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jeudi 21 mai 2009

Dvar Torah sur Bamidbar

Dvar Torah sur

Bamidbar

Les actions des parents

« Faites le recensement de toute la communauté des enfants d'Israël, selon leurs familles et leurs maisons paternelles… » (Bamidbar 1 – 2 début de notre Parasha)

Midrash (Yalkout Shim’oni)

Lorsque les Bné Israël acceptèrent la Torah, les nations du monde exprimèrent leur jalousie. « Qu’ont-ils vu de ci particulier pour se rapprocher (d’Hashem), eux plus que d’autres nations ?! »

Hashem leur ferma la bouche en leur disant :

« Apportez le livre de votre ascendance, tout comme l’ont apporté mes enfants ! »

C’est pour cette raison qu’Hashem recense les Bné Israël, au début de ce livre de Bamidbar, après les Mitsvot, puisque le livre précédent (Vaykra) se termine par :

« Voici les Mitsvot qu’Hashem a ordonnés à Moshé pour les Bné Israël au Mont Sinaï. », et immédiatement après :

« Hashem parla à Moshé dans le désert du Sinaï… Faites le recensement de toute la communauté des enfants d'Israël, selon leurs familles et leurs maisons paternelles… ».

Tout ceci afin de montrer qu’Israël n’a mérité de recevoir la Torah que seulement grâce à leur ascendance.

Guemara ‘Avoda Zara (2a)

Dans les temps futurs, Hashem prendra un Sefer Torah, le placera sur sa poitrine, et déclarera :

« Que celui qui s’est adonné à l’étude de cette Torah vienne prendre sa récompense ! »

Les nations se réuniront à ce moment-là et diront à Hashem :

« Maître du Monde ! As-tu retourné la montagne sur nous, comme tu l’as fait sur Israël ?! »

Hashem leur répondra :

« Les premières prouveront ! Les 7 Mitsvot données aux enfants de No’ah (les nations), quand les avez-vous accomplis ?! »

A quoi la chose est elle comparable ?

A un père dont le fils ainsi que le beau fils (l’enfant de son épouse), tombent malades tous les deux.

Le médecin prescrit à tous les deux, un remède très amer, que les deux malades refusèrent de consommer.

Le père insista auprès de son fils afin qu’il avale le remède amer, et effectivement il guérit rapidement.

Par contre, le père n’insista pas auprès de son beau fils, et c’est pourquoi sa maladie se poursuivit.

Quelque temps plus tard, le beau fils demanda au père :

« Pourquoi ne m’as-tu pas forcé à avaler le remède si amer ? »

Le père répondit :

« Une fois — il y a longtemps – je t’es forcer à avaler un remède doux et agréable, et malgré tout, tu l’as recraché, et c’est pourquoi je n’ai pas voulu maintenant te forcer à avaler un remède amer. »

Les nations pourront donc revendiquer ainsi :

Nous pensions que la Torah était amère, mais Toi qui savais qu’elle était en réalité bonne et douce, pourquoi ne nous l’as-tu pas imposée ?!

Hashelm leur répondrait :

« Je vous ai déjà donné 7 Mitsvot, que vous avez goûté, et que vous avez trouvé bonnes, et malgré tout, vous avez refusé de les accomplir. Il n’y avait donc aucune raison de vous forcer à accepter 613 Mitsvot ».

Ceci est donc le sens du Midrash cité précédemment.

Les nations se demandent :

« Pourquoi les Bné Israël ont-ils mérité de recevoir la Torah ? Ne l’ont-ils pas refusé eux aussi, puisqu’ Hashem dut retourner la montagne au-dessus d’eux pour qu’ils l’acceptent. Il fallait donc nous forcer à nous aussi !! »

Hashem leur dira :

« Apportez le livre de votre ascendance ! Souvenez-vous comment se sont comportés vos ancêtres dans le passé, vis-à-vis des 7 Mitsvot qu’ils avaient reçus, et comparez-les avec les ancêtres d’Israël qui ont accompli la Torah avant même qu’elle ne leur soit donnée. Alors, vous comprendrez mieux pourquoi j’ai forcé Israël à accepter la Torah, et que je n’en ai pas fais autant avec vous ».

Ma’assé Avot, Siman Labanim !!

Les actions des parents laissent des traces sur les enfants !!

Shabbat Shalom

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