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le Rav Ovadia YOSSEF Shalita.

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mardi 3 février 2009

Manger en se déplaçant

Manger en se déplaçant

Cette Hala'ha est dédiée à la réussite totale de nos soldats de Tsahal . Qu'Hashem les protège, et qu'il fasse plier nos ennemis sous leur force. Que chacun de nos frères soldats rentre chez lui sain et sauf, AMEN

Cette Hala’ha est aussi dédiée à la Refoua Shelema – la guérison complète de ma chère maman Simi Bat Leah, ainsi que pour la Refoua Shelema du Gaon et Tsaddik Rabbi Morde’haï Tsema’h Ben Mazal Tov (le Rav Morde’haï Eliyahou shalita)

Pour l'élévation de la Neshama de mon ami Refael Eliyahou Ben Esther (ALLOUCH)

Et aussi, pour l’élévation des Neshamot de nos frères sauvagement assassinés en Inde. Qu’Hashem venge le sang des innocents.

Question

Est-il permis de consommer un aliment – comme un bonbon ou autre - en se déplaçant ?

Décision de la Hala’ha

Si l’on se trouve dans un endroit fixe, et que l’on désire consommer un bonbon ou autre, et ensuite quitter cet endroit tout en consommant le bonbon, il est interdit d’agir ainsi, et si toutefois on quitte l’endroit pour se rendre à l’extérieur, on doit de nouveau réciter la Bera’ha sur le bonbon que l’on a dans la bouche. Il faut donc dans ce cas là attendre d’avoir terminer le bonbon pour quitter l’endroit où l’on se trouve.

Cependant, si au moment de réciter la Bera’ha, la personne ne se trouvait pas à un endroit fixe, mais elle se déplaçait déjà – par exemple lorsqu’on est en voyage en voiture ou autre, ou même à pied – il est permis de réciter la Bera’ha sur ce bonbon et poursuivre son chemin, sans avoir à réciter de nouveau la Bera’ha à chaque nouvel endroit où l’on arrivera.

Ce Din et le même lorsqu’on consomme des « pépites » tout en marchant. Si au moment de la Bera’ha, on ne se trouvait pas à un endroit fixe, et qu’on se déplaçait déjà, il est permis de les consommer en se déplaçant, sans avoir à réciter de nouveau la Bera’ha à chaque nouvel endroit où l’on arrivera.

Cependant, il n’est pas convenable d’agir ainsi, par mesure de Dere’h Erets (savoir vivre), car les gens respectables n’agissent pas ainsi, particulièrement avec des « pépites » dont on jette les épluchures au sol. Il est certain qu’une telle attitude n’est pas digne du savoir vivre, mais du point de vue de la Bera’ha, il n’y a pas de crainte de Shinouï Makom (changement d’endroit).

Sources et développement

Il est évident qu’une personne qui se trouve chez elle et qui désire manger un bonbon dans sa maison, mais après avoir mis le bonbon à la bouche, elle décide de sortir à l’extérieur, cette personne n’a pas le droit d’agir ainsi, et si toutefois elle le fait, elle est tenue de réciter de nouveau la Bera’ha sur le bonbon qui est dans sa bouche, comme nous l’avons expliqué lors des dernières Hala’hot, puisque cette personne a fixé le lieu de sa consommation, qui est sa maison, lorsqu’elle va maintenant quitter sa maison pour se rendre dans la rue, cette personne sera tenue de réciter de nouveau la Bera’ha.

Cependant, nous devons débattre du cas de la personne qui s’apprête à consommer un bonbon, mais lorsqu’elle a récité la Bera’ha, elle se déplaçait déjà, et avait l’intention de continuer à se déplacer d’un endroit à l’autre, la règle de Shinouï Makom (changement d’endroit) s’applique t-elle à une telle personne ou non ?

Cette question est valable également pour la personne qui voyage en voiture ou qui se promène sur les routes, et qui mange tout en se déplaçant d’un endroit à l’autre. Ce cas est mentionné dans le Shoul’han ‘Arou’h (O.H 178-4), où il est stipulé qu’il est permis à cette personne d’agir ainsi, puisqu’à l’origine, elle ne s’était pas fixé de lieu unique pour sa consommation, mais au contraire, le lieu de sa consommation est en réalité tout lieu où elle se rend, et par conséquent, la règle de Shinouï Makom ne s’applique pas pour une telle personne. C’est ainsi qu’explique le Maguen Avraham (sur O.H 178 note 11).

Le Mishna Beroura (sur O.H 178 note 42) ainsi que le Gaon Rabbi Eli’ezer PAPO z.ts.l – dans son livre ‘Hessed Lealafim (sur O.H 178 note 2) – écrivent qu’il est permis même Le’hate’hila (à priori) d’agir ainsi.

Nous pouvons déduire à partir de ce qui a été dit, que la personne qui désire consommer un bonbon en marchant en chemin, est autorisée à le faire même Le’hate’hila (à priori), et la Bera’ha récitée initialement sur le bonbon acquitte toute cette consommation.

Le Din est le même concernant la personne qui mange des « pépites » ou autre, tout en marchant en chemin, cette personne est autorisée à le faire, même si son déplacement implique de sortir de la maison pour aller dehors.

Cependant, il y a lieu de dire qu’il n’est pas convenable d’agir ainsi, par mesure de Dere’h Erets (savoir vivre), car les gens respectables n’agissent pas ainsi, particulièrement avec des « pépites » dont on jette les épluchures au sol. Il est certain qu’une telle attitude n’est pas digne du savoir vivre, mais du point de vue de la Bera’ha, il n’y a pas de crainte de Shinouï Makom.

Rédigé et adapté par R. David A. PITOUN France 5769 sheelot@free.fr

(à partir des écrits du Gaon Rabbi Ya’akov SASSON shalita)

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