Bienvenue dans le seul Blog en français où vous pourrez trouver avec précision des cours et des exposés conformes à toutes les décisions Hala'hiques de notre maître,
le plus grand décisionnaire de notre génération,
le Rav Ovadia YOSSEF Shalita.

SOUTENEZ NOTRE ACTION !

Soutenez nos diffusions en dédiant des Hala’hot et des Divré Torah à la guérison de nos malades ou à l’élévation de l’âme de nos défunts.
Vous aussi vous pouvez prendre un mérite dans la diffusion de la Torah en soutenant notre travail. Contactez nous dès à présent à sheelot@free.fr

vendredi 2 novembre 2007

2 Divré Torah sur 'Hayé Sarah

‘hayé sarah

2 Divré Torah

L’emprunte du Tsaddik sur toute une génération

« La vie de Sara fut de cent vingt-sept ans – les années de vie de Sara. » (Bereshit 23, 1 début de notre Parasha)

Que vient nous apprendre la fin du verset : « les années de vie de Sara » ? A première vue, ces mots semblent ne rien ajouter à ce qui a déjà été dit.
Nos Sages identifient souvent les époques, explique le ‘Hatham Sofèr, en utilisant les noms des individus remarquables qui les ont marquées. C’est ainsi qu’ils parlent de la génération « de Rabbi Chim‘on bar Yo‘haï » ou de celle de « ‘Honi hame‘aguel ». Ici aussi, la Tora nous enseigne que Sara était une personne si impressionnante et grandiose que son nom est devenu synonyme de l’époque où elle a vécu. Ses cent vingt-sept années seront désormais connues comme « les années de vie de Sara ».
Rav Ya‘aqov Kaminetsky propose une autre explication. Rachi indique que si le récit de la mort de Sara suit immédiatement celui de la ‘aqèda (« sacrifice de Yits‘haq »), c’est parce que l’une a été la suite de l’autre. En apprenant que son fils avait failli être immolé sur le mont Moria, Sara a éprouvé un tel choc qu’elle en est morte. Les cyniques et les moqueurs de l’époque ont cherché à utiliser ce décès tragique pour saper le prestige d’Avraham : Si seulement il avait refusé de sacrifier son fils, lançaient-ils à qui les écoutait, sa femme serait encore en vie !
La Tora vient ici en témoigner : Ce n’est pas ainsi que les choses se sont passées ! C’était « les années de vie de Sara ». Elle avait vécu jusqu’au terme des années qui lui avaient été imparties. La nouvelle concernant son fils n’avait fait que fournir l’instrument de son décès. S’il n’y avait pas eu de ‘aqèda, elle serait morte au même moment, mais par d’autres moyens.

Le « Baiser Divin » ou « l’Ange de la Mort » ?

Avraham se leva de devant la face de son mort, il parla aux gens de ‘Heth en disant : (23, 3)

Que signifient l’expression : « de devant la face de son mort » ? N’eût-il pas suffi de dire qu’il se leva « de devant son mort » ?


Cette précision vient attester, explique Rav Yonathan Eybeschuetz, que Sara était digne d’être enterrée dans la caverne de Makhpéla. Cette enceinte funéraire entourée de sainteté était destinée à des gens qui quitteraient ce monde sous l’effet d’un « baiser divin ». Ceux qui avaient été emmenés par l’Ange de la Mort n’étaient pas considérés comme assez dignes d’y être inhumés.

Comment alors Avraham a-t-il pu y enterrer sa femme ? N’ayant pas assisté à son décès, comment savait-il qu’elle n’avait pas été enlevée par l’Ange de la Mort ?
La réponse était dans « sa face ». Nos Sages nous apprennent (‘Avoda zara 20b) qu’une goutte jaillie de l’épée de l’Ange de la Mort tombe sur le corps du défunt, provoquant sa décomposition et décolorant son visage. Quand Avraham regarda la dépouille de Sara et vit que sa face était restée inchangée, il comprit qu’elle n’avait pas quitté ce monde sous l’effet de l’Ange de la Mort. Voilà pourquoi il « se leva de devant “sa face” », et alla « parler aux gens de ‘Heth ».

Rédigé et adapté par Rav Dov Lumbroso-Roth France 5768

Pour recevoir la Halaha Yomit chaque jour, ainsi qu’un Dvar Torah le vendredi, par

email, contactez nous sur sheelot@free.fr

Aucun commentaire: