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mardi 21 avril 2009

Usages de deuil pendant la période du ‘Omer

Usages de deuil pendant la période du ‘Omer

Question

Certaines coutumes de deuil sont observées durant la période du ‘Omer.

Quelles en sont les raisons, et jusqu’à qu’en sont-elles en vigueurs ?

Décision de la Hala’ha

Nous observons certaines coutumes de deuil pendant le ‘Omer, comme par exemple, ne pas célébrer des mariages, ne pas se couper les cheveux, ou bien ne pas écouter de la musique.

Ces coutumes de deuil commémorent la disparition des 24 000 élèves de Rabbi ‘Akiva qui décédèrent tous dans la même année, entre Pessa’h et Shavou’ot, qui est justement la période du ‘Omer.

Selon la tradition Sefarade, ils cessèrent de mourir au 34ème jour du ‘Omer, mais selon la tradition Ashkenaz, ils cessèrent de mourir au 33ème jour du ‘Omer.

Les personnes qui s’autorisent à écouter des chansons à la radio ou à travers des enregistrements durant toute l’année, doivent s’en abstenir pendant la période du ‘Omer, en raison du deuil sur la disparition des 24 000 élèves de Rabbi ‘Akiva.

Cependant, il est permis d’écouter de la musique pendant le ‘Omer, même lorsqu’elle est jouée par un orchestre, lorsqu’il s’agit d’une Sim’ha de Mitsva, comme :

  • un repas en l’honneur de l’achèvement de l’étude d’un traité Talmudique (Se’oudat Siyoum)
  • un repas en l’honneur d’une Berit Mila
  • un repas en l’honneur d’un Pidiyon Ha-Ben (Rachat du premier né)
  • l’intronisation d’un nouveau Sefer Torah
  • un repas offert en l’honneur d’une Bar Mitsva (si ce repas a lieu à la date exacte à laquelle l’enfant devient Bar Mitsva en date hébraïque),

Il est permis de célébrer des fiançailles que l’on appelle de nos jours « Tnaïm » ou « Shidouh’in » (officialisation du futur mariage) pendent la période du ‘Omer en diminuant la joie et en se contentant de chanter seulement avec la bouche sans accompagnement musical.

C’est pourquoi les Sefaradim ont la tradition d’observer les coutumes de deuil du ‘Omer jusqu’au 34ème jour au matin, alors que les Ashkenazim les arrêtent dés le 33ème jour.

Dans les prochaines Hala’hot, nous développerons – avec l’aide d’Hashem - d’autres usages de deuil pendant le ‘Omer.

Sources et développement

Il est rapporté dans les Tshouvot (Réponses Hala’hics) des Gueonim (Sages d’Israël qui vécurent juste avant la période médiévale où vécurent des Rishonim) qu’il est de tradition dans toutes les communautés d’Israël de ne pas célèbrer pas de mariages pendant les jours du compte du ‘Omer, jusqu’au 34ème jour.

En effet, cette coutume a pour raison le deuil des élèves de Rabbi ‘Akiva, comme il est rapporté dans le Guemara Yebamot (62b) :

Rabbi ‘Akiva avait 12 000 paires d’élèves (24 000). Ils sont tous décédés entre Pessa’h et Shavou’ot, parce qu’ils ne se respectaient pas mutuellement. Ils sont tous morts de Askera (maladie qui provoque l’étouffement).

Cette tradition est rapportée par l’ensembles des Rishonim et par MARAN dans le Shoul’han ‘Arou’h (O.H 493-1).

La raison pour laquelle on célèbre de nouveau les mariages dés le 34ème jour du ‘Omer, est expliquée dans le livre Ha-Manhig (page 72b), de Rabbi Avraham Bar Natan Ha-Yar’hi, le RAAVAN qui a vécut dans la ville de Lunel (France), et décédé au début du 13ème siècle.

Il cite Rabbenou Zera’hya Halevi, (le « RAZA » auteur du Maor) qui a trouvé un livre ancien, provenant d’Espagne, dans lequel il est écrit que les élèves de Rabbi ‘Akiva sont tous morts entre Pessa’h et « Peross ‘Atseret » (‘Atseret est le nom de la fête de Shavou’ot).

Mais que veut dire « Peross » ?

« Peross » veut dire « la moitié ». (C'est-à-dire, la moitié de la période qui précède Shavou’ot), comme on enseigne au sujet de Pessa’h :

« On commence à questionner au sujet des Hala’hot Pessa’h, 30 jours avant. »

Le laps de temps de 30 jours avant une fête, représente donc la « période avant la fête ». La moitié de ce temps représente 15 jours.

« Peross ‘Atseret » veut donc dire 15 jours avant Shavou’ot. C’est ainsi qu’expliquent certains autres Rishonim, en disant que si l’on retire effectivement 15 jours des 49 jours qu’il y a entre Pessa’h et Shavou’ot, il reste exactement 34 jours.

Selon cet enseignement, l’épidémie a frappé encore quelques uns d’entre eux jusqu’au 34ème jour.

Cependant, dés le matin du 34ème jour, il est permis de célébrer des mariages, car concernant le deuil, nous avons la règle de MIKTSAT HAYOM KEKOULO (une partie de la journée équivaut à toute la journée), et puisque s’est écoulée une partie du 34ème jour, il n’est pas nécessaire d’observer davantage les règles du deuil.

Mais selon la tradition des Ashkenazim, on célèbre les mariages dés le 33ème jour du ‘Omer, conformément à l’opinion du RAMA (dans O.H’ chap.493), car selon eux, l’épidémie qui a frappé les élèves de Rabbi ‘Akiva a totalement cessé au 33ème jour du ‘Omer, comme l’ont écris plusieurs Rishonim (parmi eux, l’auteur du Manhig). Il possèdent en effet, un enseignement qui leur a été transmis, et selon lequel, ils ont cessés de mourir dés le 33ème jour du ‘Omer.

Même au soir du 33ème jour du ‘Omer, certains Ashkenazim ont l’usage de célébrer des mariages.

Les personnes qui s’autorisent à écouter des chansons à la radio ou à travers des enregistrements durant toute l’année, doivent s’en abstenir pendant la période du ‘Omer, en raison du deuil sur la disparition des 24 000 élèves de Rabbi ‘Akiva.

Cependant, il est permis d’écouter de la musique pendant le ‘Omer, même lorsqu’elle est jouée par un orchestre, lorsqu’il s’agit d’une Sim’ha de Mitsva, comme :

  • un repas en l’honneur de l’achèvement de l’étude d’un traité Talmudique (Se’oudat Siyoum)
  • un repas en l’honneur d’une Berit Mila
  • un repas en l’honneur d’un Pidiyon Ha-Ben (Rachat du premier né)
  • l’intronisation d’un nouveau Sefer Torah
  • un repas offert en l’honneur d’une Bar Mitsva (si ce repas a lieu à la date exacte à laquelle l’enfant devient Bar Mitsva en date hébraïque),

Il est permis de célébrer des fiançailles que l’on appelle de nos jours « Tnaïm » ou « Shidou’hin » (officialisation du futur mariage) pendent la période du ‘Omer en diminuant la joie et en se contentant de chanter seulement avec la bouche sans accompagnement musical.

Dans les prochaines Hala’hot, nous développerons – avec l’aide d’Hashem - d’autres usages de deuil pendant le ‘Omer.

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