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jeudi 18 septembre 2008

Dvar Torah sur Ki Tavo

Dvar Torah sur la Parasha de

Ki Tavo

Ces Divré Torah sont dédiés à la Refoua Shelema – la guérison complète de ma chère maman Simi Bat Leah, ainsi que pour la Refoua Shelema du Gaon et Tsaddik Rabbi Morde’haï Tsema’h Ben Mazal Tov (le Rav Morde’haï Eliyahou shalita), ainsi qu’à la Refoua Shelema de ma belle mère Sim’ha Bat Fre’ha

Les prémices : « Ce ne sont pas les apparences qui comptent !!! »

…Tu [les] mettras dans une corbeille… » (Devarim 26, 2 Début de notre Parasha)

Contexte

La Torah nous ordonne la Mitsva de Bikourim qui constitue à apporter au Beit Hamikdash les prémices de nos fruits, et de les donner au Cohen.

Les riches - rapporte la Guemara Bava Kama 92b - présentaient leurs prémices dans des paniers d’or et d’argent qui leur étaient restitués, tandis que les pauvres les offraient dans des corbeilles d’osier que les Cohanim conservaient, ce qui illustre, commentent les ‘Ha’hamim, le dicton selon lequel « Batar ‘Aniya Azla ‘Aniyouta – « la pauvreté poursuit le pauvre ».

Comme l’explique Rav Aharon Bakst, il s’agissait en réalité, par cette différence de traitement, de préserver la dignité des pauvres. Les paniers des riches étaient remplis à ras bords de fruits succulents, tandis que ceux des pauvres en contenaient moins et de qualité médiocre. Si les Cohanim avaient vidé les paniers des pauvres pour les leur restituer, ceux-ci auraient redouté qu’ils se rendent compte de l’insignifiance de leur contribution. Pour leur épargner cette gêne, les Cohanim conservaient donc les corbeilles, faisant comme s’ils n’avaient pas vu leur contenu.

Rav Ya‘akov Neumann propose une autre explication : Quand un homme riche venait offrir ses Bikourim dans des récipients d’argent et d’or, il était naturel qu’il fût aussi bien vêtu et fier de son apparence, ce qui a pour conséquence d’entretenir le « Moi » (La « Ano’hiyout »). Les Cohanim lui restituaient donc aussitôt son panier, comme pour lui notifier que son « moi » avait rendu son offrande presque inacceptable.

Celui qui accompli des Mitsvot simplement pour « faire briller son apparence personnel », Hashem ne retient que la Mitsva et lui « rend son ambition de briller » !!!

Les paniers des pauvres, en revanche, étaient accueillis par les Cohanim presque à bras ouverts, en témoignage de ce que Hashem aime les offrandes présentées dans la soumission et l’humilité.

Shabbat Shalom

Rédigé et adapté par R. David A. PITOUN France 5768

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