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lundi 27 avril 2009

Pirké Avot: « …celui qui utilise la « couronne » (de la Torah) passera (il quittera ce monde). »

« …celui qui utilise la « couronne » (de la Torah) passera (il quittera ce monde). »

Puisque nous nous trouvons ce moment dans la période du ‘Omer pendant laquelle nous récitons les Pirké Avot chaque Shabbat en public, nous allons donc - comme l’année dernière et comme tel est l’usage de notre maître le Rav Ovadia YOSSEF Shalita – consacré quelques jours à étudier certains sujets mentionnés dans les Pirké Avot.

Il est enseigné dans les Pirké Avot (chap.1 Mishna 13) :

Il (Hillel) disait : « …celui qui utilise la « couronne » passera (il quittera ce monde). »

Rabbenou ‘Ovadia Mi-Bartenoura explique qu’il s’agit de celui qui utilise la couronne (le prestige) de la Torah et qui sera punit en « passant » de ce monde, c'est-à-dire en le quittant. En effet, le terme « Taga » utilisé ici signifie en arabe « couronne ».

Le Bartenoura cire ensuite d’autres explications sur cela.

Il écrit ensuite :

« J’ai entendu dire que le sens de cet enseignement désigne en réalité celui qui fait utilisation du Nom Ineffable (Shem Ha-Meforash, le Nom d’Hashem que nul n’est autorisé à prononcer). Une telle personne sera bannit de ce monde et n’a pas droit au Monde Futur. »

Comme ces gens qui ont appris à travers les livres des Kabbalistes la façon pratique d’utiliser les Noms Sacrés afin de réaliser des choses surnaturelles, ces gens n’ont pas droit au Monde Futur.

Notre grand maître le Rav Ovadia YOSSEF Shalita – dans son commentaire sur les Pirké Avot (‘Anaf ‘Ets Avot page 54) - cite en rapport avec cela les propos du SAMAK (Mitsva 3) qui écrit qu’un jour Rabbenou Yehouda Hé-‘Hassid mit en garde ses élèves de ne pas se rendre au mariage de l’un de leur compagnon, de peur qu’il ne leur arrive du mal sur la route qui était mal fréquentée. Les élèves n‘écoutèrent pas leur maître et se rendirent au mariage car ils connaissaient l’utilisation des Noms Sacrés et pensaient pouvoir se protéger en cas de danger en utilisant ses Noms Sacrés. C’est effectivement ce qui arriva. Ils furent attaqués par des brigands qui voulaient les tuer et leur prendre tout ce qu’ils possédaient. Les élèves de Rabbi Yahouda Hé-‘Hassid utilisèrent le Shem Ha-Meforash et mirent à mort les brigands en le prononçant devant eux. Lorsqu’ils furent de retour auprès de leur maître, il leur dit :

« Qu’avez-vous fais ?! Vous venez de perdre votre Monde Futur !! La seule chance qu’il vous reste pour le gagner de nouveau c’est de vous rendre de nouveau à l’endroit où vous avez été attaqués sans prononcer le Shem Ha-Meforash, et de vous sacrifier en vous laissant assassiner par les brigands. »

Les élèves exécutèrent les instructions de leur maître et se rendirent à cet endroit où ils se firent tués.

Cette histoire suscite l’étonnement car il est formellement interdit de se rendre à un endroit où il y a un tel danger. Le fait de retourner à cet endroit ne constitue non seulement pas une Teshouva sur leur faute, mais constitue plutôt une faute puisqu’ils ont sacrifié leur vie pour cela.

Notre maître le RASHBETS – dans son commentaire sur le traité Berah’ot (sur 5b page 33) – traite de cette question en faisant remarquer que le fait de retourner à cet endroit constituait un réel danger, quelle sorte de Teshouva peut donc représenter le fait de transgresser un interdit supplémentaire ?

Mais il répond en citant l’enseignement de nos maîtres dans la Guemara Yoma (86b) disant que l’essentiel de la Teshouva réside dans le fait d’être de nouveau confronté à l’interdit et de se maîtriser afin de ne pas la transgresser de nouveau. Ils n’avaient donc pas d’autre choix que de se rendre de nouveau à cet endroit afin de surmonter l’épreuve qu’ils n’avaient pas surmonté auparavant.

Mais notre maître le Rav Ovadia YOSSEF Shalita objecte sur cette explication en disant que les choses sont encore difficiles à comprendre. En effet, comment pouvaient-ils être autorisés à retourner à cet endroit puisqu’il est dit dans la Torah « Afin de vivre des Mitsvot » et non de mourir pour les Mitsvot, car il st interdit à quiconque de se suicider, et il n’existe rien qui puisse se dresser devant la Teshouva. S’ils n’avaient pas la possibilité d’être de nouveau confrontés à cet interdit, leur Teshouva se définissait par le regret et l’engagement sur l’avenir uniquement, il n’était pas nécessaire d’être réellement confronté à cette épreuve.

Notre maître Shalita reste sans réponse à sa question.

On peut également s’étonner du fait qu’à la 2ème fois où ils se sont rendu à cet endroit fréquenté par des brigands, ils avaient probablement le devoir d’utiliser le Shem Ha-Meforash afin de se sauver d’une mort certaine, car rien ne se dresse devant le danger de mort.

Notre maître le ‘HYDA raconte dans son journal personnel qu’une fois, un arabe l’attaqua sur une route déserte, et puisqu’il ne restait plus d’autre choix, le ‘HYDA prononça un Nom Sacré devant l’arabe et le tua, car il ne fait pas de doute qu’en cas de danger de mort, il est permis d’utiliser un Nom Sacré.

Par conséquent, l’histoire mentionnée par le SAMAK nécessite grande réflexion afin de comprendre la raison des instructions de Rabbenou Yehouda Hé-‘Hassid.

Quoi qu’il en soit, nous devons apprendre à travers ces choses la gravité de l’utilisation de ce que l’on appelle la « Kabbala pratique », car même s’il existe quelqu’un de notre époque qui sait peut être utiliser les Noms Sacrés à des fins de guérisons ou autre, il faut absolument s’abstenir d’aller consulter de tels guérisseurs qui s’identifient à des Kabbalistes et autres devins. Nous avons déjà eu l’occasion de parler dans le passé de ce sujet (cliquez sur ce lien http://halahayomit.blogspot.com/search/label/Kabbaliste) en rappelant que celui qui veut préserver sa vie doit s’éloigner de tous ses imposteurs qui se qualifient de Kabbalistes (ceux que l’on surnomme des « Baba »), alors qu’en réalité et ne connaît rien de leur intégrité et de leur droiture.

Même s’ils ont réellement certaines connaissances dans le domaine des Noms Sacrés, il est probable que ces gens causent plus de dégâts par l’utilisation qu’ils font des Noms Sacrés, car le fait de mentionner tel ou tel Nom Sacré qui va immédiatement amener la guérison à un malade ou autre, n’est pas un jeu d’enfant mais plutôt un sujet très vaste et profond. Celui qui possède une faible connaissance de ce sujet, est davantage susceptible de provoquer des dégâts plutôt que des choses bénéfiques.

Sans parler de la gravité de son châtiment et de sa mécréance car il profane le Nom d’Hashem à des fins personnelles.

Si une personne a besoin d’une Bera’ha ou autre pour une délivrance quelconque, elle a plus à gagner en allant consulter de véritables Talmidé ‘Ha’hamim qui connaissent réellement la Torah, qui bénéficient de l’appréciation du public, qui ont des attitudes acceptables, desquels émanent la Torah, et dont les prières sont réellement entendues par Hashem. Celui qui s’attache à de telles personnes et les craint, s’attache réellement à la She’hina (Présence Divine).

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