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mardi 12 juin 2007

Lire à la lueur d’une veilleuse pendant Shabbat- Cas pratiques

Nous avons expliqué dans les deux précédentes Hala’hot, qu’il est interdit de lire à la lueur de Nerot (veilleuses à huile ou bougies) pendant Shabbat, par décret de nos ‘Ha’hamim, de peur d’en arriver par erreur à faire une action interdite par la Torah, dans le but d’améliorer la flamme.

Maran écrit dans le Shoul’han Arou’h (Ora’h ‘Haïm chap.275) :

S’il y a une autre personne avec lui (c'est-à-dire, que la personne qui désire lire à la lueur d’un Ner ne se trouve pas seule), et qu’il lui dise : « Surveille moi de sorte que je ne penche pas le Ner (surveille moi dans le cas où j’en viendrai à toucher le Ner, rappelle moi que c’est Shabbat aujourd’hui) », c’est permis. Le Din (la loi) est le même s’il s’adresse à sa femme en lui demandant de le surveiller. Dans toutes ses configurations, il n’y a pas à craindre qu’il en arrive à pencher le Ner. De même, si cette 2ème personne préposée à « surveiller » la 1ère , lit elle aussi dans le même livre que son ami, dans ce cas aussi c’est autorisé, puisque l’on ne peut craindre que les deux personnes en arrivent à pencher le Ner.

Cependant, tout ceci n’est permis que lorsque les deux personnes lisent le même sujet, par exemple lorsqu’elles étudient ensemble, dans ce cas là, chacun d’entre eux reste attentif aux actes de l’autre. Mais si chacun lit un livre différent, c’est interdit.

Par conséquent, si la lumière s’est éteinte vendredi soir, et que l’on n’a pas encore dit le Birkat Hamazon, il ne sera permis de le réciter que si nous sommes au moins deux à lire dans le même livre, puisque dans ce cas, il n’y a pas lieu d’interdire de lire à la lueur d’un Ner.

(Cependant, si le texte du Birkat Hamazon nous est familier, il est permis de le lire à la lueur d’un Ner, même en le lisant seul dans le livre, puisque dans ce cas, le Ner ne nous est pas tellement indispensable)

Sur le fait que nous avons le droit de lire à la lueur d’un Ner, lorsque nous sommes accompagné d’une personne qui nous « surveille », le Yalkout Yossef rapporte une remarque faite par l’auteur du livre Shou’t ‘Hatan Sofer :

« S’il est permis de lire à deux à la lueur d’un Ner, pourquoi nos ‘Ha’hamim nous ont-ils interdis de nager pendant Shabbat, même lorsqu’on est deux ? (L’interdit de nager pendant Shabbat est un interdit par décret des ‘Ha’hamim, de peur d’en arriver à transgresser l’interdit de la Torah de confectionner un radeau) Puisqu’ils sont deux, nous pouvons considérer que l’un surveillera l’autre ?! »

Une remarque similaire est rapporté par Maran Ha’HYDA (Rabbi Haïm Yossef David AZOULAÏ (Israël - Italie 18ème siècle), au nom du MaHaRYL (Rabbenou Yaakov Ben Moshe Mouline Allemagne 14ème siècle) :

« Pourquoi est il interdit de monter sur un animal pendant Shabbat, même si l’on est deux ? Même si l’un d’entre eux en viendrai à arracher une branche d’arbre, l’autre lui rappelerai que c’est interdit ?! » (Nos ‘Ha’hamim ont interdis de monter sur un animal pendant Shabbat, de peur d’en arriver à arracher une branche d’arbre pour faire avancer l’animal)

Le Maguen Avraham (Rabbi Avraham Gombiner Pologne 17ème siècle) répond à cette remarque en disant qu’il n’est permis de lire à deux que parce qu’il s’agit d’une Mitsva, par exemple Birkat Hamazon ou étudier, mais lorsqu’il s’agit d’une activité profane (facultative), il n’y a aucune permission.

Certains contredisent le Maguen Avraham sur ce point, selon eux, il faut donc répondre à la remarque d’une façon différente.

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