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jeudi 25 septembre 2008

Le Seder de Rosh Ha-Shana

Le Seder de Rosh Ha-Shana

Cette Hala’ha est dédiée à la Refoua Shelema – la guérison complète de ma chère maman Simi Bat Leah, ainsi que pour la Refoua Shelema du Gaon et Tsaddik Rabbi Morde’haï Tsema’h Ben Mazal Tov (le Rav Morde’haï Eliyahou shalita)

Question

Quel est le sens du Seder de Rosh Ha-Shana ? De quoi est-il composé ? Comment doit-on le réaliser ?

Décision de la Hala’ha

Le Seder de Rosh Ha-Shana est composé de différends aliments, dont l’appellation ou la forme rappelle un bon signe pour la nouvelle année.

Certains ont l’habitude de procéder au Seder de Rosh Ha-Shana immédiatement après Kiddoush, mais d’autres le réalisent après avoir fait Mosti, et après avoir consommé au moins un Kazaït (27 g) de pain.

Selon la Hala’ha, il est préférable de procéder au Seder de Rosh Ha-Shana, après Motsi, avoir consommé au moins un Kazaït de pain (au moins 27 g) (ex : avec les entrées)

Lorsque nous procédons au Seder de Rosh Ha-Shana après Motsi, on ne récite pas de Bera’ha sur des aliments comme les haricots, le poireau, ou la tête de mouton, ou tout autre aliment dont l’usage est d’être consommé avec du pain, à condition d’avoir consommer au moins un Kazaït (27g) de pain.

Par contre, les fruits comme la datte, la grenade, ou la pomme trempé dans le miel, nécessitent une Bera’ha.

Nous ne récitons qu’une seule Bera’ha de Boré Peri Ha’ets qui acquittera tous les fruits de l’arbre.

Si l’un des fruits ou des légumes est nouveau et que nous n’en avons pas encore consommer cette année, on ne les mettra pas à table lors du Kiddoush, afin de ne pas les inclure dans le Shehe’heyanou du Kiddoush)

Voici l’ordre dans lequel nous devons procéder :

Kiddoush + Netilat Yadaïm + Motsi

On veille d’abord à consommer au moins un Kazaït (27g) de pain (ex : avec les entrées)

Seder de Rosh Ha-Shana : Datte ; Grenade ; Pomme dans le miel ; Haricots ; Courge ; Poireau ; Blettes ou épinards ; Tête de mouton

ATTENTION !!!

La Hala’ha est très exigeante en ce qui concerne les vérifications de certains fruits ou légumes susceptibles de contenir des vers. C’est pour cela que, si l’on n’est pas certain de la vérification des dattes ou des blettes, il ne faut pas les manger, même le soir de Rosh Hashana !! Chaque vers consommé (même par inadvertance) entraîne la transgression de 5 fautes de la Torah. De même, si l’on n’est pas sûr de la Kasherout de la viande de tête, il ne faut pas en consommer, et on la remplacera par une tête de volaille ou de poisson.

Sources et développement

Il est enseigné dans la Guemara Horayot (12a) et Keritout (6a) :

Le signe est une chose décisive.

C’est pourquoi, pendant les 2 soirs de Rosh Ha-Shana, nous avons la tradition de consommer certains aliments en guise de bon signe pour la nouvelle année.

C’est pour cela que nous mangeons ces soirs là, des haricots (Roubiya en araméen ou Loubiya en arabe), de la courge (Kra), du poireau (Karti), des blettes ou des épinards (Silka), des dattes (Temarim), des grenades (Rimonim), de la pomme trempé dans le miel (Tapoua’h Bidvash), et de la tête de mouton (Rosh Kevess).

Il existe une Ma’hloket (une divergence d’opinion Hala’hic) parmi les Poskim (les décisionnaires) concernant une personne qui consomme des aliments comme des fruits ou des légumes ou autre, avant le repas :

Cette personne doit-elle d’abord réciter la Bera’ha finale sur ces aliments avant de débuter son repas, ou bien le Birkat Hamazon inclura non seulement le repas, mais également les aliments consommés juste avant ?

Comme dans toute ma’hloket au sujet d’une Bera’ha, nous appliquons dans ce genre de situation, le principe de Safek Bra’hot Lehakel (s’il y a un doute sur la récitation d’une Bera’ha, nous allons à la souplesse, et nous ne la récitons pas).

Cependant, il ne faut pas s’introduire sciemment dans cette situation.

C’est la raison pour laquelle, il est recommandé de procéder au Seder de Rosh Ha-Shana au milieu du repas, après le Motsi, après avoir consommer au moins une quantité de Kazaït (27g) de pain.

La Bera’ha de Motsi sur le pain acquitte de Bera’ha tout aliment qui se mange avec du pain, même si nous le consommons sans pain, puisque nous avons réciter la Bera’ha de Motsi en début de repas et que nous avons consommer au moins une quantité de Kazaït (27g) de pain.

Par conséquent, lorsque nous mangeons après Motsi (la Bera’ha sur le pain), des aliments comme les haricots, le poireau, ou la tête de mouton, ou tout autre aliment dont l’usage est d’être consommé avec du pain, nous ne récitons aucune Bera’ha, à condition d’avoir consommer au moins un Kazaït (27g) de pain.

Par contre, les fruits comme la datte, la grenade, ou la pomme trempé dans le miel, nécessitent une Bera’ha, puisqu’en général, ils ne s’accompagnent pas de pain, la Bera’ha de Motsi ne peut donc pas les inclure.

Cependant, nous ne récitons qu’une seule Bera’ha de Boré Peri Ha’ets qui acquittera tous les fruits de l’arbre.

Voici l’ordre dans lequel nous devons procéder :

§ Kiddoush ; Netilat Yadaïm ; Motsi

§ On veille d’abord à consommer au moins un Kazaït (27g) de pain (ex : avec les entrées)

Seder de Rosh Ha-Shana

§ Datte : Boré Peri Ha’ets (si nous n’en avons pas encore consommer cette année, on ajoute la Bera’ha de Shehe’heyanou, mais dans ce cas, on ne les mettra pas à table lors du Kiddoush, afin de ne pas les inclure dans le Shehe’heyanou du Kiddoush) ; on en consomme une, puis on récite la formule de Yehi Ratson …. Sheiytamou Oyevenou …(« …que nos ennemis disparaissent ; ITAMOU rappelle le mot TAMAR qui veut dire datte)

§ Grenade : Yehi Ratson…Shenihyé Meleim Mitsvot Karimon (« …Que nous soyons remplis de Mitsvot comme la grenade), puis on consomme.

§ Pomme dans le miel : Yehi Ratson…Shetit’hadesh ‘Alenou Shana Tova Oumetouka (« …Que se renouvelle pour nous une bonne et douce année)

§ Haricots : Yehi Ratson…Sheiyrbou Za’houyotenou… (Que nos mérites se multiplient)

§ Courge : Yehi Ratson…Sheiykara’ Roa’ Gezar Dinenou Veiykareou Lefane’ha Ze’houyotenou (Que soit déchiré notre mauvais décret et que soient lus devant Toi nos mérites) ; le mot SHEIYKAREOU rappelle le mot KRA qui veut dire courge)

§ Poireau : Yehi Ratson…Sheiykartou Oyevenou… (Que soient retranchés nos ennemis ; le mot SHEIYKARTOU rappelle le mot Karti qui veut dire poireau en araméen)

§ Blettes ou épinards : Yehi Ratson… Sheiystalkou Oyevenou… (Que se retirent nos ennemis ; le mot SHEIYSTALKOU rappelle le mot Silka qui veut dire blette en araméen)

§ Tête de mouton : Yehi Ratson… Shenihyé Lerosh Velo Lezanav… (Que nous soyons à la tête, et non à la queue et ceci est en souvenir du bélier qui fut sacrifié à la place d’Its’hak Avinou)

ATTENTION !!!

La Hala’ha est très exigeante en ce qui concerne les vérifications de certains fruits ou légumes susceptibles de contenir des vers.

C’est pour cela que, si l’on n’est pas certain de la vérification des dattes ou des blettes, il ne faut pas les manger, même le soir de Rosh Hashana !!

Chaque vers consommé (même par inadvertance) entraîne la transgression de 5 fautes de la Torah.

De même, si l’on n’est pas sûr de la Kasherout de la viande de tête, il ne faut pas en consommer, et on la remplacera par une tête de volaille ou de poisson.

Certains ont l’habitude de consommer du poisson pour Rosh Hashana, par allusion au fait que nous souhaitons nous multiplier comme les poissons.

Cette tradition est rapportée par le RaDA[DP1] (Rabbi David ABOUDARHAM).

Cependant, le ‘HYDA[DP2] rapporte au nom des Tikouné HaZohar, qu’il ne faut pas consommer de poisson pour Rosh Hashana puisque le mot DAG (poisson) ressemble au mot DAAG (avoir des soucis).

Rédigé et adapté par R. David A. PITOUN France 5768 sheelot@free.fr

(à partir des écrits du Gaon Rabbi Ya’akov SASSON shalita)

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[DP1]

Rabbi David ABOUDARHAM ou le RaDA élève du RoSH Espagne 13ème siècle

[DP2]‘HYDA Rabbi Haïm Yossef David AZOULAÏ Israël - Italie 18ème siècle

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