Introduction aux Hala’hot relatives
au respect des parents
Cette Hala’ha est dédiée à la Refoua Shelema – la guérison complète de ma chère maman Simi Bat Leah, ainsi que pour la Refoua Shelema du Gaon et Tsaddik Rabbi Morde’haï Tsema’h Ben Mazal Tov (le Rav Morde’haï Eliyahou shalita)
Pour l'élévation de la Neshama de mon ami Refael Eliyahou Ben Esther (ALLOUCH)
La Mitsva de Kiboud Av VaEm – le respect des parents – fait partie des 613 Mitsvot de la Torah.
Elle est citée parmi les10 Commandements et apparaît à 2 endroits de la Torah :
Dans les premières Tables de la Loi (Parasha de Itro)
Dans les deuxièmes Tables e la Loi (Parasha de Vaet’hanan)
A ces deux reprises, la Torah promet la longévité de la vie à qui observe cette précieuse Mitsva.
Cette Mitsva – comme toute les Mitsvot – comportent des Hala’hot bien précises, avec différends situations et cas de figures abordés par les Shoul’han ‘Arou’h et les Poskim, que nous étudierons – avec l’aide d’hashem – dans les prochains jours.
Guemara Kiddosuhin (30b)
Il est enseigné dans une Baraïta :
Nos maîtres enseignent : Il est dit « Honore ton père et ta mère » et il est dit aussi « Honore Hashem par ta puissance », ce qui signifie que la Torah compare le respect des parents au respect d’Hashem.
Il est dit : « Chacun doit craindre sa mère et son père » et il est dit aussi : « Tu craindras Hashem Ton D. », ce qui signifie que la Torah compare la crainte des parents à la crainte d’Hashem.
Nos maîtres enseignent : il y a 3 associés dans la naissance de l’être humain :
Hashem, son père et sa mère.
Ce qui signifie que lors de la conception de l’être humain, le père et la mère s’associent, et Hashem lui insuffle l’âme, ainsi que la couleur des yeux, l’ouïe et la parole. Lorsque l’homme honore son père et sa mère Hashem déclare : « Je considère que j’ai habité au milieu de vous et que vous m’avez honoré. »
On enseigne dans une Baraïta : Rabbi dit (il s’agit de Rabbi Yehouda Ha-Nassi ou Rabbenou Ha-Kadosh qui a mis par écrit tous les enseignements des Tanaïm en rédigeant la Mishna) : Celui qui dit « Que le monde soit » savait préalablement qu’un enfant honore plus sa mère que son père, et c’est justement pour cela qu’Hashem fit devancer le respect du père à celui de la mère (comme il est dit : « Honore ton père et ta mère »).
Celui qui dit « Que le monde soit » savait préalablement qu’un enfant craint plus son père que sa mère, et c’est justement pour cela qu’Hashem fit devancer la crainte de la mère à celle du père (car il est dit : « Chacun doit craindre sa mère et son père »).
Guemara Kiddoushin (31a) :
On demanda à Rav ‘Oula : Quelles sont les limites de l’obligation de respecter ses parents ? Il leur dit : « Sortez et aller constater de vous-même se que fit un non juif d’Ashkelon du nom de Dama Ben Natina. Un jour, les ‘Ha’hamim vinrent lui réclamer des pierres précieuses pour le Efod (le pectoral du Cohen Gadol), et ils étaient prêts à les acheter au prix de 600 000 Dinars d’or, et selon Rav Kahana, 800 000 Dinars d’or. Mais la clef du coffre dans lequel les pierres précieuses étaient conservées, se trouvait sous le cousin sur lequel son père dormait à ce moment précis.
Afin de ne pas incommoder son père, Dama Ben Natina ne le réveilla pas de son sommeil.
L’année suivante, Hashem récompensa ce non juif en faisant naître dans son troupeau une vache rousse. Les Sages d’Israël se rendirent de nouveau chez lui. Il leur dit : « Je sais que même si je vous réclame tout l’argent du monde pour cette vache rousse, vous me le donneriez, mais je ne vous réclame que cette fameuse somme d’argent que j’ai perdu par respect pour mon père.»
On raconte - toujours au sujet de Dama Ben Natina - qu’un jour où il était vêtu de vêtements brodés au fil d’or, comme ceux que portaient les notables de Rome, et qu’il siégeait en présence des notables de Rome, sa mère (qui était mentalement malade) se présenta devant lui et lui déchira ses vêtements, en le giflant et en lui crachant au visage, et Dama Ben Natina ne lui fit aucune honte.
On rapporte encore dans cette Guemara (31b) :
Une anecdote au sujet de Rabbi Tarfon : chaque fois que sa mère descendait ou montait se coucher sur son lit (qui était surélevé du sol), Rabbi Tarfon s’accroupissait afin que sa mère puisse monter sur son dos (cela signifie qu’il lui servait de marche pied afin qu’elle puisse monter et descendre de son lit).
La Guemara cite encore d’autres anecdotes au sujet de la grandeur de la Mitsva de Kiboud Av VaEm (le respect des parents) et montre jusqu’où cette obligation peut aller.
MARAN Rabbi Yossef KARO z.ts.vk.l introduit dans le Shoul’han ‘Arou’h (Y.D chap.240) les Hala’hot relatives au respect des parents par ces termes :
« Il faut être très vigilant envers le respect des parents et leur crainte. »
En effet, cette Mitsva est très précieuse, et l’on peut facilement trébucher sur cette Mitsva.
C’est pourquoi, il incombe chaque individu d’être très vigilant envers cette Mitsva, afin de l’accomplir conformément à la Halah’a, et dans les prochains jours, nous expliquerons – avec l’aide d’Hashem – les principes fondamentaux des Hala’hot relatives au respect des parents.
Rédigé et adapté par R. David A. PITOUN France 5769 sheelot@free.fr
(à partir des écrits du Gaon Rabbi Ya’akov SASSON shalita)
Pour recevoir la Halaha Yomit chaque jour, ainsi qu’un Dvar Torah le vendredi, par
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire