il faut recommencer Birkat Hamazon, puisque l’omission de l’évènement dans lequel nous nous trouvons, lors d’un repas dans lequel nous avons l’obligation de manger du pain, invalide le Birkat Hamazon.

C’est pour cela que lors d’un repas de Rosh ‘Hodesh (qui tombe un jour de semaine), où nous n’avons pas une réelle obligation de manger du pain, si on omet de dire Yaalé Véyavo dans Birkat Hamazon, on ne recommence pas, puisque l’omission de l’évènement dans lequel nous nous trouvons, lors d’un repas dans lequel nous n’avons pas l’obligation de manger du pain, n’invalide pas le Birkat Hamazon.

Il en est de même pour notre sujet.

Au même titre que celui qui omet de dire Yaalé Véyavo dans Birkat Hamazon, un jour où le fait de manger du pain dans ce repas est une totale obligation selon le Din, et qu’il s’en rend compte après avoir dit le mot Laad de la Bera’ha de Hatov Véhamétiv (…Laad Ha-el Avinou Malkénou…), cette personne doit recommencer du début, de la même façon, celui qui omet de dire Rétsé dans Birkat Hamazon lors des repas de vendredi soir et de Shabbat matin où il y a une totale obligation de manger du pain selon le Din, et qu’il se rend compte de son omission après avoir prononcer le mot Laad de la Bra’ha de Hatov Véhamétiv (…Laad Ha-el Avinou Malkénou…), cette personne doit recommencer depuis le début.

Cependant le Ben Ish ‘Haï[D1] écrit (Parasha de ‘Houkat note 2) que si l’on se rend compte de l’omission de « Rétsé » après avoir entamé la Bera’ha de Hatov Véhamétiv, même si l’on a prononcé seulement le mot « Barou’h… » dans l’intention de réciter la 4ème Bera’ha du Birkat Hamazon (Hatov Véhamétiv), on ne peut pas poursuivre à ce moment là avec les mots de la Bera’ha de substitution (Barou’h Ata A. D. O. N. A. Y Elo-hénou Méle’h Haolam Shénatan Shabbatot Limnou’ha Léamo Israël Béahava Léot Oulbérit Barou’h Ata A. D. O. N. A. Y Mékadesh Hashabbat), et l’on doit recommencer depuis le début du Birkat Hamazon.

Cette opinion est déjà exprimée par notre maître le ‘HYDA[D2] dans son livre Birké Yossef (sur O.H 188 note 7) ; ainsi que du Gaon Rabbi Zalman[D3] dans son Shoul’han ‘Arou’h (chap. 188 note 4).

Pourtant, il est possible de comparer notre problème à ce qui est mentionné dans la Guemara Bera’hot (12a).

En effet, la Guemara traite le cas suivant :

Une personne saisit un verre de bière, et commence la Bera’ha en disant uniquement les mots « Barou’h Ata A. D. O. N. A. Y Elo-hénou Méle’h Haolam » en pensant qu’elle tient un verre de vin, mais se rend compte à ce moment de la Bera’ha qu’elle tient un verre de bière, et elle conclut par les mots « Shehakol Nihya Bidvaro ».

La Guemara s’interroge si cette personne est quitte de la Bera’ha, ou s’il faut qu’elle recommence la Bera’ha de Shehakol, en ayant dés le début de la Bera’ha l’intention de dire Shehakol ?

Ce problème n’étant pas résolut dans la Guemara, le RIF[D4] tranche qu’il faut aller à la souplesse vis-à-vis de ce problème, et considérer que cette personne est quitte.

MARAN[D5] (Shoul’han ‘Arou’h O.H chap.209 parag.1) tranche effectivement que cette personne est quitte et ne doit pas réciter de nouveau la Bera’ha de Shehakol.

Il en est de même pour notre problème.

Même si la personne a omit de dire Retsé et a entamé la Bera’ha de Hatov Vehametiv seulement par les mots « Barou’h Ata A. D. O. N. A. Y Elo-hénou Méle’h Haolam » même si à ce moment précis cette personne avait dans l’esprit de dire seulement la Bera’ha de Hatov Vehametiv et non la Bera’ha de substitution, puisqu’elle n’a dit que seulement les mots Barou’h Ata A. D. O. N. A. Y Elo-hénou Méle’h Haolam, elle peut tout à fait poursuivre par les mots Shénatan Shabbatot Limnou’ha Léamo Israël Béahava Léot Oulbérit Barou’h Ata

A. D. O. N. A. Y Mékadesh Hashabbat, en remplacement de Retsé, et poursuivre par la 4ème Bera’ha du Birkat Hamazon.

Nous trouvons un exemple similaire dans les prières de Shabbat.

En effet, MARAN écrit le cas suivant dans le Shoul’han ‘Arou’h (O.H chap.268 parag.2) :

Une personne sait que c’est Shabbat, et involontairement, elle entame le mot « Ata » dans la ‘Amida, après la Bera’ha de Hael Hakaddosh.

Nous ne considérons pas que cette personne s’est trompé dans les prières de Shabbat et a voulut par erreur entamer la Bera’ha de Ata ‘Honen (qui fait partie de la ‘Amida des jours de semaine) – ce qui lui vaudrait de terminer cette Bera’ha même pendant Shabbat – mais plutôt qu’elle a inversé dans son esprit les prières de Shabbat entre elles (la Bera’ha centrale de la ‘Amida du vendredi soir commence par le mot « Ata » (Kiddashta), tout comme la Bera’ha centrale de la ‘Amida du Shabbat après midi (Ata E’had).

D’ailleurs, le Gaon Rabbi Eliyahou MANI[D6] dans son livre Zi’hronot Eliyahou (section MEM, note 12, pages 92 et 93) réfute l’opinion du Ben Ish ‘Haï avec ces 2 arguments cités : le cas de la personne qui entame une Bera’ha sur une boisson pensant que c’est du vin et qui se rend compte avant de conclure la Bera’ha que c’est finalement de la bière (Shoul’han ‘Arou’h O.H chap.209 parag.1), ainsi que celui de la personne qui se trompe dans la ‘Amida de Shabbat.

Le ‘Hayé Adam[D7] (règle 47 chap.18) tranche également que le fait d’avoir seulement dit les mots « Barou’h Ata A. D. O. N. A. Y Elo-hénou Méle’h Haolam » ne signifie pas avoir entamer la Bera’ha de Hatov Vehametiv, et l’on peut encore à ce moment là dire la Bera’ha de substitution de Retsé (Shénatan Shabbatot…).

Telle est également l’avis du Gaon Rabbi El’azar Ben TOBO[D8] dans son livre Pekoudat El’azar (chap.582 page 47 4ème colonne).

Le Gaon auteur du Mishna Beroura[D9] (chap.188 note 23) cite les propos du ‘Hayé Adam, mais renvois à son autre ouvrage le Biour Hala’ha dans lequel il écrit que les propos du ‘Hayé Adam nécessitent réflexion.

Le Shemirat Shabbat Kehil’hata[D10] tranche également que le fait d’avoir seulement dit les mots « Barou’h Ata A. D. O. N. A. Y Elo-hénou Méle’h Haolam » ne signifie pas avoir entamer la Bera’ha de Hatov Vehametiv, et l’on peut encore à ce moment là dire la Bera’ha de substitution de Retsé (Shénatan Shabbatot…).

Tel est également l’avis du Menou’hat Ahava[D11] (tome 1 page 172).

C’est donc ainsi qu’il faut se comporter.

S’il l’on a omit Retsé et que l’on a seulement dit les mots « Barou’h Ata A. D. O. N. A. Y Elo-hénou Méle’h Haolam » sans avoir dit le mots « La’ad » on dit la Bera’ha de substitution de Retsé (Shénatan Shabbatot…) et l’on poursuit avec la Bera’ha de Hatov Vehametiv.

Mais si cette omission se produit lors du Birkat Hamazon de Séouda Shelishit (le 3ème repas de Shabbat), bien que MARAN tranche qu’il faut absolument prendre également ce repas avec du pain (Shoul’han Arou’h Ora’h ‘Haïm chap.291), cependant puisque certains Poskim (décisionnaires) sont d’avis qu’il n’est pas nécessaire selon le Din de manger du pain pour Séouda Shlishit, si l’on a omit de dire Rétsé dans Birkat Hamazon, et que l’on s’en rend compte seulement après avoir dit le mot Laad de la Bera’ha de Hatov nous ne recommençons pas. Comme MARAN le tranche lui-même dans le Shoul’han ‘Arou’h (Chap.188 parag.8).

CONCLUSION

Si l’on a omit de dire Rétsé Véha’halitsénou dans le Birkat Hamazon, le jour de Shabbat, et que l’on s’en rend compte après avoir dit seulement le nom d’Hashem de la Bera’ha de Boné Yéroushalaïm, on dit Lamédéni ‘Houké’ha, on ajoute Rétsé, et on poursuit Vétivné. Si l’on s’en rend compte après avoir dit les mots Boné Yéroushalaïm, on dit la formule de substitution mentionnée plus haut. Si l’on s’en rend compte après avoir dit le Laad :

1. si on est aux repas du vendredi soir et du Shabbat matin, on recommence du début

2. si on est à Séouda Shelishit, on ne recommence pas

Dans la prochaine Hala’ha, nous expliquerons – avec l’aide d’Hashem – quel est le Din lorsqu’on a terminé Birkat Hamazon, et qu’on a le doute si l’on a mentionné « Retsé » ou non.

Rédigé et adapté par R. David A. PITOUN France 5769 sheelot@free.fr

(à partir des écrits du Gaon Rabbi Ya’akov SASSON shalita)

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[D1]Ben Ish ‘Haï Rabbi Yossef ‘HAÏM Irak 19ème siècle Auteur de nombreux ouvrages, dont Shou’t Rav Pe’alim, ‘Od Yossef ‘haï et d’autres…

[D2]Birké Yossef notre maître le ’HYDA Rabbi ‘Haïm Yossef David Azoulaï, 18ème siècle

[D3]Rabbenou Shneour Zalman Rabbi Shneour Zalman de Lyadie. Grand décisionnaire de la Hala’ha et auteur du Tanya, ainsi que d’un livre intitulé « Shoul’han ‘Arou’h de Rabbi Zalman ». Russie 19ème siècle

[D4]RIF Rabbi Its’hak EL FASSI Algérie – Maroc 11ème et 12ème siècle

[D5]Maran ou « Notre maître » en araméen. Rabbi Yossef Karo, 16ème siècle, Espagne – Israël, l’auteur du Beit Yossef et du Shoul’han Arou’h

[D6]ZI’HRONOT ELIYAHOU Rabbi Eliyahou MANI Israël 19ème siècle.

[D7]Hayé Adam Rabbi Avraham DANZTIG Allemagne 19ème siècle

[D8]Rabbi El’azar Ben TOBO (Ha-Levy) Afrique du nord Israël 19ème siècle. Auteur du Pekoudat El’azar.

[D9]Mishna Beroura Rabbi Israël Meïr HaCohen de Radin, le « ‘Hafets ’Haïm », Russie 20ème siècle, également auteur de ‘HAFETS ‘HAÏM, et de SHMIRAT HALASHON entre autres.

[D10]Shemirat Shabbat Kehil’hata. Livre sur les Hala’hot Shabbat rédigé – il y a une vingtaine d’années - par le Gaon Rabbi Yehoshoua’ NEWIRTH, selon les décisions Hala’hic du Gaon Rabbi Shelomo Zalman AUYERBACH z.ts.l

[D11]Menou’hat Ahava Rabbi Moshé LEVI z.ts.l Jeune et grand décisionnaire Sefarade de notre temps, malheureusement décédé prématurément il y a quelques années à l’âge de 39 ans. Il était l’élève du Gaon Rabbi Meïr MAZOUZ shalita Rosh Yeshiva de KIssé Ra’hamim à Bné Brak, et très proche de notre maître le Rav Ovadia YOSSEF shalita. Il a rédigé plusieurs ouvrages de Hala’ha dont Menou’hat Ahava en 3 volumes sur les Hala’hot Shabbat, ainsi que le Shou’t Tefila Lemoshé en 3 volumes, et Birkat Hashem sur les Hala’hot Bera’hot en 5 volumes.

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