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mardi 16 décembre 2008

Règles relatives à l’allumage des Nerot de ‘Hanouka

Règles relatives à l’allumage des Nerot de ‘Hanouka

Cette Hala’ha est dédiée à la Refoua Shelema – la guérison complète de ma chère maman Simi Bat Leah, ainsi que pour la Refoua Shelema du Gaon et Tsaddik Rabbi Morde’haï Tsema’h Ben Mazal Tov (le Rav Morde’haï Eliyahou shalita)

Pour l'élévation de la Neshama de mon ami Refael Eliyahou Ben Esther (ALLOUCH)

Et aussi, pour l’élévation des Neshamot de nos frères sauvagement assassinés en Inde.

Qu’Hashem venge le sang des innocents.

Question

Quelles sont les conditions particulières qu’il faut respecter pour l’allumage des Nerot de ‘Hanouka ?

Décision de la Hala’ha

Il faut allumer à partir de la sortie des étoiles.

Avant d’allumer les Nerot de ‘Hanouka, il faut s’assurer qu’il y a suffisamment d’huile, ou que les bougies soient suffisament longues pour brûler pendant au moins une demi heure après l’allumage.

Les petites bougies colorées qui sont commercialisées et qui sont faites pour des petites ‘Hanoukiyot, ne brûlent pas une demi heure, et ne sont donc pas valables pour l’allumage de ‘Hanouka.

La veille de Shabbat, où nous allumons très tôt, il faut veiller à mettre assez d’huile dans les Nerot ‘Hanouka, ou prendre des bougies assez grandes, afin qu’elles brûlent plus d’1 heure et demi.

On dispose les Nerot de droite à gauche, et on les allume de gauche à droite.

Mémo technique :

§ Disposition = écriture hébraïque, de droite à gauche

§ Allumage = écriture occidentale, de gauche à droite

Le 1er soir, nous allumons donc le Ner qui se trouve à l’extrême droite.

Le 2ème soir, nous allumons d’abord celui qui se trouve à gauche de celui de la veille, puis celui de la veille. Et ainsi de suite. Afin que chaque soir, nous allumons d’abord le Ner nouveau, qui représente la continuité du Miracle, et ensuite les autres Nerot.

Il est interdit d’utiliser la lumière des Nerot de ‘Hanouka, comme compter de l’argent, ou lire à la lumière des Nerot ‘Hanouka. Mais au-delà d’une demi heure depuis l’allumage, il est permis de faire ce que l’on veut à la lumière des Nerot ‘Hanouka.

Les femmes ont la tradition de ne pas effectuer de travaux pendant ‘Hanouka, dans la 1ère demi heure pendant laquelle les Nerot sont allumées, et il ne faut surtout pas leur tolérer de faire des travaux pendant ce laps de temps.

Sources et développement

Il est enseigné dans une Baraïta rapportée dans la Guemara Shabbat (21b) :

La Mitsva de l’allumage de ‘Hanouka commence dés que se couche le soleil et termine lorsque les passants désertent la rue.

Or, les Poskim discutent afin de déterminer s’il s’agit du début du couché du soleil ou de la fin du couché du soleil, ce qui correspond à la sortie des étoiles.

Selon de nombreux Rishonim, il s’agit de la fin du couché du soleil (sortie des étoiles), comme nous l’apprenons dans la Guemara Ta’anit (12a) : « Un jeûne qui n’a pas atteint le couché du soleil, n’est pas un jeûne. » Le ROSH explique là bas qu’il s’agit en réalité de la sortie des étoiles, et donc de la fin du couché du soleil.

De même, les Tossafot explique également ainsi au nom de Rabbenou Tam, sur la Guemara Mena’hot (20b), en précisant que chaque fois qu’il est question d’une chose qui débute « dés que se couche le soleil » il s’agit toujours de la fin du couché du soleil, et donc de la sortie des étoiles. Et Rabbenou Tam cite comme exemple notre référence à l’allumage de ‘Hanouka cité dans la Guemara Shabbat où il est dit : « dés que se couche le soleil », il fait remarquer que s’il s’agissait du début du couché du soleil, il ferait encore jour et les lumières de ‘Hanouka n’aurait aucune efficacité.

Tel est également l’avis du Sefer Ha-Manhig (Hal. ’Hanouka chap.147).

De nombreux A’haronim tranchent également ainsi :

Le Ba’H (Baït ‘Hadash) ; le Shiyaré Kenesset Ha-Guedola ; le Maamar Morde’haï, le ‘Hayé Adam et le Ben Ish ‘Haï.

Mais certains A’haronim – comme le Peri ‘Hadash ou le Gaon de Vilna – tranchent qu’il s’agit plutôt du début du couché du soleil, et le Gaon ajoute même que des Rishonim comme le RASHBA et le RAN sont de cette avis.

Mais malgré tout cela, sur le plan pratique, nous les Sefaradim, ne prenons en considération que seulement l’opinion de MARAN, qui tranche selon le grand nombres de Rishonim cités précédemment, et il faut donc allumer à partir de la fin du couché du soleil, ce qui correspond à la sortie des étoiles.

Avant d’allumer les Nerot de ‘Hanouka, il faut s’assurer qu’il y a suffisamment d’huile pour qu’elles brûlent pendant au moins une demi heure après l’allumage, qui s’effectue à partir de la sortie des étoiles (la tombée de la nuit).

De même, lorsque l’on allume avec des bougies, il faut s’assurer qu’elles sont assez longues pour brûler au moins une demi heure après l’allumage qui s’effectue à partir de la sortie des étoiles (la tombée de la nuit).

Les petites bougies colorées qui sont commercialisées et qui sont faites pour des petites ‘Hanoukiyot, ne brûlent pas une demi heure, et ne sont donc pas valables pour l’allumage de ‘Hanouka.

La veille de Shabbat, où nous allumons très tôt, il faut veiller à mettre assez d’huile dans les Nerot ‘Hanouka, ou prendre des bougies assez grandes, afin qu’elles brûlent plus d’1 heure et demi.

On dispose les Nerot de droite à gauche, et on les allume de gauche à droite.

Mémo technique :

§ Disposition = écriture hébraïque, de droite à gauche

§ Allumage = écriture occidentale, de gauche à droite

Le 1er soir, nous allumons donc le Ner qui se trouve à l’extrême droite.

Le 2ème soir, nous allumons d’abord celui qui se trouve à gauche de celui de la veille, puis celui de la veille. Et ainsi de suite. Afin que chaque soir, nous allumons d’abord le Ner nouveau, qui représente la continuité du Miracle, et ensuite les autres Nerot.

Ceci est l’opinion de MARAN l’auteur du Shoul’han ‘Arou’h (O.H 676 – 5), partagée par notre maître le ARI zal dans Sha’ar Ha-Kavanot (page 108 colonne 3) ; l’auteur du Naguid OuMtsavé (page 106 fin de la colonne 2) ; le MAHARY KOLON dans une Tshouva (Shoresh 183) ; le Morde’hi (sur le 2ème chap. de la Guemara Shabbat) ; l’auteur du Shou’t Teroumat HaDeshen (chap.106) qui atteste que tel est l’usage des régions du Rhin, et que tel est l’avis du MAHARAM (de Rottenbourg) selon qui, « il faut toujours se diriger vers la droite ». Mais les juifs originaires d’Autriche ont l’usage d’allumer de droite à gauche, comme l’écriture hébreux.

En réalité, il existe plusieurs Poskim qui tranchent eux aussi qu’il faut allumer de droite à gauche, et parmi eux :

Le Levoush ; l’auteur du Shou’t Panim Mérirot (tome 1 fin du chap.98) ; ainsi que le Gaon de Vilna comme il est rapporté dans Ma’assé Rav (note 232).

Mais le Peri ‘Hadash écrit (sur O.H chap.676 note 5) qu’une telle interprétation est erronée, et que l’essentiel est l’opinion de MARAN selon qui, il faut allumer de gauche à droite.

Il est enseigné dans la Guemara Shabbat (23a) :

C’est l’acte de l’allumage qui constitue toute la Mitsva. Si les Nerot se sont éteintes, on n’est pas tenu de les rallumer.

Ce qui veut dire que l’essentiel de la Mitsva réside dans le fait d’allumer des Nerot qui ont la capacité de brûler une demi heure. Si pour une cause quelconque, les Nerot s’éteignent, et que cette cause n’existait pas au moment de l’allumage, par exemple, une porte ou une fenêtre qui s’ouvrent brusquement et qui laisse passer un courant d’air qui éteint les Nerot, il n’est pas nécessaire de les rallumer. Cependant, si cet incident se produit avant que ne s’écoule une demi heure depuis l’allumage, il est une Mitsva (mais pas un devoir) de les rallumer mais sans réciter les Bera’hot.

Par contre, si au moment de l’allumage, les Nerot n’avaient pas la capacité de brûler une demi heure, par exemple, lorsqu’on les allume dans un endroit où il y a des courants d’air, ou bien que l’on a pas mis suffisamment d’huile, lorsqu’elles s’éteignent, nous sommes tenus de les rallumer, mais toujours sans réciter les Bera’hot.

Il est interdit d’utiliser la lumière des Nerot de ‘Hanouka.

Par conséquent, il est interdit de compter de l’argent, ou de lire à la lumière des Nerot ‘Hanouka. Mais au-delà d’une demi heure depuis l’allumage, il est permis de faire ce que l’on veut à la lumière des Nerot ‘Hanouka.

Les femmes ont la tradition de ne pas effectuer de travaux pendant ‘Hanouka, dans la 1ère demi heure pendant laquelle les Nerot sont allumées.

L’une des explications à cette tradition réside dans le fait que le Miracle s’est produit grâce aux femmes, et il ne faut surtout pas leur tolérer de faire des travaux pendant ce laps de temps.

Rédigé et adapté par R. David A. PITOUN France 5769 sheelot@free.fr

(à partir des écrits du Gaon Rabbi Ya’akov SASSON shalita)

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